Hey !
J'aurais besoin de votre avis sur une annexe pour mon forum, sur son intérêt mais surtout sur sa cohérence. Mon forum se passant en 2045 (pour me laisser plus de marge de manoeuvre niveau politique et distorsion de l'histoire, pour ne pas être trop futuriste non plus), j'ai peur soit d'aller trop loin et de créer un truc sans queue ni tête, soit d'aller trop près et de faire une annexe infiniment plate et inutilement longue. Cette annexe porte sur le traitement, le statut des Supers, leur histoire dans plusieurs pays du globe. A la suite, je mets le contexte en spoiler (parce qu'il serait difficile de juger l'annexe sans le connaître mais j'ai déjà eu des avis dessus) et ensuite le début de l'annexe. Je posterais la suite petit à petit pour chaque "groupe" de pays. N'hésitez pas à être dur(e)(s), je suis faite d'adamantium héhé. N'hésitez pas à me donner vos propres idées sur la question: il s'agit donc d'imaginer notre monde si les Supers avaient réellement existé, la distinction entre super-héros et vilains est donc basée dans un terme légal (si vous enfreignez ou non la loi). Robin des Bois et Spiderman auraient été des super-vilains à Copenholm.
- contexte:
- ▬ Contexte ▬
Copenholm, 2045Heinrich Bloom a écrit:Tout part en vrille Buddy, ils prennent des identités secrètes Buddy, DES IDENTITES SECRETES ! Ma femme de ménage porte un costume de cuir et veut que je l’appelle Wondersoap, elle a perdu la tête ! En même temps elle contrôle le savon, je ne peux rien lui dire. Ma maison est toute propre.
Les Supers, ces personnes ayant développé un « super pouvoir » qui dépasse les capacités humaines naturelles, avaient déjà transfiguré le monde depuis une centaine d’années, mais depuis 2015 certains de ces Supers ont décidé de dissocier leur nom de leur pouvoir en se dissimulant sous le masque. Sans, ils ne sont qu’homme parmi les hommes et rien ne doit les distinguer du citoyen ordinaire, mais lorsque le temps vient, lorsque le visage se couvre, ils redeviennent ce qu’ils sont : des Supers. Certains pourtant n’auraient pas besoin de cette identité secrète, ils sont boulangers ou jardiniers mais souhaitent pratiquer leur métier masqué. Et c’est bien leur droit. Le lobby des Supers, notamment la WBSH (La ligue pour la préservation de l’anonymat des Supers « Wanna Be a Super Hero ») a été au-devant de la scène médiatique depuis des années, ils ont réussi à obtenir pour les Supers un nouveau droit, le droit de ne pas se dévoiler, le droit de posséder une identité secrète. Pour se protéger, disaient –ils, contre les préjugés et les regards obliques, contre les ennemis et les jaloux, contre la méfiance et la crainte. Mais aujourd’hui, certains individus profitent de cette situation pour commettre petits larcins et grands méfaits, ce qui n’est pas au goût de tous. Même arrêtés, ceux-ci peuvent garder leur anonymat jusqu'à l'annonce de leur culpabilité, ainsi beaucoup s'enfuient ou profitent d'une erreur judiciaire pour ne jamais être condamnés. Beaucoup de Supers, à l'inverse, ne comprennent pas cet engouement pour le mystère et décident d’utiliser leur don au quotidien et aux yeux de tous. Ils s'exposent alors à diverses réactions de la part de la population.
Alors, toi Super, toi citoyen, dans quelle voie décideras-tu de t’engager ?
