Bonjour ! 
Je ne suis qu'une simple membre donc mon avis est vraiment purement subjectif et peut tout à fait ne pas te convenir. Je pense que les "conteurs" pourront mieux te conseiller que moi, mais je vais essayer quand même.
Oh, mais je vois que Csteel m'a outspeedé ! Dans tous les cas, je t'envoie quand même ma critique pour le contexte que tu as posté. Sans doute la complètera-t-il du coup ^^.
Comme de coutume, je vais d'abord parler de la forme, puis du fond :
FORME :Avant toute chose, j'adore la présentation de ton contexte, comme s'il s'agissait de la scène d'exposition d'une pièce de théâtre. On s'imagine très bien les acteurs et les interventions dans cette dynamique et ça me semble une super idée.
Premier Oracle : - "Ten
tez l'oreille. Cela siffle dans mes
oreilles." - il me semble que la répétition du mot "oreille" est un peu lourde. Même si cela est volontaire, ce n'est pas vraiment bon pour le style à mon avis ;
- "
Oh ! J'ai mal ... J'ai peur." - le fait d'avoir peur semble être une conséquence du fait d'avoir mal dans ta rédaction, mais peut-être qu'une gradation de la crainte vers la douleur marquerait plus les esprits, non ? Je chipote peut-être un peu...
- "tout est
redevenu à la normal" - on dirait plutôt "
revenu à la normale", non ?
- "chaque sacrifice est fait dans
les meilleurs conditions" ;
- "Mais
il arrive ... doucement... Je crois voir
la peste s'abattre
doucement ..." - je trouve que la chute déstabilise le lecteur. Parce que tu parles des "Dieux", on a tendance à imaginer quelqu'un lorsque tu parles du "Il" et tout à coup, de voir apparaître le mot "peste", qui au demeurant est féminin, cela surprend et nous semble un peu confus. Peut-être dire simplement "un fléau, la peste, s'abattre doucement..." devrait suffire à rétablir le déséquilibre ? Ou bien tu parlais bel et bien d'une entité et dans ce cas, la confusion est alors totale (
et comme plus bas tu parles de "monstres"). Je suis aussi désarçonnée par cet adverbe "doucement" qui me paraît mal employé. La peste c'est un peu violent comme épidémie, je la vois mal s'abattre doucement... violemment, brusquement, soudainement, dans un futur imminent d'accord, mais doucement ça diminue de beaucoup la crainte que ce fait devrait susciter.
Un homme :- " Je n'arrive pas à examiner sa plaie.
Comme une magie obscure qui m'empêchait de le soigner." - on a là une comparaison dont l'objet est sujet d'une proposition relative introduite par "qui" sauf que... nous n'avons pas de principale... Peut-être "
Il y a" en début de phrase devrait suffire à corriger ça.
Troisième Oracle :- "ce monstre ou ces
montres" - la répétition est un peu maladroite même si tu voulais souligner l'incertitude quant au singulier ou au pluriel.
- "les thoniens peuvent
se protéger" - n'est-il pas étrange que "nous puissions compter sur nos tribus" lorsque l'une d'entre elles visent seulement à se protéger elle toute seule ?
- "Laissons-les vivre normalement
. S'occuper des champs et de leur nation, agrandir leur famille,
entrainer leur compétence ..." - on s'attendrait plutôt à une virgule ici. Concernant la formule "entraîner leur compétence", soit ils en ont une seule et c'est bon, soit ils en ont plusieurs et dans ce cas on préférera un pluriel. Par ailleurs, on dira plutôt "exercer ses compétences" et "élargir ses capacités" ou "étendre ses compétences" éventuellement.
- "Nous ne sommes
pas sûrs du réel danger" - ça pourrait se dire, mais c'est peut-être un peu maladroit. Je te propose ça : "
Nous ne sommes pas certains de la réalité du danger".
FOND :On comprend tout de suite que les tribus vont être menacées par un danger imminent et c'est l'essentiel, le message passe.
