Type de texte à corriger : Fiche de présentation
Adresse du forum : Pour l'instant le personnage n'est établit sur aucun forum
Souhaitez-vous des remarques sur le style ? : oui -> si vous souhaitez les faire, je serai preneuse, mais uniquement en spoiler ou dans une partie à part que je regarderai après car je veux toujours que ça reste ma présentation et j'ai peur d'être influencé par votre emprunte.
Style de correction voulu : expliquée
Textes à corriger :
Troisième Edit :
Informations complémentaires : Théoriquement, j'ai corrigé toutes les fautes. Le problème essentiel qui s'impose à moi c'est la cohérence de la fiche. Je connais ma fiche sur le bout des doigts, mais des administrateurs me disent qu'ils ne comprennent pas certains passages alors pour eux c'est 1 + 1 = 3 alors que pour moi c'est 1 + 1 = 2... Donc j'aimerai un petit coup de patte sur ma présentation d'un point de vue compréhension, si vous trouvez des fautes au passage soulignez en gros taille 40 o/ Merci de votre aide !
Edit : Personnage qui irait dans un forum à moitié fantastique avec un sérieux réel... Vous pouvez voir ce personnage comme ayant une possibilité de personnage réelle de 2016. (Surtout pas comme un personnage de médiéval ou de punk ou néko)
Adresse du forum : Pour l'instant le personnage n'est établit sur aucun forum
Souhaitez-vous des remarques sur le style ? : oui -> si vous souhaitez les faire, je serai preneuse, mais uniquement en spoiler ou dans une partie à part que je regarderai après car je veux toujours que ça reste ma présentation et j'ai peur d'être influencé par votre emprunte.
Style de correction voulu : expliquée
Textes à corriger :
Texte original :
- Spoiler:
Imaginez-vous quelques instants dans une grande pièce blanche, dans celle-ci se trouvent des rangées, de très longues rangées de casiers. Sur chaque casier se trouve un nom, des noms que vous ne connaissez pas, des noms du monde entier. Vous arpentez les rangées de casiers pour en trouver un, celui de « Kyanite Gayet ». Ce prénom vous paraît étrange, mais vous souhaitez savoir ce que possède le casier où son nom réside... Vous avez l'impression d'être dans un labyrinthe noir vêtu de blanc, des noms célèbres apparaissent à votre droite, puis à votre gauche, des noms succèdent avant d'arriver à la lettre « G ». Voici que les heures passent avant de tomber sur les « Gayet », vous parcourez toutes les familles ayant possédé ce nom avant de trouver la famille de Kyanite. Vous ouvrez enfin le casier « Kyanite Gayet ».
Dossier « Famille » :
Le père de Kyanite est d’origine du sud de la Méditerranée et sa mère est française. Théophraste est né dans le nord de l’Afrique, quant à Auxane, elle est née en Inde lorsque ses parents étaient là-bas pour du travail. Ils se rencontrèrent jeunes et même s’ils avaient sept ans d’écart, cela ne les dérangea pas pour se mettre ensemble lorsqu'elle avait une quinzaine d’années. Il y a eu plusieurs événements qui auraient pu mettre un terme à leur relation, mais ils restèrent ensemble malgré tout, beaucoup de personnes aimeraient avoir ce genre de relation, mais quand on l’a, ce n’est point facile. Cela explique peut-être leur séparation de quelques mois avant d’avoir leurs deux filles.
Lorsque la mère de Kyanite finit ses études, elle le suivit dans toutes les aventures qu’ils purent vivre, elle s’installa avec lui peu après qu’il fut sorti du cadre militaire. Théophraste était rarement à la maison au vu de son travail et Auxane restait des heures dans toutes les différentes maisons qu’ils ont pu avoir. Cela explique peut-être le fait qu’ils eurent beaucoup d’animaux de compagnie, entre chats et chiens, le couple en eut pour cinq chiens et sept chats dans leur vie commune.Durant toute leur jeunesse, ils achetèrent des maisons calamiteuses pour les remettre au goût du jour, afin de les revendre au bout de cinq ou six ans. Ils firent ainsi tout le sud-ouest de la France avant de s’installer pendant un très long moment sur Bordeaux. Kyanite ne connut pas vraiment cette maison dans laquelle ils résidèrent, sa soeur au contraire passa toute son enfance dans cette maison et se fit comme amie, la fille des voisins. Sa sœur resta donc pendant plus de treize ans dans cette maison blanche avant d’aller dans un lycée agricole afin d'en apprendre plus sur le monde du cheval et ainsi en faire son métier plus tard. Auxane reprit ses études lorsque Kyanite arriva au monde. Peu avant cela, l’entreprise où elle travaillait avait coulé, provoquant ainsi la migration vers la région parisienne.
La composition de la famille de Théophraste :
Enfant d’une fratrie de 4 enfants, ils étaient 3 garçons et une fille. Son père était militaire et sa mère, femme au foyer, ils vécurent pendant toute leur enfance dans ce pays nord-africain puis, lorsque son père fut appelé à combattre, ils partirent rejoindre une partie de leur famille installée en France. Il perdit son père lorsqu’il fut âgé de vingt ans lors d’une seconde guerre inutile. Question du devenir de sa famille, sa sœur ne devint qu’une femme au foyer inutile gâchant une partit du mariage à Théophraste. Son frère aîné était un véritable glandeur et laissa sa femme travailler jusqu’à la retraite et son frère cadet resta dans une petite mairie comme fonctionnaire. Sa mère mourut d’une maladie lente qui la toucha peu de temps après la naissance de la grande sœur de Kyanite et qui la tua lorsque la deuxième avait une douzaine d’années.
La composition de la famille d'Auxane :
D’un père de souche du sud-est de la France et d’une mère de souche corse, ils eurent trois enfants : deux garçons et une fille. Son père travailla au début comme boulanger, puis fit le tour du monde à la recherche d’emploi divers comme militaire puis gérant de grands travaux, sa mère était femme au foyer également. Dans la suite des événements, son frère cadet mourut jeune, à l’âge de dix-huit ans, dans un accident de motocycle. Il était le chouchou de la famille et avait commencé l’équitation très tôt, il avait même eu le droit d'avoir son propre cheval de compétition de haut niveau. Suite à cela, son père voulut que le fils aîné de la famille devienne ingénieur et il ne voulait pas qu'elle travaille, très ancré dans les traditions. Cela gâcha son enfance, ce qui explique certaines choses aujourd'hui. Son frère ne devint pas ingénieur et elle se lança dans la comptabilité, ce qui – je vous laisse en douter – déplaît fortement à son père. Ils vivent encore à l’heure actuelle.