Un grand pouvoir implique-t-il nécessairement de grandes responsabilités ?Copenholmla ville des Supers
Copenholm est une grande métropole se basant la côte Est des Etats-Unis. D'origine modeste, elle concurrence aujourd'hui les plus grandes villes américaines. Sa population est l'une des plus cosmopolites du territoire, elle accueille un grand nombre d'étrangers du fait d'une attractivité toujours croissante. Cette importante émigration s'appuie sur une grande facilité d'accès au territoire américain impulsée par la loi sur l'émigration de 1995, loi établie dans le but d'attirer les Supers étrangers sur le sol américain. L'Etat dans lequel s'inscrit Copenholm, Etat qui a décidé de ne pas divulguer son nom en invoquant le droit des Supers c'est à dire qu'il ne veut pas briguer votre imagination possède un système législatif semblable à celui de la France actuelle. "What the fuck ?"dirait nos amis américains
Copenholm est la plaque tournante de l'argent. Voilà une trentaine d'année qu'elle a dérobé à Londres sa place de capitale boursière du monde, qu'elle a subtilisé à New York toutes les activités financières des Etats-Unis. Les banques, les bourses, les activités connexes de la finance ont toutes un siège à Copenholm. Elles prolifèrent à l’est du quartier Nord, modelant le paysage de ces immeubles toujours plus hauts, de ces restaurants toujours plus chics, de ces boutiques du luxe ostentatoire et de ces limousines aux vitres teintées. Pourtant Copenholm a deux visages. Celui qu'elle dévoile le plus facilement est miroitant et prospère mais la finance sélectionne ses territoires, depuis longtemps elle a délaissé le Sud ouest de la ville. Le Sud se gorge d'une population plus pauvre, il cache en son sein des activités illicites diverses et se pare du titre de repaire des Super-vilains. Au-delà de ce manichéisme, de cette opposition brutale entre ces deux quartiers, Copenholm a diverses facettes et chacun de ces quartiers a ses caractéristiques propres. Toutes les classes sociales ont leur entrée à Copenholm. Copenholm, capitale de l'argent, est à l'image de sa population: plurielle.
A toi de choisir ta destinée.
Jeune padawane
J'ai déjà eu des avis sur:
- statut des supers aux Etats-Unis:
- En général
1945 : l’année marquant l’apparition des Supers? Bien davantage une convention qu’une réalité tangible, cette date est sans cesse remise en cause par les historiens modernes. Certains vont jusqu’à considérer des personnages historiques exceptionnels comme Jésus ou Gengis Khan comme les premiers représentants de ce pan peu ordinaire de la population. Au début des années 2010, une grande polémique éclata ainsi à propos des « pouvoirs » de Jésus, sujet encore brûlant à l’heure actuelle.
Pourtant leur existence ne fut reconnue que bien plus tard, la majeure partie des pays l’officialisa dans la première décennie du deuxième millénaire. (2000) car leurs frasques et leur recrudescence ne pouvaient plus être cachées aux yeux du public. Depuis 1945, leur nombre s’était ostensiblement accru, ainsi l’on pense qu’un demi-siècle seulement a suffi pour multiplier leur nombre par cent.
Les pays ont réagi très différemment devant le "problème" que représentait cette nouvelle classe. Entre légifération agressive, répression inavouée, appui financier …. Pas un ne traite et n’encadre les Supers de la même façon. Au milieu de ce tohu-bohu, les Etats-Unis semble un havre de paix de façade, ses lois figurent en effet parmi les plus clémentes et permissives à leur sujet. De plus, la plupart des citoyens utilisent l’appellation de « Supers » pour qualifier ces personnes aux capacités extraordinaires, ce qui semble somme toute banal mais qui a toute son importance. En effet, la plupart des pays utilisent le terme de « méta-humains », terme jugé plus neutre, mais beaucoup y préfère les termes « mutants », « anormaux », « anomalies », quand d’autres, jugés comme des illuminés par leurs voisins, les qualifient « d’évolués »
La préférence des citoyens américains pour le terme « Supers » démontre donc une certaine considération à leurs égards et s’explique en grande partie par l’histoire culturelle américaine.Petit zoom sur l'histoire des Supers aux États-Unis
Les comics, avec leur multitude de super-héros, ont énormément influencé le traitement des Supers aux États-Unis. Ils sont l'élément fondateur de cette innovation législative qu’est le droit à l’identité secrète.
