EN COURS D'HEBERGEMENT/MISE EN PAGE, il se fait soir, ça sera fini dans la semaine!
La partie 2 du cursus photofiltre a pour but de vous faire découvrir le monde merveilleux de la couleur! Chaque étape s'attardera sur un des outils indispensables pour vous aventurer dans les réglages colorimétriques. Cette étape se propose de vous faire faire le tour des fonctionnalités du menu "réglages" qui regorge de petites pépites!
Le menu réglages contient à lui seul la plupart des outils qui nous seront nécessaires. La différence entre les versions de photofiltre est assez mince, je vais donc être plus succinte pour photofiltre 7 et studio.
Le menu réglages, c’est vaste. Nous allons nous intéresser en priorité à Luminosité/contraste, Teinte/saturation, Balance des couleurs et Correction Gamma. Et pour étayer notre propos, un petit avatar « nu », sans rien créé à partir de l’étape précédente du cursus dont nous allons modifier les couleurs !
Cet onglet vous permet de retoucher la luminosité & le contraste de votre création (ouais, j’aime enfoncer des portes ouvertes, ça me fait plaisir, pourquoi ?) En utilisant le sélecteur « couches » (entouré sur le screen) vous pouvez choisir quelle couche sera affectée, et mine de rien, cela change beaucoup de choses… Un exemple !
Concrètement, il n’y a qu’une chose à faire pour ces réglages : essayer. Une sélection de colorings vous permettra, à la fin du cours, de vous y essayer.
Cette fenêtre vous permet de retoucher teinte et saturation de vos créations. La teinte détermine la dominante colorimétrique de votre création tandis que la saturation influe sur l’intensité de la couleur. Les deux exemples qui suivent ne sont pas nécessairement les plus représentatifs de l’outil, mais il est, pour cet outil, assez important de bien choisir sa couche d’influence. Par exemple, si j’ai une création à dominante bleue mais dans laquelle subsistent des éléments violets que je veux ramener vers le bleu, il vaut mieux choisir la couche magenta de façon à ne pas agir sur le bleu déjà présent qu’on veut garder.
A nouveau, je ne peux que vous encourager à faire des essais !
La balance des couleurs se rapproche par certains égare de la teinte/saturation, puisqu’elle permet également d’influer sur les couleurs de l’image, cependant, le système est un peu particulier. Chaque couleur est mis en rapport avec une lumière, ainsi la couleur cyan s’oppose à une lumière rouge, la couleur magenta s’oppose au vert, et la couleur jaune est face à la lumière bleue. Si vous déplacez le curseur vers les couleurs, les zones sombres de votre image prendront cette teinte, si, au contraire, vous déplacez le curseur vers une lumière, ce sont les zones claires qui sont affectées. Démonstration :
J’ai tendance à conseiller de ne pas trop abuser des valeurs maximales des balances de couleur pour garder des teintes assez subtiles. Un « +100% » ou un -100% » a tendance à aplatir l’image et à dégommer des informations colorimétriques…
Je pense que l’exemple parle de lui-même !
Petite avant-dernière de cette série, la correction gamma permet de régler la clarté de votre image. De même, il y a la gestion des couches pour vous permettre de nouvelles aventures colorimétriques !
Notez qu’il est toujours bon de savoir l’influence que vous avez sur les couches. Si vous mettez une valeur inférieure à 1, la clarté de votre image diminue, dans le cas contraire elle s’accroît. Le nom de la couche indique quelle plage de couleurs vous allez affecter. Imaginons que je prenne la couche « bleue » (oui, j’aime le bleu !), si je mets 1,50 en correction gamma bleue, la couche bleue va devenir plus claire, donc plus visible, et l’image deviendra plus bleue et plus claire. Si, au contraire, je mets 0,50 en correction gamma sur la couche bleue toujours, cette dernière va devenir plus sombre, et donc moins visible. L’image va donc s’assombrir et prendre une teinte jaune. Faites l’expérience avec toutes les couches !