Dossier « Scolarité » :
Personne ne se souvient d’elle en maternelle, alors qu’elle apparaît bien sur les photos. Arrivée en CE1, elle commença à être connue des gens qui la côtoyaient dans sa classe, même si elle n’était pas très appréciée des enfants, car elle pleurait souvent. Elle était une enfant studieuse et devait rester le soir à l’étude, car ses parents travaillaient très tard. Le fait qu’ils travaillent tard amena la jeune fille à s’occuper d’elle-même très tôt, ainsi à 7 ans, elle savait se nourrir, se laver, ainsi que s’habiller seule. Les circonstances provoquèrent donc l’autonomie de la jeune fille, ainsi la séparation entre les parents et l’enfant. Enfant, Kyanite ne se souvient pas de sa sœur. Elle rentrait pour les vacances scolaires et ainsi pour la jeune fille, elle n’avait pas de sœur. Elle grandit peu à peu et au final, elle finit détestée par les gens qu’elle côtoyait, enfin en tout cas par les enfants de la même catégorie sociale qu’elle, voir, même inférieure à elle. Arrivée au collège, elle ne restait qu’avec des garçons. La puberté arriva, amenant avec elle son lot de question sur la sexualité. Son physique et son style vestimentaire n'étant pas aux goûts de tous, ils furent la cause de nombreuses critiques à l'encontre de Kyanite. Ceci provoqua la séparation du petit groupe d'ami ce qui ne sera qu'un commencement dans sa vie affective. Elle commença ainsi à rester avec des personnes très peu fréquentables après sa sixième, les enfants étaient de lieux défavorisés, incitant la jeune fille à payer ou encore à faire les mêmes choses qu’eux. Par conséquent, on peut comprendre d’où vient le fait qu’elle fume. Le fait même qu’elle côtoya ce style de personne provoqua la chute de sa scolarité, ainsi que son complexe pour presque l’intégralité de son corps. Or, les dispenses de sport pour les cours de natation étaient répétées, les remarques telles que « zombie » ; « squelette » ou autres sur corps fusaient lors de ses séances et devenaient ses pires cauchemars. Elle passa de justesse en quatrième et ce fut la fin de tout. Elle ne faisait plus vraiment partie de sa catégorie sociale, elle avait un vocabulaire et une gestuelle digne des gens des quartiers malfamés. Kyanite était au centre des bagarres pour en déplaire à ses parents. On peut ainsi dire qu’elle eut sa période d’adolescence à partir de ce moment-là, elle menaça à la fin de sa quatrième, un jeune garçon des quartiers avec un couteau. Au vu des événements ses parents décidèrent avec son accord de l’envoyer dans le même établissement agricole que sa sœur. À l’époque, il faisait également les deux dernières classes du collège ce qui donner un bon prétexte pour ses proches à l’expédier loin, très loin d’eux, car ce lycée se trouvait à plus de quatre cents kilomètres de chez eux. Sa sœur était déjà en BTS à ce moment-là, ainsi, elles ne pouvaient se côtoyer. Ils étaient à peine une dizaine d’élèves, lors de sa première année, elle se fit rapidement des amis, même s’ils avaient à l’avance certains à priori sur elle. Tous issus d’une condition sociale inférieure à elle, elle se retrouva encore dans un élément qu’elle connaissait et les jugements sur les apparences n’avaient pas lieu d’être là-bas, car seules les compétences des élèves étaient jugées. Elle passa deux ans dans ce lycée agricole et ne garda contact qu'avec très peu de personnes, peut-être est-ce dû au fait qu’un problème sépara le groupe de filles dû à l’intérêt qu’elle pouvait porter sur un garçon. Elle n’était pas vraiment studieuse là-bas non plus, même si elle connaissait tout ce qu’elle avait vu en quatrième, ses résultats n’étaient pas fleurissants et en troisième ses notes n’allaient pas plus haut qu’une moyenne de 15, car elle n’était pas décidée à travailler.Elle se fit virer trois semaines avant son diplôme et l’obtint en révisant la veille au soir en aidant ses amies à apprendre les leçons. Elle fut quand même nommée en deuxième année comme déléguée car elle faisait partie du groupe des anciennes et était assez sociale avec les autres.Elle fit ses trois années de lycée à côté de chez elle. Il n’y a rien à dire là-dessus à part qu’elle n’avait pas les notes souhaitées, mais elle obtint son diplôme avec une mention. Suite à son agrégation, elle entreprit une faculté d'Anthropologie dans une nation à l’autre bout du monde.
Dossier « Accident » :
Voici le coup du sort qui fait ce qu’elle est devenue : le jour où elle tua sa meilleure amie lors d’un accident de voiture.
Ce fameux jour, Kyanite et sa camarade étaient dans l’auto. Elles avaient fait la fête tout le week-end et retournaient chez elle. La jeune fille conduisait, puis elle se remémora sa soirée. Elle n’avait pas dormi depuis longtemps et cela se ressentait sur ses paupières. Elle sentit le sommeil arriver, mais ne pensait pas que cela allait venir d’un seul coup. Elle s’endormit. La voiture dériva sur la gauche jusqu’à la limite de la bande méridienne puis à droite percutant un panneau de signalisation et continua à se déplacer à la dérive. L’automobile tomba dans l’enfonçure, ce qui réveilla Kyanite, elle ne pensa pas à freiner, essayant de sortir du fossé bien trop profond. Elle n’y arriva pas et elles partirent en tonneau. Elle les compta un par un, jusqu’à ce que le toit s’affaisse peu à peu. Lorsque les airbags s’activèrent, elle tomba dans les pommes.Elle se réveilla une fois arrivée à l’hôpital, elle cligna à de nombreuses reprises des yeux avant d’assimiler ce qu’il venait de se passer. Il n’y avait personne à côté d’elle, pas de sac ou encore de meilleure amie à côté d’elle. Elle souffla un coup avant de tenter de remuer chacune des parties de son corps, tout était correct. Alors, elle se leva peu à peu. Sa tête tourna tant son geste fut rapide et maladroit, elle se racla la gorge avant d'essayer de parler. Aucun son ne sortit d’entre ses lèvres, elle sentit son corps basculer lorsqu’elle passa ses jambes en dehors du lit. Une infirmière rentra dans la chambre, elle tient un air étonné lorsqu’elle vit la jeune femme se lever. Elle força Kyanite à se recoucher, avant de lui préciser la situation, elle prit sa tension, puis l’inspecta de la tête aux pieds. Elle lui expliqua petit à petit de ses examens que la police souhaitait la voir pour lui poser quelques questions. Kyanite attendit que le commissaire entre dans sa chambre. Il lui demanda ce qui s’était passé lors de l’accident, puis son lieutenant continua sur une prise éventuelle de narcotique. Elle répéta à de nombreuses reprises qu’elle n’avait pas prises de drogue de la soirée et qu’elle n’avait pas consommé d'alcool, uniquement des verres de cocas durant toute la fête. Les médecins confirmèrent qu’elle n’avait bu aucune goutte d’alcool, mais qu’elle avait ingéré des somnifères en fin de saturnales (Réf.: soirée, festivité). Elle resta perplexe, puis de brèves images lui revinrent en tête, il était possible qu’on l’ait droguée. Les policiers lui rappelèrent qu’elle avait eu un accident et annoncèrent au passage que sa meilleure amie était morte dans l’accrochage, dû à la drogue qu’elles avaient ingéré. La jeune fille pleura pendant des jours et des jours, couchait dans son lit d’hôpital, avant d’être autorisée à rentrer chez elle.