Ces bandes dessinées particulières sont apparues peu après le début du vingtième siècle. Beaucoup supposent d'ailleurs -à tort ou à raison, qui sait?- que les créateurs de ces super-héros en tenues moulantes connaissaient l'existence des ces personnes aux capacités extraordinaires. Les comics vont peu à peu prendre une place considérable dans la culture du pays. Ils deviennent une arme de l'imposition culturelle des Etats-Unis sur le monde, comme peuvent en témoigner le nombre toujours croissant des films dérivés de ces bandes dessinées. D'ailleurs, pour la petite anecdote, en 2045 nous en sommes déjà au 17ème film sur les aventures des X-men (je vous rassure, le personnage de Wolverine a quand même fini par lasser le public, pour le plus grand bonheur des cinéphiles ayant de l'espoir pour le genre).
En 2000, les Etats-Unis sont le premier pays à reconnaître officiellement l'existence des Supers, entraînant alors un mouvement plus ample de reconnaissance à l'échelle mondiale. Cependant les mots de Bush sont anxiogènes, hésitants. Les Supers sont-ils des ennemis ou des amis de la civilisation ? Vont-ils apporter progrès ou désolation ? Vont-ils déstabiliser le pays, le traînant dans le chaos ? Son discours affuté semble à double-tranchant: que l'on soit confiant ou apeuré, il nous conforte dans notre idée.
Partout dans le monde, les Supers vont faire débat. Certaines de leur capacité vont effrayer la population lambda, d'autres vont y voir un signe de progrès et une aide bénéfique pour l'avenir de l'humanité. Dès lors, au sein des Etats-Unis commencent à se former divers lobbys, des groupes de pression voulant défendre les intérêts des Supers. Ou au contraire, exulter cette méfiance à leur encontre. L'un des plus puissants, reste et restera la WBSH (La ligue pour la préservation de l’anonymat des Supers « Wanna Be a Super Hero »). Elle proposa une solution très simple afin de limiter les conséquences de la discrimination sur la vie des meta-humains : celle de pouvoir endosser une nouvelle identité, une identité secrète, à l'instar de ces héros bariolés dont ils avaient dévoré les péripéties.
Georges Bush fut très réticent devant cette proposition mais son successeur, Barack Obama y vu une opportunité très intéressante qu'avait déjà pressenti Bill Clinton. Ce dernier sentait que le monde n'était pas prêt à connaître l'existence des Supers mais comprenait à quel point ils pouvaient être source de richesses, d'un développement plus aisé, d'une aide salutaire à moindre coût. Ainsi il ouvrit davantage les frontières grâce à la loi sur l'immigration de 1995, loi qui autorisait des gens aux "aptitudes particulières" à entrer sur le territoire. Peu avait alors compris le motif sous-jacent d'une telle clause. Elle fut d'ailleurs remise en cause sous le mandat de Georges Bush, notamment à cause des attentats du 11 Septembre. Il la limita certes, mais laissa la porte ouverte aux personnes pouvant prouver avoir un pouvoir utile à la grande nation américaine, donnée qui fit jaser grand nombre de médias internationaux. L'ombre des attentats se dissipa peu à peu, permettant alors à Obama d'élargir les termes de la loi sur l'immigration.
En 2015, le congrès américain vota en faveur du droit à l'identité secrète. Le débat avait été houleux mais finalement, le battage médiatique opéré par les lobbys, la répression violente que subissaient les supers dans certains pays ou l’aide qu’ils commençaient à apporter dans d’autres, avaient achevé de convaincre une grande partie de la population de la nécessité de cette loi. Seulement le masque qui bandait les yeux de ces héros ordinaires, bandait aussi ceux des criminels. Les tensions commencèrent à gronder, et ce ne fut que le commencement…
- version simplifiée Europe:
- EUROPE
L’union européenne a instauré une législation spécifique pour les Supers. Après le scandale de Frédérico Mastriocchi en Italie et de l’ancien président Ulrich von Fersen en Suède, l’union européenne a décidé de mettre en place un enregistrement obligatoire dans le registre des pouvoirs pour tout Super. Ces données peuvent être utilisées par la police et la justice mais demeurent confidentielles pour les citoyens lambdas. Les données ne sont pas transmises aux autres continents, seuls les pays de l’union européenne partagent leurs dossiers. Toutes les personnes disposant d’un pouvoir psychique doivent impérativement porter un bracelet annihilant. Les Supers ont l’obligation de participer à des cours de maîtrise de leur don jusqu’à ce qu’ils soient jugés aptes à en contrôler les excès. S’ils refusent d’obtempérer, ils doivent porter un bracelet annihilant et ce, quelque soit leur pouvoir.