Dernier réglage utile, les niveaux. Ils permettent de jauger entre les zones de clarté et les zones sombres de votre image. Pour cela vous disposez d’un seuil (qui détermine à partir de quand votre logiciel considère une plage de pixels comme « sombre » ou « claire ») et d’une intensité. Dans le cas des zones « sombres », l’intensité maximale vous donnera une image aux noirs profonds, et dans le cas des zones « claires », l’intensité maximale vous donnera au contraire des blancs aveuglants. Mais comme des images valent mieux que des mots…
Utilisés seuls, ils ne semblent pas avoir de grand intérêt individuel, et pourtant… ils ne sont pas à sous estimer ! Ils font de parfaits compléments à bon nombre de colorings, et même si leur gestion a été grandement améliorée dans les versions ultérieures de photofiltre (dans 7 et Studio pour ne pas les nommer), notre ami 6.5 vous permettra malgré tout de faire des choses tout à fait décentes !
Parfaitement, on oublie, les réglages rapides n’existent pas ! Bien qu’ils partent d’une bonne volonté, ces boutons ne vous permettent pas la finesse de réglage dont vous disposez par ailleurs. Ils augmentent ou décroisse la valeur sélectionnée par tranche de 10% ce qui est tout de même rudement approximatif par rapport aux menus qui vous offrent des alternatives dix fois plus précises, au pourcent près, et vous n’avez pas la gestion des couches. Donc réglages rapides = mauvaise idée ! Zou, plus de réglages rapides, disparus, finis, caputt, a plus !
Non mais je les ai utilisés pendant un bon bout de temps aussi… Et y’a pas photo, c’est pas le bon plan ! Donc je ne peux qu’encourager les photofiltreurs à changer leurs habitudes
Vous l’attendiez, il est beau, il est fier, il est magique, voici la révolution photofiltre 7, calques, nouveau design, nouvelles fonctionnalités, nouveau menu réglages, et… ! … Mais c’est comme photofiltre en fait ?!
Basons-nous sur l’étape du cursus précédente pour créer un avatar, et c’est parti ! Parce qu’il y en a marre des couleurs sombres, je vais mettre un peu de bleu dans votre vie !
Lorsqu’on met le nez dans le menu réglages, voici ce que l’on trouve :
Toute la logique de base des réglages sous photofiltre 7 tient en ceci : il doit être possible pour chaque élément de régler finement la plage de couleur auquel s’applique le réglage. C’est la raison pour laquelle luminosité & contraste ont été séparés en deux fenêtres, et un menu « réglages personnalisés » a été ajouté.
Au niveau postulat de base, donc, que du bon… mais dans les faits, est-ce le cas ? Testons le réglage du contraste ! (à noter que les explications qui vont suivre sont valables pour l’ensemble des fenêtres.)
L’expérience est concluante, chacun de ces réglages est désormais équipé d’une balance des couleurs aux détriment des couches. Ce qui signifie que vous pouvez dire adieu à tous les colorings photofiltre simple, puisqu’il n’y a tout simplement plus de couches sur le logiciel, et c’est bien dommage parce que le système des couches avait un rendu plutôt bon pour ce qui était de compléter la balance des couleurs.
Pour photofiltre 7, donc, la balance des couleurs est accessible dans chacun de ces modules qui, du reste, gardent la même fonction que sous photofiltre 6.5 donc je ne vais pas le détailler ici.
D’autres modules ont également rencontré quelques menus changement. La balance des couleurs s’est vu dotée de la possibilité de choisir quelles zones de l’images est affectée, les tons clairs, sombres ou moyens. Le fonctionnement globale reste le même cependant que sur photofiltre 6.5.
Les niveaux, quant à eux, se sont vus affiner d’un « tons moyens » en plus de la possibilité de régler les « tons sombres » et les « tons clairs ». Le fonctionnement en est également le même avec un seuil et une intensité à régler pour chacun des trois éléments.
Passons à ce qui se voulait la vraie innovation de photofiltre 7, donc, à savoir les réglages personnalisés. On retrouve dans ce module nos chères couches chéries ! (… hm ? quoi ? moi ? fan de photofiltre 6.5 ? mais non, quelle idée !) Le réglage personnalisé est en fait la centralisation des modules luminosité/contraste, teinte/saturation et correction gamma de photofiltre 6.5, pas grand-chose de nouveau donc ! Cependant, lorsque des utilisateurs de photofiltre 7 veulent adapter des colorings photofiltre 6.5, il leur est rudement conseillé de passer par ces réglages personnalisés.
De façons globale, de toutes façons, les réglages personnalisés sont plus performants sous photofiltre 7 que les réglages « simples » (comme contraste, luminosité, tout ça…) Ce qui est… assez perturbant, il faut le dire ! Je vous les recommande chaleureusement, donc !
