Du réaliste, fantastique et autres..

Au commencement de toute chose,

Seuls les Dieux coexistaient dans un univers de coton, de perfection et parfois d'ennui. Immortels, leurs journées étaient longues et sans intérêt. Affligé par le vide qui oppressait son épouse, l'un d'eux émit une requête au Dieu des Dieux. Qu'il trouve une idée pour offrir aux immortels de quoi s'occuper ! C'est ainsi que naquît sur un territoire vide de toute vie, les hommes.
Si au début, le Maître des Dieux n'avait doté ces êtres vivants que d'une seule chose, leur conscience, ses sujets en décidèrent autrement. Bien vite, dieux et déesses apportèrent à ces nouvelles créatures une attention importante. Certains, subtilement leur apprirent de nouvelles choses, d'autres se lièrent d'amitié avec ces humains pourtant bien inférieur à eux. Mortels et fragiles, beaucoup mourraient de maladie, de blessures. Une déesse qui n'avait jamais su supporter de voir le mal, offrit à une humaine le don de guérison. Son frère, jalousant ce fait, donna à un autre, le don de maitriser le feu dans ses mains pour se défendre.
C'est ainsi que les humains apprirent à subvenir seuls à leurs besoins, à cultiver, à se protéger, à chasser. Mais bien vite le Dieu suprême se rendit compte que ses semblables modifiaient sa création. Obligé d'établir des règles pour éviter que cela ne vient à se reproduire, il sermonna les créatures célestes, leur interdisant désormais d'intervenir auprès des humains. Leur seul droit ? Les regarder évoluer. Une activité qui finit par les désintéresser, le ciel oublia peu à peu cette civilisation. C'est ainsi que commence l'histoire d'Andorria !

Au l'aube du cinq cents soixante dixième printemps,

Andorria était devenue une province peuplée et enrichie. Les hommes avaient cultivé les territoires fertiles pour y faire pousser leurs céréales, à chasser le gibier pour se nourrir de viande, d'autres avaient développé des dons pour certains savoir faire, qu'ils appelaient métier. Au cours du cinquième centenaire, un homme dont la volonté écrasait celle de ses semblables avait peu à peu pris l'ascendant sur eux et s'était élevé comme Seigneur. Il gouverna avec fermeté, justice et honneur. Lorsque son règne s'acheva et vient l'heure pour ses fils d'hériter de ce pouvoir, il décida d'établir des frontières, délimitant des espaces plus ou moins égales. A son ainé, il légua le village centrale, le principal et le plus important qu'il nomma ???, à son second fils, il légua le territoire du nord ouest, situé sur les falaises escarpées, qu'il nomma Valéstrange, à son troisième enfant, il offrit le territoire du nord est, délimité par une chaine de montages, et s'étalant sur des kilomètres n'offrant que l'horizon à perte de vue. Bordeciel fût son nom. Au dernier, il confia le territoire du sud, nommé Villeblanche en raison du sable fin de ses plages. Bien sûr, afin que les princes ne profite pas de ces nouveaux présents pour s'en prendre aux uns ou aux autres, le souverain décréta que l'ainé serait le principal seigneur d'Andorria, qu'on l'appellerait Roi, et que ses descendants porteront ce titre après lui. Que les trois autres, seraient princes de leur région et devront allégeance et obéissance à leur ainé. Une organisation qui se perpétua au cours des centaines d'années suivantes.

En l'an mille trois cents cinquante,

La vie était paisible à Andorria, chaque royaume vivait en harmonie avec ses voisins, vivant du commerce, de ses ressources exploitables, de ses récoltes. Il faisait bon vivre ! A ???, il y a un peu plus de vingt années à présent, feu roi Elias, avait décidé de mettre en place un ordre de chevalier magicien. Mais pas n'importe quels prétendants pouvaient y avoir accès. Ces hommes et femmes devaient posséder dés l'enfance certains dons, qu'ils seraient amener à contrôler dans une école tenue par deux magiciens fidèles au Roi. Ces chevaliers seraient triés sur le volet, seuls les enfants montrant des aptitudes remarquables seraient admis. Valéstrange était quant à elle, réputée pour son amour pour les arts. Du barde aux peintres, toutes personnes souhaitant exploiter leur don pour un art allaient là bas. Le prince régnant étant lui même un habile poète. Villeblanche, le royaume côtier vivait principalement de sa pêche, et de ses ports. Habiles constructeurs de bateaux, les Villois aiment leur terre et ne les quittent souvent que par obligation. La région s'était également fait un nom, grâce à un ingénieux système d'irrigation pour leurs champs, leur permettant même de cultiver des rizières. Spécialité locale très appréciée des voyageurs. Bordeciel était le seul royaume qui ne possédait pas de spécialités culturelles ou nourricières propre, ses habitants, vivent au jour le jour, travaillant leurs champs, mangeant ce que la terre leur offrait. Ils s'adaptaient au changement de climat souvent capricieux. Ils vivaient simplement, sans artifices mais vivaient heureux. Bien sur, chaque royaume avait aussi ses chevaliers, hommes simples qui se distinguaient par la maitrise des armes. Autrefois soldat, adoubé pour des exploits remarquables. On pouvait aussi trouver des hommes et des femmes, possédant un don de guérison. Ils soignaient malade, blessures, grâce à une curieuse faculté de déceler le mal avec leurs mains. Quant aux magiciens purs, ceux qui étaient capables de faire des potions, lancer quelques sortilèges et surtout savaient lire les présages dans le ciel, ils se faisaient rare, et donc précieux. Les seigneurs s'en entouraient pour profiter de leurs judicieux conseils.

Mais cet équilibre est aujourd'hui menacé, secrètement des complots et des alliances se forment.. Qu'adviendra t-il d'Andorria et de sa vie paisible, vers où votre coeur balancera ? Seul vous, pourrez changer l'histoire !