Oyé oyé!
L'heure des votes est enfin arrivée, avant de vous montrer ces mystérieux textes, un petit rappel du thème s'impose afin de vous mettre dans le bain
Le thème proposé ce défi était le courage, rien n'était imposé les participants étaient libres sur la forme, sur le thème, sur le nombre de mots la seule condition à respecter était d'inclure quelque soit-elle l'expression du courage. Je ne vous fait pas patienter plus longtemps je vous demande d'applaudir les créations des deux participants
Sur ce à très vite matelots
L'heure des votes est enfin arrivée, avant de vous montrer ces mystérieux textes, un petit rappel du thème s'impose afin de vous mettre dans le bain
Tout tourne autour d'un sentiment donné.
Là, pas de thème imposé. En revanche il faudrait respecter le sentiment imposé par l'animateur. S'il balance : émotion. Il faudrait essayer de faire un rp évoquant au mieux l'émotion. S'il balance : Colère, la même chose. Tout le reste est libre aux joueurs.
Là, pas de thème imposé. En revanche il faudrait respecter le sentiment imposé par l'animateur. S'il balance : émotion. Il faudrait essayer de faire un rp évoquant au mieux l'émotion. S'il balance : Colère, la même chose. Tout le reste est libre aux joueurs.
Le thème proposé ce défi était le courage, rien n'était imposé les participants étaient libres sur la forme, sur le thème, sur le nombre de mots la seule condition à respecter était d'inclure quelque soit-elle l'expression du courage. Je ne vous fait pas patienter plus longtemps je vous demande d'applaudir les créations des deux participants
- Premier texte:
- "Je vous le dis tout net, je ne suis pas de la génération Peace & love. Je suis de celle qui parcourt ses SMS d’emoticons en oubliant de sourire, qui regarde placidement un film d’horreur en s’amusant à compter les faux raccords pour se consoler de la nullité du scénar, qui se fiche royalement de ce que vous pensez parce qu’elle a compris bien avant d’avoir quinze ans que tout le monde se fichait royalement de ce qu’elle pensait.
Je suis un exemple vivifiant de cynisme et d’indifférence. J’ai tout vu, tout connu, tout vécu, et le reste, je l’ai vu sur Netflix. Je nie l’existence de tout ce qui ne rentre pas dans le cadre verni de ma vision des choses, et sans une once de remords, je préfère vous prévenir qu’elle est limitée. Je parsème mon quotidien de débats abscons et futiles, je joue les trolls, et je partage tout, sauf ce que je pense vraiment. Des fois que cela pourrait se retourner contre moi, des fois qu’on oserait me poser une question et me demander de me battre pour mes convictions… Franchement, évitez-moi cette peine, j’ai mieux à faire dès qu’il s’agit de perdre mon temps.
Heureusement, nous vivons à une époque où l’on ne manque pas de raisons de s’indigner. Tout est outrage, tout est absurde, et j’en appelle au meurtre au nom de toutes les grandes causes de ce monde. Lutte contre les fake news, appropriation culturelle, tour de poitrine de la dernière starlette en vogue, égalité des sexes, la violence dans les jeux vidéos, extrémismes divers et variés… J’ai l’embarras du choix pour me donner bonne conscience, pour glisser sur mon compte Twitter une triste répartie qu’on partagera à l’infini, avant de l’oublier au milieu de mes selfies narcissiques.
Egoïste ? Non, indifférent. Pire, désabusé. Je reste assis dans le métro, les yeux rivés sur mon smartphone pendant qu’on rackette celui de mon voisin. Je rigole aux blagues salaces d’un de ces porcs que l’on dénonce « en m’disant ch’uis dégueu, mais ch’uis pas dégueulasse ». Je passe à côté des mecs qui crèvent dans la rue, et je détourne le regard. Après tout, je suis en retard. Je compatis, croyez-le, mais ça me ferait franchement mal de l’avouer. Sauf sur un coup de tête, dans un podcast, avant de le supprimer si ça ne plaît pas aux abonnés.
Et moi qui crève d’envie qu’on me remarque, qu’on me voit pour ce que je suis, qu’on perçoive que je bouillonne de rage comme tout le monde, je me tais, je m’efface, je me fonds dans la masse. Vous comprenez, je ne veux pas prendre de risques. Je ne suis pas un idéaliste. Le courage est mort. Vive le courage de l'admettre ! J’ai cessé depuis longtemps de croire que cela pouvait faire la différence.
Et vous ?"
- Deuxième texte:
- On vie notre vie confortablement, un train de vie monotone et régulier, notre cercle de confiance. Peu à peu une routine s'installe et cela nous convient très bien. Seulement, parfois, des événements se produisent sans que l'on puisse trop comprendre pourquoi mais on y fait face sans se poser de questions. Un jour, notre vie bascule, un événement se produit et cette fois-ci, on est démunit, on ne sait que faire ni que penser et enfin on comprends que quoique l'on fasse, on ne peut rien y faire.
"On m'a annoncé ma maladie il y a peu, c'est cet événement là dont je vous parle, cet événement qui survient quand on ne s'y attends pas, quand on est confiant parce qu'on est plongés dans nos vies, bloqués dans notre routine. Rien n'y prépare, rien n'y protège, on doit seulement faire face et subir. On m'a annoncé mon cancer, je pensais que ça arrivait qu'aux autres, que moi, maternée dans ma bulle, je n'étais pas soumise au danger. Je me trompais sans nul doute. Celui-ci me narguait, faisant tanguer mon existence entre le doute et la peur, il me narguait, avec un putain de sourire narquois.