On ne va pas épiloguer 500 ans sur photofiltre studio 11 et ses suites, leur menu réglage est semblable à tous points à celui de photofiltre 7 à une exception près : les courbes !
Prenons pour illustrer notre propos, une fois encore, un exemple issu de l’étape précédente.
A cela, ajoutons la fenêtre des courbes, et observons !
On observe donc un carré dans lequel il y a quatre diagonales superposées (oui, oui, elles sont superposées !) contenant des ancres (en rouge). On dénombre la courbe «luminosité » et trois courbes de lumières, rouge, vert et bleue. Commençons par la courbe luminosité, et par des manipulations simples : vous pouvez modifier à votre bon gré les ancres (que j’ai repassées par des points rouges) situés sur votre diagonale, et même en ajouter !
Dès lors, testons de modifier l’ancre centrale. Vous pouvez la placer n’importe où dans l’espace du carré, plus ou moins proche des autres ancres, en haut, en bas, à droite à gauche, n’importe où. D’après les deux exemples qui suivent, nous allons pouvoir établir une logique :
Les courbes se forment sur deux axes, en abscisse, la clarté des zones de couleurs, et en ordonnée les plages de clarté affectées. Cela permet de jouer sur ce qui est considéré comme clair ou sombre, et de l’éclaircir ou l’assombrir. Faites des essais, rien ne peut mieux vous renseigner !
Une dernière chose, vous pouvez « tordre » votre courbe autour d’un point. Pour cela on utilise les petits tirets repassés en bleu dans le screen qui va suivre, et qui apparaissent dès que vous cliquez sur une ancre. En maintenant le clic gauche sur l’un de ces tirets.
Vous pouvez donner une toute autre allure à votre courbe qui répartira différemment vos modifications, par exemple, ma courbe, telle que vous la voyez signifie pour la partie AVANT l’ancre (donc en bas) « mes couleurs sombres sont bien sombres, plus sombres que la moyenne d’ailleurs » et pour la partie après l’ancre « mes couleurs claires sont plus claires que la moyenne » ce qui donne cette impression de contraste… Mais si j’inverse la courbure, voici ce que j’obtiens…
L’ordinateur interprète ce changement par « les couleurs sombres sont plus claires que ce qu’elles étaient avant » (cela correspond à la partie « basse » si l’on peut dire, de la courbe) et « les couleurs claires sont plus sombres que ce qu’elles étaient avant » (partie « haute » de la courbe), il en résulte une unification des tons moyens d’où ces aplats de gris qui recouvrent presque toute l’image à l’exception des couleurs très claires ou très sombres.
Si vous avez compris la logique des couches, les courbes de couleur ne vous poseront pas de difficulté ! Elles s’illustrent par la même disposition que la courbe de luminosité mais remplacent l’opposition +clair/+sombre par une opposition de teinte… Ainsi on obtient pour la couche rouge l’opposition cyan/rouge, pour la couche verte l’opposition magenta/vert et pour la couche bleue l’opposition jaune/bleu.
Afin de voir si vous avez bien compris la logique le petit exercice suivant (totalement facultatif) devrait vous aider à fixer tout ça !
Et voici la dernière partie de notre partie sur le menu réglages (je vous rassure, c’était la plus longue du cours ^^’) Et pour bien finir tout ceci, que diriez-vous d’un peu de pratique ? (oui, enfin !)
Le coloring est un mot qui désigne l’action d’utiliser les différents outils de votre logiciel pour modifier (avantageusement, de préférence) les couleurs d’une création. Nous allons donc utiliser les avatars créés pour cette leçon afin de créer quelques petits colorings, qui, je l’espère, sauront vous donner des idées =) N’oubliez pas qu’un même coloring aura un rendu différent selon l’image de base sur laquelle il est appliqué, donc je ne peux que vous conseiller de créer vos propres colorings adaptés précisément à vos images.
Je vais vous présenter un ou deux exemples de coloring pour chaque logiciel, n’oubliez pas que si vous voulez adapter un coloring photofiltre simple pour photofiltre 7 ou studio, il faut utiliser les Réglages Personnalisés
Photofiltre simple
[img base]
Photofiltre 7
[img base]
Photofiltre Studio
[img base]
Le menu "réglages" votre allié colorimétrique!
La partie 2 du cursus photofiltre a pour but de vous faire découvrir le monde merveilleux de la couleur! Chaque étape s'attardera sur un des outils indispensables pour vous aventurer dans les réglages colorimétriques. Cette étape se propose de vous faire faire le tour des fonctionnalités du menu "réglages" qui regorge de petites pépites!