Dossier « Visite du Japon » :
Kyanite n’était pas encore majeure lorsqu'elle partit pour le Japon peu après son bac. Elle avait décidé de voyager pendant les vacances avant de trouver une faculté pour la rentrée. Elle avait demandé à une agence de voyage de s'en occuper et elle débarqua au Japon un peu avant les vacances scolaires japonaises. Chaque jour, elle souriait à voir les uniformes scolaires; il balayait les classes sociales et en les voyant, la jeune fille se renseigna peu à peu sur cette culture sous toutes ses formes.Elle se renseigna d’abord sur les attitudes à avoir, puis sur la politique du pays dans les différents siècles qui avaient précédé, elle continua sur la religion et les coutumes et enfin elle passa au droit. Quand elle n’était pas dans les temples, les tours ou les musées, elle enchaînait les bouquins dans les transports en commun. Elle parcourait une multitude de livres durant ses périodes de mouvement.Elle semblait porter un grand intérêt pour ce pays à la culture asiatique à la touche d'Occidentale, même s'il y semblait qu'ils soient tout autant porter vers le passé que l'avenir. Cela l'intéressa particulièrement, car pour une fois la religion n'est pas un tabou ou encore le constat d'une débilité humaine ou bien le moyen de passer un message complètement stupide et mensonger. Elle avait l'impression de se retrouver dans cette mentalité à l'opposer de ce qu'elle avait pu vivre jusqu'ici. Un pays où on ne voyait pas l'apparence, mais la capacité de chacun à forger une identité. Elle souhaitait se forger une nouvelle identité, loin d'une opinion et de préjugés inutiles. Chaque nuit avant de fermer les yeux le temps de se reposer quelques heures, elle montait au sommet d'une tour et contemplait les étoiles humaines à celle des astres. Elle n'aimait guère le bruit des voitures, de la population et des autres bruits insupportables des villes, mais pouvoir admirer les amas d'étoiles d'une des plus grandes villes du monde était l'un des plus beaux spectacles - avant même celui de mettre au monde -. Certes, il faisait chaud et humide en plein mois de juillet et d’août et cela comparé au beau soleil radieux qu’elle pouvait avoir à Bordeaux ou à Paris à la même période. Les quelques degrés de différences étaient supportables malgré ce qu’elle aurait pu penser. Kyanite avait très vite abandonné l’itinéraire proposé par l’agence, il n’abordait pas les passages intéressants. Elle souhaitait connaître le passé d’un pays — et non pas les attrapes touristes débiles —. Ainsi pendant moins de deux mois, la jeune fille visita des villes comme Osaka, Tokyo, Fuji, Kobe et Hamamatsu.
Fin août, elle rentra dans la région parisienne sous ordre de sa mère.
Physique :
Commençons large dans la description physiologique de notre héroïne, les premiers trucs qu’on peut observer et qui la distingue des autres, c’est plausiblement son comportement, mais physiquement elle passe presque inaperçue, brune aux yeux bleus, cela la différencie peut-être des autres femmes à la texture foncée.
Elle est restée la même, quoiqu'elle ait grandi et pris quelques kilogrammes depuis qu’elle est partie de sa nation d’origine quant à sa taille, elle n’a pas changé avec son un mètre soixante-cinq. De plus, si elle est mince avec ses cinquante kilogrammes, elle n’est pas très grosse, mais elle possède un peu de force grâce à ses cours d’hippisme. Si vous voulez savoir si elle peut faire des pompes bien sûr, il ne faut pas être Hulk pour ça, elle a quelques lignes abdominales sur son ventre quand elle fait du sport. Oui, elle s’entretient un peu sans pour autant se défoncer non plus, elle fait quelques kilomètres de temps en temps, d’où le fait que ses cuisses et ses jambes sont encore musclées, même si ses gigues sont plutôt plates comparé aux coureurs du à ses années de pratique d’équitation. Elle n’a pas beaucoup de seins ni un fessier à la Nicky Minaj. Elle ne fait qu’un petit 36 en bas et un léger 85-90 B, tout dépend de la marque comme seules les femmes peuvent comprendre. Elle n’affectionne pas forcément sa poitrine ou son postérieur, car bien trop souvent complexer à cause des nombreuses remarques qu’on ait pu lui faire dans le passé, très inhibé par son corps, elle n’apprécie pas les compliments et n’a donc aucune partie de son anatomie qu’elle aime. À l’instant où, elle sortait en discothèque étant plus jeune, elle se délectait bien de se déhancher sur la piste ou danser de la salsa ou du cha-cha-cha et c’était sûrement son atout féminin quand elle s’ondulait. Si on la décrivait plus précisément, en commençant par sa tête autre que ses cheveux bruns bouclés et sa frange, avec un visage en cœur, qui cache ses sourcils fins pas très épais. Les coins intérieurs de ses yeux sont penchés en avant alors que l’extérieure est remontée – si vous vétillez vraiment, certes son regard est en amande, mais dites surtout pas bridés, parce que les siens sont plus ouverts – son nez est très délicat, en outre s’il est un peu long et légèrement pointu. Ses lèvres sont raffinées et ses joues peu marquées. Son visage est légèrement en forme de cœur avec un menton bien aigu, son cou ne doit même pas faire 1/4 de sa tête tellement qu’il est élancé, lui aussi. Descendons sur ses omoplates carrées, pas très larges dues à son petit poids et de sa grandeur, ses bras sont également minces, ainsi que des mains laissant place à des doigts de pianiste. Sa ceinture est légèrement en pourtour de guêpe, n’est pas totalement marquée. Elle a une forme en H, peu pratique pour s’habiller. Ses cuisses sont correctes, même s’il y a un peu de muscles et de graisse, ses jambes sont toutes aussi fines et en longueur due à son envergure. Ses pieds sont de formats normaux dans son pays d’origine : un Léger 37 – 38. Si l’on parlait de l’extérieur et du jugement qu’on puisse faire sur ce qu’elle dégage en raison de sa gestuelle et de sa voix, elle manifestait énormément à travers son corps tant qu’elle travaillait, mais très peu dans sa vie courante. Plutôt discrète lorsqu’elle fréquente des personnes qu’elle ne connaît pas, ainsi pour sa parole, elle est légèrement plus grave que les femmes aux élocutions d’oiseaux – vous savez l’idiot d’ovipare qui chante quand vous voulez faire votre grasse matinée le dimanche ? – Question minois, elle fait souvent la moue avec les gens qui la côtoie, sinon son expression est d’ordinaire la même, peu souriants par conséquent ses yeux reflètent très peu ses émotions...
