Critique dialogue l'Aube des Mondes

Aube des Mondes a écrit:Le monde naquit il y a de ça bien longtemps, au commencement il n’était que glace et feu ainsi que chaos. De ce chaos naquit le premier Dieu d’Arcaëlle : Özan, Divinité chaotique et malfaisante. Il est dit qu’il se créa lui-même. Souhaitant connaître les limites de ses pouvoirs, il engendra Thaä’Han. Thaä est le Dieu créateur, celui qui insuffla la vie aux autre Divinités. Naquirent ensuite la faune, la flore et les arcaëlliens. La force animant les êtres vivants de ce monde est le fluide, l’essence de la magie. Chaque Dieu créa sa race humanoïde et, pour ne pas échapper à cette œuvre de création, le Père du Monde donna naissance à deux fils. Mzékils’Han et Tahora’Han, pères de deux races cousines. Lorsque le monde s’éveilla et que les créatures s’émerveillèrent, aucune race ne songea à prendre le dessus sur les autres. Du moins, lors des premiers battements.

Bien des années s’écoulèrent avant qu’un Empire ne voit le jour, un Empire gouverné avec sagesse par l’un des descendants de Tahora’Han. Les cycles passèrent, le monde changea. La première guerre éclata. Lorsque la dernière bataille fut livrée, Arhnt l’Impur monta sur le trône d’Arcaëlle s’autoproclamant Dieu-Empereur. La lignée Mzékils’Han prit le pouvoir. Ce furent de sombres années de tourmentes et de décadences. Il est fait mention d’une Élue, l’Enac, qui devait rétablir l’ordre. C’était là la prophétie.

Un peu plus de deux-cent années passèrent et de nouveau une guerre divisa et rassembla le monde. Les ennemis du passé devinrent alliés le temps d’un combat. Puis, lorsque le chaos cessa, le monde fut partagé. Naquirent alors le Royaume, fief des Tahora’Han, la Principauté, domaine des Mzékils’Han et la Damert’Ban, le havre des démocrates.

Tout semble aller pour le mieux mais, dans l’ombre, les adorateurs du Dieu Primaire Özan veillent à faire revenir le chaos. Ils se nomment les hayert'väal. Leur but ultime est d’ouvrir un passage entre les ténèbres d’Özan et notre monde.

Toujours dans l’obscurité, sur une île inconnue, les descendants des enfants enlevés et éduqués par le dernier dieu-empereur s’organisent. Nommés en un autre temps vaibïaën ou armes vivantes, ils vénèrent Morloc tel un Dieu puissant. Morloc qui, en réalité, est un esprit errant, ancien souverain d’Arcaëlle avant la chute de l’Empire. Leur chef, Fannÿ, serait l’Élue de l’ancien maître d’Arcaëlle.

Le Royaume, dirigée par une descendante de l’Enac, prolifère. L’agriculture, l’élevage et le bien-être des sujets est très important pour la jeune mzékils sur le trône. Amalÿ est une reine douce et clairvoyante.

Il en est tout autrement pour la Principauté qui, plus que jamais, renforce ses lois et continue de respecter les dogmes de l’ancien Empire. Ainsi, avoir des esclaves n’est pas illégal. Le Prince régent reste cependant ouvert à la discussion malgré sa dureté de caractère.

Du côté des lykosim, l’Alpha cherche à tout prix à garder le pouvoir. Quitte à devenir une dictature où le peuple souffre de mille et un maux. Grand nombre de citoyens prennent des navires pour les continents non-affiliés ou le Royaume.

Malgré tout, la vie continue et beaucoup semblent ignorer ce qui se trame dans la noirceur de la nuit. Le commerce entre les états est florissant, l'agriculture ainsi que l'élevage ne se sont jamais aussi bien portés.

Tout peut encore basculer et, peut-être, grâce à toi Invité... Je voudrais tant y croire. Alors, prends tes armes, monte en selle et rejoins-nous vite. Il ne manque plus que toi.