Le menu réglages contient à lui seul la plupart des outils qui nous seront nécessaires. La différence entre les versions de photofiltre est assez mince, je vais donc être plus succinte pour photofiltre 7 et studio.
Principe de base pour photofiltre 6.5
Le menu réglages, c’est vaste. Nous allons nous intéresser en priorité à Luminosité/contraste, Teinte/saturation, Balance des couleurs et Correction Gamma. Et pour étayer notre propos, un petit avatar « nu », sans rien créé à partir de l’étape précédente du cursus dont nous allons modifier les couleurs !
Luminosité/contraste
Cet onglet vous permet de retoucher la luminosité & le contraste de votre création (ouais, j’aime enfoncer des portes ouvertes, ça me fait plaisir, pourquoi ?) En utilisant le sélecteur « couches » (entouré sur le screen) vous pouvez choisir quelle couche sera affectée, et mine de rien, cela change beaucoup de choses… Un exemple !
Concrètement, il n’y a qu’une chose à faire pour ces réglages : essayer. Une sélection de colorings vous permettra, à la fin du cours, de vous y essayer.
Teinte/Saturation
Cette fenêtre vous permet de retoucher teinte et saturation de vos créations. La teinte détermine la dominante colorimétrique de votre création tandis que la saturation influe sur l’intensité de la couleur. Les deux exemples qui suivent ne sont pas nécessairement les plus représentatifs de l’outil, mais il est, pour cet outil, assez important de bien choisir sa couche d’influence. Par exemple, si j’ai une création à dominante bleue mais dans laquelle subsistent des éléments violets que je veux ramener vers le bleu, il vaut mieux choisir la couche magenta de façon à ne pas agir sur le bleu déjà présent qu’on veut garder.
A nouveau, je ne peux que vous encourager à faire des essais !
Balance des couleurs
La balance des couleurs se rapproche par certains égare de la teinte/saturation, puisqu’elle permet également d’influer sur les couleurs de l’image, cependant, le système est un peu particulier. Chaque couleur est mis en rapport avec une lumière, ainsi la couleur cyan s’oppose à une lumière rouge, la couleur magenta s’oppose au vert, et la couleur jaune est face à la lumière bleue. Si vous déplacez le curseur vers les couleurs, les zones sombres de votre image prendront cette teinte, si, au contraire, vous déplacez le curseur vers une lumière, ce sont les zones claires qui sont affectées. Démonstration :
J’ai tendance à conseiller de ne pas trop abuser des valeurs maximales des balances de couleur pour garder des teintes assez subtiles. Un « +100% » ou un -100% » a tendance à aplatir l’image et à dégommer des informations colorimétriques…
Je pense que l’exemple parle de lui-même !
La correction gamma
Petite avant-dernière de cette série, la correction gamma permet de régler la clarté de votre image. De même, il y a la gestion des couches pour vous permettre de nouvelles aventures colorimétriques !
Notez qu’il est toujours bon de savoir l’influence que vous avez sur les couches. Si vous mettez une valeur inférieure à 1, la clarté de votre image diminue, dans le cas contraire elle s’accroît. Le nom de la couche indique quelle plage de couleurs vous allez affecter. Imaginons que je prenne la couche « bleue » (oui, j’aime le bleu !), si je mets 1,50 en correction gamma bleue, la couche bleue va devenir plus claire, donc plus visible, et l’image deviendra plus bleue et plus claire. Si, au contraire, je mets 0,50 en correction gamma sur la couche bleue toujours, cette dernière va devenir plus sombre, et donc moins visible. L’image va donc s’assombrir et prendre une teinte jaune. Faites l’expérience avec toutes les couches !
Les Niveaux
Dernier réglage utile, les niveaux. Ils permettent de jauger entre les zones de clarté et les zones sombres de votre image. Pour cela vous disposez d’un seuil (qui détermine à partir de quand votre logiciel considère une plage de pixels comme « sombre » ou « claire ») et d’une intensité. Dans le cas des zones « sombres », l’intensité maximale vous donnera une image aux noirs profonds, et dans le cas des zones « claires », l’intensité maximale vous donnera au contraire des blancs aveuglants. Mais comme des images valent mieux que des mots…
Utilisés seuls, ils ne semblent pas avoir de grand intérêt individuel, et pourtant… ils ne sont pas à sous estimer ! Ils font de parfaits compléments à bon nombre de colorings, et même si leur gestion a été grandement améliorée dans les versions ultérieures de photofiltre (dans 7 et Studio pour ne pas les nommer), notre ami 6.5 vous permettra malgré tout de faire des choses tout à fait décentes !