Edit : Texte après retouche des commentaires d'Onyx
- Spoiler:
Imaginez-vous quelques instants dans une grande pièce blanche. Dans celle-ci se trouvent des rangées, de très longues rangées de casiers noirs. Sur chaque casier se trouve un nom ; des noms que vous ne connaissez pas, des noms du monde entier. Vous arpentez les rangées de casiers pour en trouver un, celui de « Kyanite Gayet ». Ce prénom vous est complètement étrange, mais vous souhaitez savoir ce que contient son casier.
Vous avez l'impression d'être dans un labyrinthe blanc vêtu de noir, des noms célèbres apparaissent à votre droite, puis, à votre gauche, des noms se succèdent avant d'arriver à la lettre « G ». Voici que les heures passent avant que vous ne tombiez sur les « Gayet » et que vous parcourez toutes les personnes ayant possédé ce nom avant de trouver la famille de Kyanite.
Vous ouvrez enfin le casier « Kyanite Gayet ».
Dossier « Famille » :
Le père de Kyanite est d’origine du sud de la Méditerranée et sa mère est française. Théophraste est né dans le nord de l’Afrique. Quant à Auxane, sa mère, est née en Inde lorsque ses parents étaient là-bas pour du travail.
Les futurs parents se rencontrèrent jeunes. Ils firent leur première rencontre dans un bal musette, lorsqu'elle était sortie discrètement une nuit d'été. Ils avaient sept ans d’écart, cela ne les dérangea pas pour se mettre ensemble lorsqu'elle avait une quinzaine d’années. Il y a eu plusieurs événements qui auraient pu mettre un terme à leur relation, mais ils restèrent ensemble malgré tout – beaucoup de personnes aimeraient avoir ce genre de relation, mais quand on l’a, ce n’est point facile – . Cela explique peut-être leur séparation de quelques mois avant d’avoir leurs deux filles.
Lorsque la mère de Kyanite finit ses études secondaires en comptabilité et lui son service à l'armée. Ils s'installèrent ensemble dans le département d'à coté.
Théophraste avait choisi une reconversion dans le forage et Auxane restait des heures dans toutes les différentes maisons qu’ils ont pu avoir. La journée, elle travaillait comme petite comptable dans une petite entreprise et le soir, elle repeignait les murs des maisons. Ceci justifie le fait qu’ils eurent beaucoup d’animaux de compagnie. Entre chats et chiens, le couple eut cinq chiens et sept chats dans sa vie commune. Écrasé, tué ou bien volé pour certains, cela n'a pas empêché Kyanite d'aimer les animaux.
Durant toute leur jeunesse, ils achetèrent des maisons calamiteuses pour les remettre au goût du jour, afin de les revendre au bout de quatre ou cinq ans. Le père s'occupait principalement des maisons le week-end, étant en déplacement régulièrement, il gérait l'extérieure de la maison et la futur mère s'occupait de l'intérieur.
Ils firent ainsi tout le sud-ouest de la France avant de s’installer pendant un très long moment sur Bordeaux. Le couple eut sa première fille, peu après l'acquisition d'une maison blanche à côté de la perle d'Aquitaine, Auxane l'a eu à vingt-huit ans. L’aînée passa une grande partie de son enfance dans cette maison, à tel point qu'elle se fit amie avec la fille des voisins qui avait également son âge.
Sa sœur resta un peu moins de douze ans dans cette maison blanche avant de rentrer en troisième spéciale dans un lycée agricole afin d'en apprendre plus sur le monde du cheval et ainsi en faire son métier plus tard. Auxane perdit son emploie pour raison économique un an après, elle reprit alors sa formation de comptabilité et donna naissance à Kyanite. Peu après sa naissance, ils déménagèrent vers la région parisienne pour se rapprocher du reste de la famille.
Auxane retrouva rapidement un travail, ainsi que son mari continua le sien dans les forages. L'aînée des sœurs était en permanence en internat.
La composition de la famille de Théophraste :
Théophraste vient d’une fratrie de quatre enfants : trois garçons et une fille. Son père était militaire et sa mère, femme au foyer, ils vécurent pendant toute leur enfance dans un pays nord-africain. Lorsque son père fut appelé à combattre, ils partirent rejoindre une partie de leur famille installée en France. Il perdit son père lorsqu’il fut âgé de vingt ans lors d’une seconde guerre inutile. Quant au devenir de sa famille, sa sœur aînée gâcha une partie du mariage de Théophraste et de la relation mère-fille entre sa femme et sa fille. Kyanite ne saura pas vraiment ce qu'il s'était passé, mais uniquement que sa grande sœur en voulait énormément à sa tante.
Son frère aîné était un véritable oisif et laissa sa femme travailler jusqu’à la retraite alors que son frère cadet resta dans une petite mairie comme fonctionnaire.
Madame Gayet mourut d’une maladie lente qui la toucha peu de temps après la naissance de la grande sœur de Kyanite. L'affection la tua lorsque la cadette avait une douzaine d’années.
La composition de la famille d'Auxane :
D’un père de souche du sud-est de la France et d’une mère de souche corse, ils eurent trois enfants : deux garçons et une fille. Son père travailla au début comme boulanger, puis fit le tour du monde à la recherche d’emploi divers comme militaire puis gérant de grands travaux, sa mère était femme au foyer également. Dans la suite des événements, son frère cadet mourut jeune, à l’âge de dix-huit ans, dans un accident de motocycle. Il était le chouchou de la famille et avait commencé l’équitation très tôt, il avait même eu le droit d'avoir son propre cheval de compétition de haut niveau. Suite à cela, son père voulut que le fils aîné de la famille devienne ingénieur et il ne voulait pas qu'elle travaille, très ancré dans les traditions. Cela gâcha son enfance, ce qui explique certaines choses aujourd'hui. Son frère ne devint pas ingénieur et elle se lança dans la comptabilité, ce qui – je vous laisse en douter – déplaît fortement à son père. Ils vivent encore à l’heure actuelle.
Dossier « Scolarité » :
Personne ne se souvient d’elle en maternelle, alors qu’elle apparaît bien sur les photos.
Arrivée en CE1, elle commença à être connue des gens qui la côtoyaient dans sa classe, même si elle n’était pas très appréciée des enfants, car elle pleurait souvent. Elle était une enfant studieuse et devait rester le soir à l’étude, car ses parents travaillaient très tard.
Le fait qu’ils travaillent tard amena la jeune fille à s’occuper d’elle-même très tôt, ainsi à 7 ans, elle savait se nourrir, se laver, ainsi que s’habiller seule. Les circonstances provoquèrent donc l’autonomie de la jeune fille, ainsi la séparation entre les parents et l’enfant. On pourrait comparé cela à de la négligence parentale, mais c'était plus considéré comme de l'absentéisme parentale. Les parents se levant tôt et revenant tard le soir pour donnés à leurs filles un avenir meilleur.