- version détaillée Europe:
- EUROPE EN DETAILS
En 2020, en Italie, un jeune homme nommé Frédérico Mastriocchi utilisa son pouvoir d’électrokinésie comme tremplin pour l’édification d’une mafia toute puissante. Il commença par contrôler tout le système d’alimentation électrique d’Italie puis étendit son influence à divers domaines, dont celui du ramassage des ordures. Il réunit autour de lui les Supers les moins scrupuleux, fit pression sur les Supers les plus honnêtes disposant de pouvoirs intéressants qu'il souhaitait exploiter. L’Italie connut alors une période très trouble, la violence était omniprésente, à l'instar de la méfiance et des secrets.
En parallèle, en 2021, un étrange candidat, Ulrich Von Fersen fit une montée spectaculaire dans la politique suédoise. A la fin de cette année, il fut élu malgré son manque abyssal d’études et de programmes, ses mots seuls avaient un pouvoir fascinant, les foules étaient pendues à ses lèvres mais le sens de ses mots ne les atteignait pas. Ulrich von Fersen avait le pouvoir de l’influence, un pouvoir psychique presque hypnotisant. Après 6 mois de mandat, certains journalistes moins réceptifs commencèrent à alerter l’opinion publique. Von Fersen fut contraint de quitter le pouvoir et fut mis en détention, un bracelet annihilant à la cheville. Il réussit pourtant à manipuler un gardien qui le fit sortir. La Suède a alors financé de coûteuses recherches pour l'amélioration des bracelets annihilants. Elle en est même devenue le premier producteur mondial.
Ces deux affaires marquèrent l’opinion publique, d’autres encore ne firent que renforcer cette peur du Super et conduisirent à l’établissement d’une loi visant à protéger les citoyens. L’Europe se félicite d’avoir établi un cadre législatif qui limite les excès que connaît aujourd’hui les Etats-Unis. Cependant de nombreuses polémiques ont été lancées à la suite de divulgations de pouvoirs de citoyens. La clause, imposant l’enregistrement obligatoire de son pouvoir, est contestée; elle rappelle à certains un enregistrement qui conduisit à une funeste étoile jaune…
- version simplifiée amérique du nord:
- AMERIQUE DU NORD
Les Supers règnent en maître au Mexique. En effet aucune législation ne vient les entraver. Leur statut n’est pas même reconnu légalement. Un tribunal ne peut qu’avec difficulté reconnaître un pouvoir comme cause d’un délit. Le Mexique est aujourd'hui un pays gangréné par la mafia, son argent sale venant de la drogue, son système de peur et de violence. Il ne fait pas bon d'être un Super ayant un pouvoir assez intéressant pour attirer l'attention d'un des grands barons. Il faudra alors choisir: se soumettre ou mourir. J'entends ici participer docilement à une organisation mafieuse, ou être un des nombreux macchabées qui jonchent la forêt profonde . De plus, les relations avec les Etats-Unis n'ont jamais été aussi tendues, une suite d'évènements funestes a conduit une partie de la population mexicaine à haïr tout ce que représentent les américains, créant alors une vague différente de crimes: le terrorisme. ( Vous voulez incarner un mexicain ? L'explication détaillée ne sera pas facultative pour vous mécréants.)
Le Canada est un pays où il fait bon vivre lorsque l'on est un Super. La législation y est clémente, il n'y a pas d'enregistrement obligatoire ou de mesures visant à brider les pouvoirs des Supers. Cependant, pas d'identité secrète pour nos amis du pays de l'érable, et à la suite d'un délit, volontaire ou non, le bracelet annihilant est de rigueur. La population est plus tolérante qu'au sein des autres pays du globe (les canadiens sont des amours, l'histoire se devait d'être ainsi mwahaha) mais ne vous méprenez pas, il y reste des tensions assez fortes et des ennemis farouches des méta-humains.