Et les raccourcis alors ? Ces trucs là :
Tu les oublies ?
Tu les oublies ?
Parfaitement, on oublie, les réglages rapides n’existent pas ! Bien qu’ils partent d’une bonne volonté, ces boutons ne vous permettent pas la finesse de réglage dont vous disposez par ailleurs. Ils augmentent ou décroisse la valeur sélectionnée par tranche de 10% ce qui est tout de même rudement approximatif par rapport aux menus qui vous offrent des alternatives dix fois plus précises, au pourcent près, et vous n’avez pas la gestion des couches. Donc réglages rapides = mauvaise idée ! Zou, plus de réglages rapides, disparus, finis, caputt, a plus !
Bah bravo, tu fais culpabiliser tous ceux qui les utilisent là ! T’es fière de toi, j’espère !
Non mais je les ai utilisés pendant un bon bout de temps aussi… Et y’a pas photo, c’est pas le bon plan ! Donc je ne peux qu’encourager les photofiltreurs à changer leurs habitudes
Photofiltre 7, la révolution… ou peut-être pas, en fait
Vous l’attendiez, il est beau, il est fier, il est magique, voici la révolution photofiltre 7, calques, nouveau design, nouvelles fonctionnalités, nouveau menu réglages, et… ! … Mais c’est comme photofiltre en fait ?!
Basons-nous sur l’étape du cursus précédente pour créer un avatar, et c’est parti ! Parce qu’il y en a marre des couleurs sombres, je vais mettre un peu de bleu dans votre vie !
Lorsqu’on met le nez dans le menu réglages, voici ce que l’on trouve :
Luminosité, Contraste, Teinte/Saturation, Correction gamma
Toute la logique de base des réglages sous photofiltre 7 tient en ceci : il doit être possible pour chaque élément de régler finement la plage de couleur auquel s’applique le réglage. C’est la raison pour laquelle luminosité & contraste ont été séparés en deux fenêtres, et un menu « réglages personnalisés » a été ajouté.
Au niveau postulat de base, donc, que du bon… mais dans les faits, est-ce le cas ? Testons le réglage du contraste ! (à noter que les explications qui vont suivre sont valables pour l’ensemble des fenêtres.)
L’expérience est concluante, chacun de ces réglages est désormais équipé d’une balance des couleurs aux détriment des couches. Ce qui signifie que vous pouvez dire adieu à tous les colorings photofiltre simple, puisqu’il n’y a tout simplement plus de couches sur le logiciel, et c’est bien dommage parce que le système des couches avait un rendu plutôt bon pour ce qui était de compléter la balance des couleurs.
Pour photofiltre 7, donc, la balance des couleurs est accessible dans chacun de ces modules qui, du reste, gardent la même fonction que sous photofiltre 6.5 donc je ne vais pas le détailler ici.
Balance des couleurs & Niveaux
D’autres modules ont également rencontré quelques menus changement. La balance des couleurs s’est vu dotée de la possibilité de choisir quelles zones de l’images est affectée, les tons clairs, sombres ou moyens. Le fonctionnement globale reste le même cependant que sur photofiltre 6.5.
Les niveaux, quant à eux, se sont vus affiner d’un « tons moyens » en plus de la possibilité de régler les « tons sombres » et les « tons clairs ». Le fonctionnement en est également le même avec un seuil et une intensité à régler pour chacun des trois éléments.
Réglages Personnalisés
Passons à ce qui se voulait la vraie innovation de photofiltre 7, donc, à savoir les réglages personnalisés. On retrouve dans ce module nos chères couches chéries ! (… hm ? quoi ? moi ? fan de photofiltre 6.5 ? mais non, quelle idée !) Le réglage personnalisé est en fait la centralisation des modules luminosité/contraste, teinte/saturation et correction gamma de photofiltre 6.5, pas grand-chose de nouveau donc ! Cependant, lorsque des utilisateurs de photofiltre 7 veulent adapter des colorings photofiltre 6.5, il leur est rudement conseillé de passer par ces réglages personnalisés.