D'autre part, il est intéressant que les Oracles ordonnent à l'homme de soigner le chien parce qu'on se demande tout de suite si c'est quelque chose d'important dans le contexte du forum, ça donne envie d'en savoir plus. Est-ce qu'il est interdit de laisser mourir les animaux ? Cependant, pour être tout à fait honnête, on se demande ce que cela vient faire-là. Je m'explique : l'un des Oracles a de toute évidence une vision d'un mal imminent qui va s'abattre sur le continent. Là-dessus, un homme débarque de nulles parts et informe les oracles qu'il a trouvé un chien blessé dont il n'arrive pas à examiner la plaie et les informant de la possibilité qu'il puisse s'agir d'une magie obscure qui l'empêchait de le soigner. Et là-dessus, les Oracles finissent par conclure qu'on ne sait pas si le danger est certain ou non et qu'il convient de ne pas alerter les populations, puis ils ordonnent au mec qui ne savait pas comment soigner son chien de le soigner quand même. Ca manque de cohérence.
Qu'est-ce qui va empêcher cet homme d'aller dire à tout le monde qu'un Oracle a eu une vision et que la peste va s'abattre sur le continent ? Comment les Oracles, alertés par cette vision, peuvent ne pas considérer la présence de cette magie obscure comme un signe probant de la menace ? Comment diable cet homme va-t-il soigner le chien si une magie obscure l'en empêche et que personne ne l'aide ? Est-il vraiment essentiel de ne pas laisser mourir un animal dans ton contexte ? Et si jamais c'est essentiel, ils procèdent à des sacrifices d'êtres humains ? Ou alors la mort d'un animal est acceptable lorsque c'est pour les Dieux ?
Pour insérer un peu plus de cohérence, il serait bon que l'homme arrive et parte juste pour cette intervention (
une ligne en italique à chaque fois expliquant les déplacement scéniques serait parfaite). Ensuite, ce serait bien que les Oracles tirent les conséquences de cette intervention sinon elle ne présente pas intérêt, soit le fait que c'est quand même un élément sacrément louche qui viendrait confirmer la vision. Enfin, ce serait bien qu'il reparte avec une solution à son problème : soit qu'on peut dissiper la magie et qu'il sauve l'animal, soit qu'on ne le peut pas et qu'il meurt de toute façon, mais pas qu'on lui dise de repartir sans lui avoir offert aucune réponse.
Après, je trouve qu'on n'identifie pas vraiment la nature du mal dont il est question. Tu lui donnes beaucoup de noms et cela rend les choses très confuses : "Il" ; "la peste" ; "danger" ; "magie obscure" ; "cela" ; "ce monstre ou ces monstres". Concrètement, on a "Il" ; "danger" ; "cela" qui sont des dénominations très vagues, et qui ne permettent pas de s'en faire une idée précise. Inversement, "la peste" ; "magie obscure" ; "ce monstre ou ces monstres" nous donnent une idée plutôt précise du problème. Le souci étant que ce sont trois choses distinctes en apparence et qu'au final, ce qui se voulait plus précis ne nous renseigne pas plus sur la nature du mal. Je pense que tu devrais le qualifier de façon un peu plus claire, même en maintenant une certaine part de mystère si tu en as envie, mais qu'on comprenne à quoi on a à faire. On ne lutte pas de la même façon contre une maladie, un Dieu, ou un monstre...
La mention des groupes est très bien, d'autant que chacune des tribus a l'air spécialisé dans un domaine en particulier. Tu en dis juste assez et ça donne envie d'aller voir les descriptions des groupes pour en savoir plus.
Par contre, je ne comprends pas pourquoi les Oracles ne veulent prévenir personne. Ils sont complètement irresponsables ??? Ils veulent attendre que cela soit urgent ??? Il y a un souci de cohérence là aussi je pense.
Voilà, j'espère avoir pu t'aider un peu
