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Courbe - Subterfuge - Mécanisme - Tungstène - Ruisseau - Feuillage
- Texte 01:
- Mon nom est Richard. Richard Lézard. Jusque là, rien de particulier. Oui mais voyez-vous, ça ne s'arrête pas là. En effet, je fais partie de la noble race des Geckos, et c'est bien connu, les Geckos sont les plus beaux. Je ne fais naturellement pas figure d'exception, contrairement à mon frère.
Il y a peu de temps, j'ai rencontré une femelle de mon spécimen, à la courbe corporelle délicieuse, à la queue très longue et aux écailles miroitantes, bref, tout à fait à mon goût. Je me suis donc approché d'elle puis ai commencé à lui faire la cour. Cependant, l'insolente, insensible à mes innombrables atouts, s'est carapatée sur la roche la plus proche pour se faire griller au soleil bien tranquillement. Il n'y aurait pas eu de problème, si ce gros caillou ne s'était pas révélé être du tungstène. La couleur de cette matière minérale est noire comme l'ébène, elle absorbe tellement la chaleur, que lorsque vous vous y allongez, votre axe ventral frémit de bonheur. Nombreuses sont les rumeurs qui disent avoir vu untel semblant jouir sur ce plateau très prisé.
Alors, je suis devenu furieux. Non seulement, cette lézarde me repoussait, mais elle occupait également tout l'espace sur l'unique parcelle de tungstène à une centaine de mètres à la ronde ? Cette injustice était inadmissible. Je suis donc allé pleurnicher auprès de mon adorable jumeau que j'aurais bien aimé noyer dans le ruisseau quand nous étions bébés. Je n'avais pas été loin, d'ailleurs.
Celui-ci me proposa de chasser l'intruse par, dit-il, « un subterfuge infaillible ». Nous nous dissimulâmes derrière les feuillages. Là, nous grimpâmes tous les deux sur une des jeunes pousses afin d'accidentellement faire de l'ombre sur la demoiselle. Le mécanisme eut un franc succès, l'égoïste proféra mille injures envers le vent qu'elle accusait, puis elle partit à la recherche d'un nouveau petit coin de paradis. Je descendis, fier de ma réussite, et non de celle de l'inconnu qui était venu avec moi, puis m'étendis de tout mon long sur la pierre tant convoitée.
- Texte 02:
- Il faisais froid dans le territoire de Talurne. Ce monde était gouvernait par des machines, le monde lui même étant juste fait d'engrenages. On pouvais voir cependant au loin des collines formant des courbes pour laisse passer les gens. A la frontière de ce monde coulait un ruisseau, gelé en hivers, ombragé par des feuillages blancs et rosés. Mais de près on voyait une usine avec des tas de mécanismes de sécurité pour ne laisser y entrer personne à part ce petit ruisseau qui redonnait à la nature tout son éclat, malgré les déchets de tungstène flottant à sa surface. Les territoires avaient peur que ces déchets n’altèrent ce paysage aux feuillages majestueux. Mais ce ruisseau serait-il un subterfuge pour venir dans les royaumes voisins ?
- Texte 03:
- « Il existe un temps, court soit-t-il ou il faut foncer, ne pas se poser de questions. Ce moment est arrivé... »Etrange affaire.C'est dans un poste de police que débute mon histoire, dans le bureau de mon supérieur, un homme respecté, par son courage et sa loyauté.
« On entendait le fracas de la pluie, les vitres martelées par ce début d'ouragan semblaient pouvoir exploser à tout moment. J'avais été convoqué pour une affaire qui semblait tourmenter l'Inspecteur Storm. En simple inspecteur de police judiciaire, je me demandais à ce moment précis, si j'avais quelque chose à avoir dans cette histoire. Trois coups secs. TOC, TOC, TOC. La porte s'ouvrit sur un petit bureau de bois, une vague odeur de tabac se faisait sentir. Mon supérieur, l'Inspecteur Storm, était assis sur une chaise de bureau. Je le connais, sa mine inquiète et déconfite n'annonçait rien de bon. S'gneur non, rien de bon...« Inspecteur Wolm, vous voici. Vous êtes sûrement en train de vous interroger sur votre implication dans cette affaire et bien pour vous répondre, je dirais qu'il y en a ...aucune! » s'exclama-t-il une fois que je fus assis sur une chaise. « Si j'ai fait appel à vous, c'est que vous êtes habiles en subterfuges. Vous nous serez d'une grande aide pour cette affaire. » un faible sourire ce dessina sur ses traits sévères.