De façons globale, de toutes façons, les réglages personnalisés sont plus performants sous photofiltre 7 que les réglages « simples » (comme contraste, luminosité, tout ça…) Ce qui est… assez perturbant, il faut le dire ! Je vous les recommande chaleureusement, donc !
Photofiltre Studio 11 et suivants
On ne va pas épiloguer 500 ans sur photofiltre studio 11 et ses suites, leur menu réglage est semblable à tous points à celui de photofiltre 7 à une exception près : les courbes !
Prenons pour illustrer notre propos, une fois encore, un exemple issu de l’étape précédente.
A cela, ajoutons la fenêtre des courbes, et observons !
On observe donc un carré dans lequel il y a quatre diagonales superposées (oui, oui, elles sont superposées !) contenant des ancres (en rouge). On dénombre la courbe «luminosité » et trois courbes de lumières, rouge, vert et bleue. Commençons par la courbe luminosité, et par des manipulations simples : vous pouvez modifier à votre bon gré les ancres (que j’ai repassées par des points rouges) situés sur votre diagonale, et même en ajouter !
Dès lors, testons de modifier l’ancre centrale. Vous pouvez la placer n’importe où dans l’espace du carré, plus ou moins proche des autres ancres, en haut, en bas, à droite à gauche, n’importe où. D’après les deux exemples qui suivent, nous allons pouvoir établir une logique :
Les courbes se forment sur deux axes, en abscisse, la clarté des zones de couleurs, et en ordonnée les plages de clarté affectées. Cela permet de jouer sur ce qui est considéré comme clair ou sombre, et de l’éclaircir ou l’assombrir. Faites des essais, rien ne peut mieux vous renseigner !
Une dernière chose, vous pouvez « tordre » votre courbe autour d’un point. Pour cela on utilise les petits tirets repassés en bleu dans le screen qui va suivre, et qui apparaissent dès que vous cliquez sur une ancre. En maintenant le clic gauche sur l’un de ces tirets.
Vous pouvez donner une toute autre allure à votre courbe qui répartira différemment vos modifications, par exemple, ma courbe, telle que vous la voyez signifie pour la partie AVANT l’ancre (donc en bas) « mes couleurs sombres sont bien sombres, plus sombres que la moyenne d’ailleurs » et pour la partie après l’ancre « mes couleurs claires sont plus claires que la moyenne » ce qui donne cette impression de contraste… Mais si j’inverse la courbure, voici ce que j’obtiens…
L’ordinateur interprète ce changement par « les couleurs sombres sont plus claires que ce qu’elles étaient avant » (cela correspond à la partie « basse » si l’on peut dire, de la courbe) et « les couleurs claires sont plus sombres que ce qu’elles étaient avant » (partie « haute » de la courbe), il en résulte une unification des tons moyens d’où ces aplats de gris qui recouvrent presque toute l’image à l’exception des couleurs très claires ou très sombres.
Si vous avez compris la logique des couches, les courbes de couleur ne vous poseront pas de difficulté ! Elles s’illustrent par la même disposition que la courbe de luminosité mais remplacent l’opposition +clair/+sombre par une opposition de teinte… Ainsi on obtient pour la couche rouge l’opposition cyan/rouge, pour la couche verte l’opposition magenta/vert et pour la couche bleue l’opposition jaune/bleu.
Afin de voir si vous avez bien compris la logique le petit exercice suivant (totalement facultatif) devrait vous aider à fixer tout ça !
Un coloring ?
Et voici la dernière partie de notre partie sur le menu réglages (je vous rassure, c’était la plus longue du cours ^^’) Et pour bien finir tout ceci, que diriez-vous d’un peu de pratique ? (oui, enfin !)
Le coloring est un mot qui désigne l’action d’utiliser les différents outils de votre logiciel pour modifier (avantageusement, de préférence) les couleurs d’une création. Nous allons donc utiliser les avatars créés pour cette leçon afin de créer quelques petits colorings, qui, je l’espère, sauront vous donner des idées =) N’oubliez pas qu’un même coloring aura un rendu différent selon l’image de base sur laquelle il est appliqué, donc je ne peux que vous conseiller de créer vos propres colorings adaptés précisément à vos images.
Je vais vous présenter un ou deux exemples de coloring pour chaque logiciel, n’oubliez pas que si vous voulez adapter un coloring photofiltre simple pour photofiltre 7 ou studio, il faut utiliser les Réglages Personnalisés
Photofiltre simple
[img base]
Photofiltre 7
[img base]
Photofiltre Studio
[img base]