- version détaillée amérique du nord:
- LE MEXIQUE EN DETAILS
En 2015, certains éléments laissaient supposer le virage qu'allait entreprendre le Mexique, mais jamais on aurait pu imaginer que la situation s'envenimerait à un pareil niveau. Une croissance modérée mais régulière, une système d'exportation puissant vers les Etats-Unis, des progrès en terme d'éducation et de santé, le Mexique émergeait lentement mais sûrement, faisant figure de "leader" du tiers-monde. Cependant un écart très important de richesse entre les plus pauvres et les plus aisés, une corruption invasive, de petites mafias et de pénibles conditions de vie venaient noircir ce tableau prometteur. Le noircir jusqu'à l'entraîner vers une pénombre opaque en 2020. Cette année là, le pays connut une crise sans précédent. Les plus pauvres devinrent plus pauvres encore. Dans les coins isolés, déjà sous le joug de petits gangs mafieux, on intensifia la culture de la plante maudite, la coca. Peu à peu, de mains en mains, la plante était transformée en poudre funeste. De pots de vin en malins stratagèmes, celle-ci était acheminée vers les Etats-Unis.
En 2021, une voix s'éleva dans le paysage politique mexicain, celle de Joaquín Alonso Perez. Bien loin de pester contre le problème que représentait la drogue, il soulevait davantage l'abusif contrôle des Etats-Unis dans l'injuste alliance que représentait l'Alena, un accord qui permettait la libre circulation des biens. Des biens, oui, pas des personnes. Beaucoup de mexicains périssaient en tentant d'entrer illégalement sur le territoire, ou alors étaient jetés dans un train, retour au pays natal, et le cercle de leur vie de misère reprenait. Des multinationales millionnaires employaient des mexicains pour deux pesos la journée dans les maquiladoras. A côté de cela, il reprochait aux Etats-Unis un manque de fermeté concernant certains propos à l'encontre des migrants, ou même de la population entière. Suivez mon regard vers un certain Donald Trump, deux fois candidat à la présidentielle. Le fait que, par la loi sur l'immigration, les Etats-Unis "dérobaient" les talents mexicains et délaissaient tout un autre pan de la population qui ne leur était pas "utile", était aussi présenté comme une trahison dans la bouche de Joaquín Alonso Perez.
Perez avait un charisme fou, il murmurait à l'oreille des foules à défaut d'être très doué avec les chevaux. Il devint bientôt la personnalité politique préférée des mexicains. Seulement, six mois après sa grande ascension, il fut retrouvé mort. Criblé d'une balle dans le coeur. Propre et efficace. Bientôt la rumeur enfla et l'on attribua la parenté de l'assassinat à la CIA, la raison à une volonté de protéger les intérêts américains. En réalité, il est très peu probable que ce soit l'oeuvre des Etats-Unis, mais qui sait ? Qui s'enquiert de la vérité ? Pas une population blessée . La haine commença à s'insinuer dans le coeur d'une partie du peuple mexicain.
La crise continuant son chemin, ce qui n'était qu'une culture parcimonieuse de la coca, se transforma en une source de revenus essentielle. Bientôt les groupuscules s'organisèrent, s'étendirent jusqu'à former des ramifications profondément ancrées dans la société: des mafias plus puisantes que jamais. Les plus grands pontes de celles-ci comprirent alors quelque chose d'essentiel: oui l'argent créait le pouvoir mais le pouvoir, le vrai, celui qui fait jaillir des étincelles, qui domine les esprits, le pouvoir des Supers, lui, amène plus de peur, donc plus de pouvoir, plus de contrôle. Ils commencèrent alors à "recruter" les Supers disposant de capacités intéressantes, en leur proposant de grosses sommes d'argent, ou en menaçant leur famille. Et leur dire non était synonyme de grands sévices, souvent la mort, plus directe, plus marquante pour les autres que la simple torture.