Enfant, Kyanite ne se souvient pas de sa sœur. Elle rentrait pour les vacances scolaires et ainsi pour la jeune fille, elle n’avait pas de sœur. Elle grandit peu à peu et au final, elle finit détestée par les gens qu’elle côtoyait, enfin en tout cas par les enfants de la même catégorie sociale qu’elle, voir, même inférieure à elle.
Arrivée au collège, elle ne restait qu’avec des garçons.
La puberté arriva, amenant avec elle son lot de question sur la sexualité. Son physique et son style vestimentaire n'étant pas aux goûts de tous, ils furent la cause de nombreuses critiques à l'encontre de Kyanite. Ceci provoqua la séparation du petit groupe d'ami ce qui ne sera qu'un commencement dans sa vie affective.
Elle commença ainsi à rester avec des personnes très peu fréquentables après sa sixième, les enfants étaient de lieux défavorisés, incitant la jeune fille à payer ou encore à faire les mêmes choses qu’eux. Par conséquent, on peut comprendre d’où vient le fait qu’elle fume.
Le fait même qu’elle côtoya ce style de personne provoqua la chute de sa scolarité, ainsi que son complexe pour presque l’intégralité de son corps.
Or, les dispenses de sport pour les cours de natation étaient répétées, les remarques telles que « zombie » ; « squelette » ou autres sur corps fusaient lors de ses séances et devenaient ses pires cauchemars. Elle passa de justesse en quatrième et ce fut la fin de tout. Elle ne faisait plus vraiment partie de sa catégorie sociale, elle avait un vocabulaire et une gestuelle digne des gens des quartiers malfamés.
Kyanite était au centre des bagarres pour en déplaire à ses parents. On peut ainsi dire qu’elle eut sa période d’adolescence à partir de ce moment-là, elle menaça à la fin de sa quatrième, un jeune garçon des quartiers avec un couteau. Cette histoire donna suite à un non lieu, vu qu'il n'y avait qu'un témoignage contre elle, l'arme suspecte n'étant pas retrouvée.
Au vu des événements ses parents décidèrent avec son accord de l’envoyer dans le même établissement agricole que sa sœur. À l’époque, le lycée faisait également les deux dernières classes du collège ce qui donner un bon prétexte pour ses proches à l’expédier loin, très loin d’eux, car ce lycée se trouvait à plus de quatre cents kilomètres de chez eux. Sa sœur ayant fini son BTS à ce moment-là, ainsi, elles ne pouvaient se côtoyer.
Ils étaient à peine une dizaine d’élèves, lors de sa première année, elle se fit rapidement des amis, même s’ils avaient à l’avance certains à priori sur elle. Tous issus d’une condition sociale inférieure à elle, elle se retrouva encore dans un élément qu’elle connaissait et les jugements sur les apparences n’avaient pas lieu d’être là-bas, car seules les compétences des élèves étaient jugées.
Elle n’était pas vraiment studieuse là-bas non plus, même si elle connaissait tout ce qu’elle avait vu en quatrième, ses résultats n’étaient pas fleurissants et en troisième ses notes n’allaient pas plus haut qu’une moyenne de 15, car elle n’était pas décidée à travailler. Elle fut nommée en deuxième année comme déléguée, car elle faisait partie du groupe des anciennes et était assez sociale avec les autres.
Elle se fit virer trois semaines de cours avant son diplôme et l’obtint en révisant la veille au soir en aidant ses amies à apprendre les leçons. Elle passa deux ans dans ce lycée agricole et ne garda contact qu'avec très peu de personnes, peut-être est-ce dû au fait qu’un problème sépara le groupe de filles dû à l’intérêt qu’elle pouvait porter sur un garçon.
Elle fit ses trois années de lycée à côté de chez elle. Il n’y a rien à dire là-dessus à part qu’elle n’avait pas les notes souhaitées, mais elle obtint son diplôme avec une mention. Suite à son agrégation, elle entreprit une faculté d'Anthropologie dans une nation à l’autre bout du monde.
Dossier « Accident » :
Voici le coup du sort qui fait ce qu’elle est devenue :
le jour où elle tua sa meilleure amie lors d’un accident de voiture.
Ce fameux jour, Kyanite et sa camarade étaient dans l’auto. Elles avaient fait la fête tout le week-end et retournaient chez elle. La jeune fille conduisait, puis elle se remémora sa soirée. Elle n’avait pas dormi depuis longtemps et cela se ressentait sur ses paupières. Elle sentit le sommeil arriver, mais ne pensait pas que cela allait venir d’un seul coup. Elle s’endormit. La voiture dériva sur la gauche jusqu’à la limite de la bande méridienne puis à droite percutant un panneau de signalisation et continua à se déplacer à la dérive. L’automobile tomba dans l’enfonçure, ce qui réveilla Kyanite, elle ne pensa pas à freiner, essayant de sortir du fossé bien trop profond. Elle n’y arriva pas et elles partirent en tonneau. Elle les compta un par un, jusqu’à ce que le toit s’affaisse peu à peu. Lorsque les airbags s’activèrent, elle tomba dans les pommes.
Elle se réveilla une fois arrivée à l’hôpital, elle cligna à de nombreuses reprises des yeux avant d’assimiler ce qu’il venait de se passer. Il n’y avait personne à côté d’elle, pas de sac ou encore de meilleure amie à côté d’elle. Elle souffla un coup avant de tenter de remuer chacune des parties de son corps, tout était correct. Alors, elle se leva peu à peu. Sa tête tourna tant son geste fut rapide et maladroit, elle se racla la gorge avant d'essayer de parler. Aucun son ne sortit d’entre ses lèvres, elle sentit son corps basculer lorsqu’elle passa ses jambes en dehors du lit.
Une infirmière rentra dans la chambre, elle tient un air étonné lorsqu’elle vit la jeune femme se lever. Elle força Kyanite à se recoucher, avant de lui préciser la situation, elle prit sa tension, puis l’inspecta de la tête aux pieds. Elle lui expliqua petit à petit de ses examens que la police souhaitait la voir pour lui poser quelques questions.
Kyanite attendit que le commissaire entre dans sa chambre. Il lui demanda ce qui s’était passé lors de l’accident, puis son lieutenant continua sur une prise éventuelle de narcotique. Elle répéta à de nombreuses reprises qu’elle n’avait pas pris de drogue de la soirée et qu’elle n’avait pas consommé d'alcool, uniquement des verres de cocas, durant toute la fête. Les médecins confirmèrent qu’elle n’avait bu aucune goutte d’alcool, mais qu’elle avait ingéré des somnifères en fin de saturnales (Réf.: soirée, festivité). Elle resta perplexe, puis de brèves images lui revinrent en tête, il était possible qu’on l’ait droguée.