- « Je serai honoré de pouvoir vous être utile Monsieur Storm, mais je crains de ne pas savoir en quoi consiste cette si mystérieuse affaire. » l'Inspecteur Storm me regarda d'un air étonné, au bord de l'effrayamment. Il se pencha doucement vers moi et dit:
- « Je croyais pourtant vous l'avoir fait savoir! C'est Mademoiselle Duval qui a déclaré son mari, le Caporal Duval disparu, il devait rentrer chez lui le jeudi 14 Mai 1999 après une mission dans un village perdu, il n'ait apparemment pas rentré. Nos agents sont partis jeter un coup d'œil sur le lieu de la disparition et il se trouve qu'ils n'aient trouvés aucune issue praticable pour pénétrer dans celui-ci. »
- « Etrange affaire en effet, je me rends immédiatement sur les lieux ! De qui aurais-je besoin pour mener à bien cette affaire Inspecteur Storm? » j'étais à ce moment légèrement inquiet de l'importance de cette mission. Un Caporal a disparu! Un membre important de l'armée.
- « Je vous ferais conduire cinq de nos meilleurs agents sur les lieux, partez de suite, cette affaire passe en priorité pour le moment, vous abandonnez votre affaire de vol à l'arme blanche pour celle-ci. »
J'attrape d'une main le plan pour me rendre sur les lieux de la disparition et d'un salut poli et respectueux de la tête, je me retire du bureau. Je me dirigeais à présent vers le porte-manteau posé dans mon petit bureau, j'enfile le plus rapidement possible mon uniforme et m'engagea sur le parking. Il restait une dernière voiture de fonction, celle d'un collègue qui était tombé malade, la mienne... je n'en avais pas. Les clés étaient posées sur le contact, étrange. Enfin, je démarre en trombe et élance ma « monture » à vive allure vers les lieux de la disparition. Une boule semblable a un boulet de canon se forma dans mon estomac, c'était une grosse affaire dont l'Inspecteur Storm m'avait confié, il ne fallait en aucun cas échouer.
A mesure que je m'approchais du village soit disant perdu, le feuillage se faisait plus dense autour de moi, j'allais bientôt déboucher sur cette fameuse entrée impraticable. Puis les courbes d'un ruisseau se firent apercevoir. En effet, celui-ci entourait des murailles de tungstène, ce village possédé une vraie muraille de défense, empêchant toute personne de ne pénétrer. Ils avaient utilisé de lourds moyens dite donc... S'gneur je m'en vois tout étourdi! Les premiers agents qui avaient été envoyés ne s'étaient pas trompés, il était impossible de pénétrer dans le village, sauf par moyens aériens.« Il n'ait jamais impossible de pénétrer dans un village...comment faisaient les habitants autrefois pour entrer et sortir?! Il doit forcément y avoir un mécanisme ! »
Je sortis de la voiture et commença à observer la muraille. C'est inhumain. Comment les habitants de cet ancien village avaient réussi à faire de ce métal une muraille?! De la pierre S'gneur je vous dirais d'accord, du bois, d'accord aussi, mais du tungstène, c'est impossible!! Comment l'armée avait-elle réussi à pénétrer?! Sûrement grâce aux hélicoptères... »
Vous ne serez pas la suite de l'histoire mes chers amis, car moi-même je ne la connais pas. Ma mémoire a effacé les derniers souvenirs que j'ai de cette affaire là. Après avoir essayé de trouver une explication logique et rationnelle à tout cela, il s'est passé une chose. Je vous laisserai faire vos suppositions, mais je ne me souviens plus. Je me suis retrouvé à l'Hôpital Saint-Glinglin, sans aucune explication. C'était l'affaire la plus étrange de l'histoire. Elle reste encore dans le dossier des enquêtes « Non résolues ». Aujourd'hui, 62 ans se sont écoulés comme du sable, je n'ai rien vu venir, je suis vieux et périmé, mes 96 ans me pèsent sur le dos. Mais je tenais absolument à vous faire part de cette histoire, peut-être que vous réussirez à effacer l'ombre qui plane sur l'enquête et mettre les points sur les i.Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
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Dernière édition par A-Lice le Mar 19 Mai 2015 - 18:46, édité 1 fois