Pendant des mois j'ai pût observer des visages peinés, des visages attristés. Je n'étais ni dupe ni idiote alors j'ai remarqué sur les visages totalement décomposés, que mon deuil venait de commencer. Les médecins étaient sceptiques, ils ne le disaient pas mais je le lisais au travers de leurs yeux, ils me regardaient avec un air désolé, ils me posaient des tonnes et des tonnes de questions tout en essayant de me rassurer, comme s'ils savaient que ma mort allait approcher.
J'ai alors fini par les croire, me dire que je n'en étais pas capable, que la maladie prendrait le dessus. Peu à peu, je me laissais me regarder mourir à petit feu. Nous pouvons être renversés par des voitures à n'importe quel moment de notre vie, on peut mourir d'étouffement ou d'une crise cardiaque, mais là, c'était différent, je me voyais mourir et cette idée me rendait malade.
A ce moment là de ma vie j'avais totalement perdu espoir, comment, pourquoi? Encore aujourd'hui je ne sais pas. C'est tous ses visages endeuillés qui m'ont fait chavirer du mauvais côté. Je n'avais pas le courage de faire affront à ma maladie, de lui dire "Je te défis, tu ne m'auras pas, je n'ai pas peur de toi" c'était bien au-dessus de mes forces, allez savoir pourquoi.
On m'a plongé dans des comas, j'étais overdosé de morphine, je souffrais beaucoup, énormément, à la folie. Un jour ma fille est venue me voir à l'hopîtal, j'étais fatiguée alors je n'avais pas eu le courage d'ouvrir les yeux même si l'envie de la voir brûlait en moi. J'ai entendu ses sanglots, je pouvais perçevoir ses larmes, je sentais au plus profond de moi la tristesse qui l'a rongé. A travers quelques hoquets elle m'a dit:
"maman...tu as peur de l'avenir, du destin, de comment tu vas devenir, de ta future vie? je te demande ça parce que je ne te vois plus sourire, veux-tu encore te battre? je le vois bien que tu te laisses abattre, la vie n'est donc pas assez belle ? tu sais pourquoi je te dis tout ça maman? parce que je t'aime et que je veux que tu restes alors s'il te plait,je t'en supplie, je t'en conjure bat toi, relève toi, combat tout ça..."
Sa voix tremblait et était à peine audible, mais ces paroles avaient retentits dans ma tête et se répétaient comme des échos. Un frisson m'avait parcouru le dos, je me rappelerais chaque jour les émotions qui m'ont traversés à ce moment, un sentiment de tristesse profond, et une lueur d'espoir.
Voyez mes chers amis, les paroles de ma fille m'ont fait réfléchir, j'ai appuyé sur le bouton de mon lit d'hopital, l'infirmière est venue, je lui ai demandé de m'emmener prendre l'air, chose que je n'avais jamais fait avant. L'infirmière était surprise mais elle a finalement accepté, nous sommes donc sortis dans le parc qui bordait le centre. Je me rappelle que le soleil m'avait d'abord ébloui, puis que les rayons et la chaleur de celui-ci en contact avec ma peau m'avaientt terriblement manqués, sachez que cela me faisait un bien fou.
J'étais décidée, pour ma fille, pour moi, à vivre ou du moins à survivre, j'avais été lâche, j'avais été cruelle alors il fallait impérativement que je me ressaisis.
C'est ainsi que tous les jours je demandais une balade dans le parc. Chaque jour, je marchais un peu plus dans le parc, je restais un peu plus longtemps, j'allais donner du pain dur aux canards. Les infirmières étaient impressionaient par mon courage, elles me faisaient des sourires pleins d'espoir et c'est ainsi que, peu à peu le sourire et ma joie de vivre me sont revenus. Voyez, les petits gestes font les grands pas.
Enfin, les médecins ont déclaré au bout de deux mois d'enfermement que j'étais de nouveau apte à retourner chez moi. Au début je restai dans mon lit, puis petit à petit je suis allée dans le salon, profiter de la vie familliale, puis après je suis allée dans la cuisine pour faire à manger, je suis ensuite partir sortir le chien en compagnie de mon mari, une petite balade mais une grande délivrance. Puis un jour je suis sortie faire les boutique avec ma fille, je sortais de plus en plus, je voyais de plus en plus de monde et j'avais de plus en plus le sourire, je voyais de plus en plus de visages, des visages pleins d'espoirs.
J'ai vaincu. j'ai gagné.
Et aujourd'hui je suis là pour vous écrire et vous dire que quoiqu'il arrive, il faut toujours se battre, qu'il faut être courageux face aux événements boulvesants, aujourd'hui je suis faible mais hors de danger. La réussite est faîte de petites choses, de petites actions, d'un peu de volonté et de beaucoup de courage, alors ne reculez devant rien, vous êtes capables, et n'en doutez jamais. "
→ Vous aurez 10 jours pour voter donc jusqu'au 18/02
→ On compte sur vous pour voter pour votre texte préféré et éventuellement donner vos avis
→ On compte sur vous pour voter pour votre texte préféré et éventuellement donner vos avis
Sur ce à très vite matelots
Dernière édition par Auryana le Sam 14 Avr 2018 - 14:06, édité 2 fois