Les policiers lui rappelèrent qu’elle avait eu un accident et annoncèrent au passage que sa meilleure amie était morte dans l’accrochage, dû à la drogue qu’elles avaient ingérée. La jeune fille pleura pendant des jours et des jours, couchait dans son lit d’hôpital, avant d’être autorisée à rentrer chez elle.
Dossier « Visite du Japon » :
Kyanite n’était pas encore majeure lorsqu'elle partit pour le Japon peu après son bac. Elle avait décidé de voyager pendant les vacances avant de trouver une faculté pour la rentrée. Elle avait demandé à une agence de voyages de s'en occuper et elle débarqua au Japon un peu avant les vacances scolaires japonaises. Chaque jour, elle souriait à voir les uniformes scolaires; il balayait les classes sociales et en les voyant, la jeune fille se renseigna peu à peu sur cette culture sous toutes ses formes.
Elle se renseigna d’abord sur les attitudes à avoir, puis sur la politique du pays dans les différents siècles qui avaient précédé, elle continua sur la religion et les coutumes et enfin elle passa au droit.
Quand elle n’était pas dans les temples, les tours ou les musées, elle enchainait les bouquins dans les transports en commun. Elle parcourait une multitude de livres durant ses périodes de mouvement.
Elle semblait porter un grand intérêt pour ce pays à la culture asiatique à la touche d'Occidentale, même s'il y semblait qu'ils soient tout autant porter vers le passé que l'avenir. Cela l'intéressa particulièrement, car pour une fois la religion n'est pas un tabou ou encore le constat d'une débilité humaine ou bien le moyen de passer un message complètement stupide et mensonger.
Elle avait l'impression de se retrouver dans cette mentalité à l'opposer de ce qu'elle avait pu vivre jusqu'ici. Un pays où on ne voyait pas l'apparence, mais la capacité de chacun à forger une identité. Elle souhaitait se forger une nouvelle identité, loin d'une opinion et de préjugés inutiles.
Chaque nuit avant de fermer les yeux le temps de se reposer quelques heures, elle montait au sommet d'une tour et contemplait les étoiles humaines à celle des astres. Elle n'aimait guère le bruit des voitures, de la population et des autres bruits insupportables des villes, mais pouvoir admirer les amas d'étoiles d'une des plus grandes villes du monde était l'un des plus beaux spectacles - avant même celui de mettre au monde -.
Certes, il faisait chaud et humide en plein mois de juillet et d’août et cela comparé au beau soleil radieux qu’elle pouvait avoir à Bordeaux ou à Paris à la même période. Les quelques degrés de différences étaient supportables malgré ce qu’elle aurait pu penser. Kyanite avait très vite abandonné l’itinéraire proposé par l’agence, il n’abordait pas les passages intéressants. Elle souhaitait connaître le passé d’un pays — et non pas les attrapes touristes débiles —. Ainsi pendant moins de deux mois, la jeune fille visita des villes comme Osaka, Tokyo, Fuji, Kobe et Hamamatsu.
Fin août, elle rentra dans la région parisienne sous ordre de sa mère.
Troisième Edit :
- Spoiler:
- Imaginez-vous quelques instants dans une grande pièce blanche. Dans celle-ci se trouvent des rangées, de très longues rangées de casiers noirs. Sur chaque casier se trouve un nom. De tous les côtés, des noms que vous ne connaissez pas, des noms du monde entier. Vous arpentez les rangées de casiers pour en trouver un, celui de « Kyanite Gayet ». Ce prénom vous est complètement étranger, mais vous souhaitez savoir ce que contient son casier.
Vous avez l’impression d’être dans un labyrinthe blanc vêtu de noir. Des noms célèbres apparaissent à votre droite, puis, à votre gauche, des noms se succèdent avant d’arriver à la lettre « G ». Des heures passent avant que vous ne tombiez sur les « Gayet ». Vous parcourez toutes les personnes ayant possédé ce nom avant de trouver le casier de Kyanite.
Vous ouvrez enfin le casier « Kyanite Gayet ».
Dossier « Famille » :
Le père de Kyanite est originaire du sud de la Méditerranée et sa mère est française. Théophraste est né dans le nord de l’Afrique. Quant à Auxane, sa mère, elle est née en Inde lorsque ses parents étaient là-bas pour du travail.
Les futurs parents se rencontrèrent jeunes. Ils firent leur première rencontre dans un bal musette, lorsqu’elle était sortie discrètement une nuit d’été. Ils avaient sept ans d’écart, mais cela ne les dérangea pas pour se mettre ensemble lorsqu’elle avait une quinzaine d’années. Il y a eu plusieurs événements qui auraient pu mettre un terme à leur relation, mais ils restèrent ensemble malgré tout – beaucoup de personnes aimeraient avoir ce genre de relation, mais quand on l’a, ce n’est point facile –. Cela explique peut-être leur séparation de quelques mois avant d’avoir leurs deux filles.
Lorsque la mère de Kyanite finit ses études secondaires en comptabilité et lui son service à l’armée, ils s’installèrent ensemble dans le département d’à côté.
Théophraste avait choisi une reconversion dans le forage et Auxane restait des heures dans toutes les différentes maisons qu’ils ont pu avoir. La journée, elle travaillait comme comptable dans une petite entreprise et le soir, elle repeignait les murs des maisons. Ceci justifie le fait qu’ils eurent beaucoup d’animaux de compagnie. Entre félins et canidés, le couple eut cinq chiens et sept chats dans sa vie commune. Écrasés, tués ou bien volés pour certains, cela n’a pas empêché Kyanite d’aimer les bestiaux.
Durant toute leur jeunesse, ils achetèrent des logis calamiteux pour les remettre au goût du jour, afin de les revendre au bout de quatre ou cinq ans. Le père s’occupait principalement des maisons le week-end, étant en déplacement régulièrement. Il se consacrait à l’extérieur de la maison et la future mère gérait de l’intérieur.
Ils firent ainsi tout le sud-ouest de la France avant de s’installer pendant un très long moment à Bordeaux. Le couple eut sa première fille peu après l’acquisition d’une maison blanche à côté de la perle d’Aquitaine. Auxane l’a eu à vingt-huit ans. La jeune fille passa une grande partie de son enfance dans cette maison, à tel point qu’elle se fit amie avec la fille des voisins qui avait également son âge.
Elle resta un peu moins de douze ans dans cette maison blanche avant de rentrer en troisième spéciale dans un lycée agricole afin d’en apprendre plus sur le monde du cheval et ainsi en faire son métier plus tard. Auxane perdit son emploi pour des raisons économiques un an après. Elle reprit alors sa formation de comptabilité et donna naissance à Kyanite. Peu après sa naissance, ils déménagèrent vers la région parisienne pour se rapprocher du reste de la famille.