La tête pensante de l'état fut gangrenée de membres peu scrupuleux, de Supers aux pouvoirs psychiques, souvent fidèles alliés des barons mafieux. Le gouvernement américain ne tarda pas à condamner le système qui s'était solidement mis en place, mais sa plus grande préoccupation était le fléau de la cocaïne qui faisait des ravages au sein de sa propre population. Terribles actions qu'ils entreprirent alors! Voyant que les sanctions économiques et les discussions diplomatiques n'enrayaient en rien le problème, les Etats-Unis décidèrent d'envoyer leurs forces armées. En 2030, des bombes s'abattirent sur les champs supposés de coca, sur les entrepôts supposés de stockage et de transformation, sur les hommes, les femmes, les enfants qui y travaillaient en secret. L'objectif des états-unis étaient de marquer le coup par une démonstration musclée, ils ne voulaient pas faire couler le sang, pas même celui des participants à l'entreprise maudite. Mais les informations ne sont pas toujours justes, les entrepôts pas toujours désert la nuit.... Et la haine, petit graine dans le coeur des mexicains, se mit à croître.
Le président des Etats-Unis s'excusa alors publiquement face à l'insistance d'une foule d'américains horrifiés. Cependant la mal était fait et les tentatives de contrôle des dérives du système mexicain ne furent pas stoppées. A la mafia toute puissante qui régnait en maître au Mexique, vint s'ajouter un nouveau problème pour les Etats-Unis: le terrorisme. "¡ Libere México! Nuestro país, nuestras decisiones" scande les hommes cagoulés, la gâchette à la main.
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- version simplifiée chine et russie:
- ASIE
La Chine n'a jamais officiellement reconnu l'existence des Supers. Pourtant, il n'est pas rare que des personnes disparaissent, celles-là même qui avaient démontré des capacités singulières... La plupart réapparaisse, le reste est intégré aux rouages militaires ou à des forces très "speciales", les dragons de jade. Toutes sont tenues au secret, elles ne doivent révéler ce qui s'est dit durant leur court séjour. En réalité elles ont été soumises à une série de tests: capacité physique, mentale, personnalité et pouvoir, tout votre être est scanné et évalué. Selon ces résultats, ils jugeront de votre utilité. Au cas où ils ne sauraient quoi faire de vous, vous rentreriez, une jolie excuse pour expliquer votre absence dans votre poche. Dans la cas contraire, sous un simulacre de proposition, il vous obligeront à intégrer l'armée ou les forces spéciales . Ces dernières sont composées des personnes jugées inutiles au combat mais utiles à la société, elles seront mise à disposition du gouvernement qui leur fournira des missions. Néanmoins la plupart des Supers acceptent avec plaisir d'intégrer l'un de ces deux services. En effet ils offrent une position confortable, les Supers seront particulièrement choyés par rapport à la population chinoise moyenne.
La Russie a suivit une voie similaire à la Chine. Seulement, au lieu de cacher sous un secret de polichinelle l'existence des supers et leur intégration forcée aux rouages du système, la Russie exhibe fièrement ce qu'elle appelle "le devoir de participation des méta-humains" à travers une propagande virulente. Dans chaque ville, un comité est chargé de recueillir et de vérifier toutes les dénonciations au sujet de présences de Supers. Une fois identifiés, ceux-ci sont envoyés dans un centre spécial afin de subir une batterie de tests. Jugés "utiles", que ce soit militairement ou pour la croissance d'un secteur en particulier, ils sont alors contraints d'intégrer les différents services. Il est connu de tous que refuser cette "proposition" est synonyme d'une mort rapide, la Russie ayant peur de la fuite de ces supers les plus puissants vers d'autres pays, notamment les Etats-Unis. Et cette peur ne cesse pas, car une fois intégrés, les Supers sont surveillés de façon très discrète : mise sur écoute de leurs appareils électroniques, filature lors de missions en dehors du territoire ...
(Je vais ajouter le Japon trèèèèèèèèèèès certainement. et pour la Corée du Nord ce sera: nous ne disposons pas d'informations sur le sujet )
Dernière édition par Youp le Jeu 19 Mai 2016 - 20:29, édité 6 fois