Auxane retrouva rapidement un travail pendant que son mari continua le sien dans le forage. L’aînée des sœurs était en permanence en internat.
La composition de la famille de Théophraste :
Théophraste vient d’une fratrie de quatre enfants : trois garçons et une fille. Son père était militaire et sa mère était femme au foyer. Ils vécurent pendant toute leur enfance dans un pays nord-africain. Au moment où son père fut appelé à combattre, ils partirent rejoindre une partie de leur famille installée en France. Il perdit son père lorsqu’il fut âgé de vingt ans durant une seconde guerre inutile. Quant au devenir de sa famille, sa sœur aînée gâcha une partie du mariage de Théophraste et de la relation mère-fille entre sa femme et sa fille. Kyanite ne sut pas vraiment ce qu’il s’était passé, uniquement, que sa grande sœur en voulait énormément à sa tante.
Son frère aîné était un fainéant et laissa sa femme travailler jusqu’à la retraite alors que son frère cadet resta dans une petite mairie comme fonctionnaire.
Madame Gayet mourut d’une maladie lente qui la toucha peu de temps après la naissance de la grande sœur de Kyanite. L’affection la tua lorsque la cadette avait une douzaine d’années.
La composition de la famille d’Auxane :
D’un père de souche du sud-est de la France et d’une mère de sang corse. Ils eurent trois enfants : deux garçons et une fille, Auxane. Son père travailla au début comme boulanger, puis fit le tour du monde à la recherche d’emploi divers comme militaire avant de finir gérant de grands travaux. Sa mère était femme au foyer également. Dans la suite des événements, son frère cadet mourut jeune, à l’âge de dix-huit ans, dans un accident de motocycle. Il était le chouchou de la famille et avait commencé l’équitation très tôt. Il avait même eu le droit d’avoir son propre cheval de compétition de haut niveau. Suite à cela, son père édicta que le fils aîné de la famille devienne ingénieur et il ne voulait pas qu’elle travaille, très ancré dans les traditions. Cela gâcha son enfance, ce qui explique certaines choses aujourd’hui. Son frère ne devint pas ingénieur et elle se lança dans la comptabilité, ce qui – je vous laisse en douter – déplut fortement à son père. Ils vivent encore à l’heure actuelle.
Dossier « Scolarité » :
Personne ne se souvient d’elle en maternelle, alors qu’elle apparaît bien sur les photos.
Arrivée en CE1, elle commença à être connue des gens qui la côtoyaient dans sa classe. Elle n’était pas très appréciée des enfants, car elle pleurait souvent. Elle était une enfant studieuse et devait rester le soir à l’étude, car ses parents travaillaient très tard.
Le fait qu’ils travaillent tard amena la jeune fille à s’occuper d’elle-même très tôt. Ainsi, à sept ans, elle savait se nourrir, se laver ainsi que s’habiller seule. Les circonstances provoquèrent l’autonomie de la jeune fille ainsi que la séparation entre les parents et l’enfant. On pourrait comparer cela à de la négligence parentale, mais c’était plus considéré comme de l’absentéisme parental. Les parents se levaient tôt et revenaient tard le soir pour donner à leurs filles un avenir meilleur.
Enfant, Kyanite ne se souvient pas de sa sœur. Elle rentrait pour les vacances scolaires et ainsi pour la jeune fille, elle n’avait pas de sœur. Elle grandit peu à peu. Elle finit détestée par les gens qu’elle côtoyait, en tout cas par les enfants de la même catégorie sociale qu’elle.
Arrivée au collège, elle ne restait qu’avec des garçons.
La puberté arriva, amenant avec elle son lot de question sur la sexualité. Son physique et son style vestimentaire n’étant pas aux goûts de tous, ils furent la cause de nombreuses critiques à l’encontre de Kyanite. Ceci provoqua la séparation du petit groupe d’ami ce qui ne sera qu’un commencement dans sa vie affective.
Elle commença ainsi à rester avec des personnes très peu fréquentables après sa sixième. Les enfants étaient de lieux défavorisés, incitant la jeune fille à payer ou encore à faire les mêmes choses qu’eux. Par conséquent, on peut comprendre d’où vient le fait qu’elle fume.
Le fait même qu’elle côtoya ce style de personne provoqua la chute de sa scolarité, ainsi que son complexe pour presque l’intégralité de son corps.
Or, les dispenses de sport pour les cours de natation étaient répétées, les remarques telles que « zombie » ; « squelette » ou autres sur corps fusaient lors de ses séances et devenaient ses pires cauchemars. Elle passa de justesse en quatrième et ce fut la fin de tout. Elle ne faisait plus vraiment partie de sa catégorie sociale, elle avait un vocabulaire et une gestuelle digne des gens des quartiers malfamés.
Kyanite était au centre des bagarres pour en déplaire à ses parents. On peut ainsi dire qu’elle eut sa période d’adolescence à partir de ce moment-là, elle menaça à la fin de sa quatrième, un jeune garçon des quartiers avec un couteau. Cette histoire donna suite à un non-lieu, vu qu’il n’y avait qu’un témoignage contre elle, l’arme suspecte n’étant pas retrouvée.
Au vu des événements ses parents décidèrent avec son accord de l’envoyer dans le même établissement agricole que sa sœur. À l’époque, le lycée faisait également les deux dernières classes du collège, ceci donnait un bon prétexte pour ses proches à l’expédier loin, très loin d’eux. L’établissement se trouvait à plus de quatre cents kilomètres de chez eux. Sa sœur ayant fini son BTS à ce moment-là, ainsi, elles ne pouvaient se côtoyer.
Ils étaient à peine une dizaine d’élèves, lors de sa première année, elle se fit rapidement des amis, même s’ils avaient à l’avance certains à priori sur elle. Tous issus d’une condition sociale inférieure à elle, elle se retrouva encore dans un élément qu’elle connaissait. Les jugements sur les apparences n’avaient pas lieu d’être là-bas, car seules les compétences des élèves étaient jugées.
Elle n’était pas vraiment studieuse là-bas non plus, même si elle connaissait tout ce qu’elle avait vu en quatrième. Ses résultats n’étaient pas fleurissants et en troisième ses notes n’allaient pas plus haut qu’une moyenne de quinze, car elle n’était pas décidée à travailler. Elle fut nommée en deuxième année comme déléguée, car elle faisait partie du groupe des anciennes et était assez sociale avec les autres.
Elle se fit virer trois semaines de cours avant son diplôme et l’obtint en révisant la veille au soir en aidant ses amies à apprendre les leçons. Elle passa deux ans dans ce lycée agricole. Elle garda contacte qu’avec très peu de personnes. Ceci est dû au fait qu’un problème sépara le groupe de filles dû à l’intérêt qu’elle pouvait porter sur un garçon.
Elle fit ses trois années de lycée à côté de chez elle. Il n’y a rien à dire là-dessus à part qu’elle n’avait pas les notes souhaitées, mais elle obtint son diplôme avec une mention. Suite à son agrégation, elle entreprit une faculté d’Anthropologie dans une nation à l’autre bout du monde.
Dossier « Accident » :
Voici le coup du sort qui fait ce qu’elle est devenue :
le jour où elle tua sa meilleure amie lors d’un accident de voiture.
Ce fameux jour, Kyanite et sa camarade étaient dans l’auto. Elles avaient fait la fête tout le week-end et retournaient chez elle. La jeune fille conduisait, puis elle se remémora sa soirée. Elle n’avait pas dormi depuis longtemps et cela se ressentait sur ses paupières. Elle sentit le sommeil arriver, mais ne pensait pas que cela allait venir d’un seul coup. Elle s’endormit. La voiture dériva sur la gauche jusqu’à la limite de la bande méridienne puis à droite percutant un panneau de signalisation et continua à se déplacer à la dérive. L’automobile tomba dans l’enfonçure, ce qui réveilla Kyanite, elle ne pensa pas à freiner, essayant de sortir du fossé bien trop profond. Elle n’y arriva pas et elles partirent en tonneau. Elle les compta un par un, jusqu’à ce que le toit s’affaisse peu à peu. Lorsque les airbags s’activèrent, elle tomba dans les pommes.
Elle se réveilla une fois arrivée à l’hôpital, elle cligna à de nombreuses reprises des yeux avant d’assimiler ce qu’il venait de se passer. Il n’y avait personne à côté d’elle, pas de sac ou encore de meilleure amie à côté d’elle. Elle souffla un coup avant de tenter de remuer chacune des parties de son corps, tout était correct. Alors, elle se leva peu à peu. Sa tête tourna tant son geste fut rapide et maladroit, elle se racla la gorge avant d’essayer de parler. Aucun son ne sortit d’entre ses lèvres, elle sentit son corps basculer lorsqu’elle passa ses jambes en dehors du lit.
Une infirmière rentra dans la chambre, elle tient un air étonné lorsqu’elle vit la jeune femme se lever. Elle força Kyanite à se recoucher, avant de lui préciser la situation, elle prit sa tension, puis l’inspecta de la tête aux pieds. Elle lui expliqua petit à petit de ses examens que la police souhaitait la voir pour lui poser quelques questions.
Kyanite attendit que le commissaire entre dans sa chambre. Il lui demanda ce qui s’était passé lors de l’accident, puis son lieutenant continua sur une prise éventuelle de narcotique. Elle répéta à de nombreuses reprises qu’elle n’avait pas pris de drogue de la soirée et qu’elle n’avait pas consommé d’alcool, uniquement des verres de cocas, durant toute la fête. Les médecins confirmèrent qu’elle n’avait bu aucune goutte d’alcool, mais qu’elle avait ingéré des somnifères en fin de saturnales (Réf. : soirée, festivité). Elle resta perplexe, puis de brèves images lui revinrent en tête, il était possible qu’on l’ait droguée.
Les policiers lui rappelèrent qu’elle avait eu un accident et annoncèrent au passage que sa meilleure amie était morte dans l’accrochage, dû à la drogue qu’elles avaient ingérée. La jeune fille pleura pendant des jours et des jours, couchait dans son lit d’hôpital, avant d’être autorisée à rentrer chez elle.
Dossier « Visite du Japon » :
Kyanite n’était pas encore majeure lorsqu’elle partit pour le Japon peu après son bac. Elle avait décidé de voyager pendant les vacances avant de trouver une faculté pour la rentrée. Elle avait demandé à une agence de voyages de s’en occuper et elle débarqua au Japon un peu avant les vacances scolaires japonaises. Chaque jour, elle souriait à voir les uniformes scolaires ; il balayait les classes sociales et en les voyant, la jeune fille se renseigna peu à peu sur cette culture sous toutes ses formes.
Elle se renseigna d’abord sur les attitudes à avoir, puis sur la politique du pays dans les différents siècles qui avaient précédé, elle continua sur la religion et les coutumes et enfin elle passa au droit.
Quand elle n’était pas dans les temples, les tours ou les musées, elle enchaînait les bouquins dans les transports en commun. Elle parcourait une multitude de livres durant ses périodes de mouvement.
Elle semblait porter un grand intérêt pour ce pays à la culture asiatique à la touche d’Occidentale, même s’il y semblait qu’ils soient tout autant porter vers le passé que l’avenir. Cela l’intéressa particulièrement, car pour une fois la religion n’est pas un tabou ou encore le constat d’une débilité humaine ou bien le moyen de passer un message complètement stupide et mensonger.
Elle avait l’impression de se retrouver dans cette mentalité à l’opposer de ce qu’elle avait pu vivre jusqu’ici : un pays où on ne voyait pas l’apparence, mais la capacité de chacun à forger une identité. Elle souhaitait se forger une nouvelle identité, loin d’une opinion et de préjugés inutiles.
Chaque nuit avant de fermer les yeux le temps de se reposer quelques heures, elle montait au sommet d’une tour et contemplait les étoiles humaines à celle des astres. Elle n’aimait guère le bruit des voitures, de la population et des autres bruits insupportables des villes. Cependant, admirer les amas d’étoiles d’une des plus grandes villes du monde était l’un de ces plus beaux spectacles — avant même celui de mettre au monde —.
Certes, il faisait chaud et humide en plein mois de juillet et d’août et cela comparé au beau soleil radieux qu’elle pouvait avoir à Bordeaux ou à Paris à la même période. Les quelques degrés de différences étaient supportables malgré ce qu’elle aurait pu penser. Kyanite avait très vite abandonné l’itinéraire proposé par l’agence, il n’abordait pas les passages intéressants. Elle souhaitait connaître le passé d’un pays — et non pas les attrapes touristes débiles —. Ainsi pendant moins de deux mois, la jeune fille visita des villes comme Osaka, Tokyo, Fuji, Kobe et Hamamatsu.
Fin août, elle rentra dans la région parisienne sous ordre de sa mère.
Informations complémentaires : Théoriquement, j'ai corrigé toutes les fautes. Le problème essentiel qui s'impose à moi c'est la cohérence de la fiche. Je connais ma fiche sur le bout des doigts, mais des administrateurs me disent qu'ils ne comprennent pas certains passages alors pour eux c'est 1 + 1 = 3 alors que pour moi c'est 1 + 1 = 2... Donc j'aimerai un petit coup de patte sur ma présentation d'un point de vue compréhension, si vous trouvez des fautes au passage soulignez en gros taille 40 o/ Merci de votre aide !
Edit : Personnage qui irait dans un forum à moitié fantastique avec un sérieux réel... Vous pouvez voir ce personnage comme ayant une possibilité de personnage réelle de 2016. (Surtout pas comme un personnage de médiéval ou de punk ou néko)
Dernière édition par Sydeale le Mar 8 Mar 2016 - 19:03, édité 4 fois