J'ai lu 2 livres de John Green :
The Fault in our stars (il y a eu un film là-dessus : nos étoiles contraires) et
Paper Towns (le film sur celui-là arrive aussi, apparemment). Dans les deux, j'ai bien apprécié les personnages qui sont très réalistes : de vrais gens, de vrais ados. C'est d'autant plus touchant et rassurant à la fois. Du coup, on s'attache aux personnages et on a envie de voir ce qui leur arrive. Par contre, je trouve que cet auteur a tendance à écrire des histoires assez "lentes".
Je l'ai particulièrement ressentir dans Paper Towns; On voit bien l'évolution de ce que pense le personnage principal mais c'est un peu comme s'il n'y avait qu'une idée principale dans le livre et tout le livre tend à la démontrer. Aussi importante et "atypique" qu'elle soit, je trouve que ne tourner qu'autour de ça m'a un peu ennuyée, le style étant agréable mais ne m'ayant pas portée pour autant en tant que lectrice. Ca se lit vite mais, en même temps, j'attendais à chaque page que quelque chose de nouveau se passe. Ca aurait pu tenir en moins de pages, à mon humble avis ^^
Les autres livres que j'ai lus dernièrement ne sont pas des romans donc ça pourrait intéresser encore moins de monde mais je donne les noms au cas où ça donnerait envie à quelqu'un :
Life in motion: an unlikely ballerina (seulement disponible en anglais, je pense): autobiographie de Misty Copeland, une afro-américaine qui a réussi à devenir première danseuse dans l'une des plus grandes compagnies au monde. Le livre relate son parcours et parle pas mal de sa difficulté à être danseuse classique et noire
Pop culture de Richard Mèmeteau : C'est une approche sociologique (enfin, par un philosophe) de la pop culture mais c'est vraiment accessible, intéressant et ça invite à réfléchir :)
De Star Warsà Lady Gaga, du Seigneur des anneaux à Game of Thrones, tubes, blockbusters et best-sellers forment aujourd'hui les facettes d'une culture de masse omniprésente. Un philosophe analyse le phénomène : qu'est-ce que la « pop culture » ? Quels en sont les ressorts, mais aussi les implications existentielles ? Avant d'être un truc jeune et sexy, un graphisme quadrichromique simplifié à l'extrême ou un genre musical qui présente en quantité anormalement élevée des sons de synthétiseur, la pop est une stratégie, un calcul industriel alimenté par une seule obsession : savoir ce que veulent les masses.
La pop culture est un ogre qui ingère tout ce qu'il trouve. Mais cette logique de réappropriation l'ouvre paradoxalement aux déclassés, aux freaks et aux minorités en tout genre. Pour l'auteur, ce qui s'y joue est d'abord l'invention de nouvelles identités.
Il conduit sa réflexion à partir d'analyses fines de chansons, de films, de comics, de romans et de séries, multipliant les digressions érudites en réponse à des questions aussi essentielles que : jusqu'à quel point peut-on détester un ancien groupe indé devenu commercial ? Comment Harry Potter peut-il survivre à l'Avada Kedavra de Voldemort dans la Forêt interdite ? La catégorie de mythe fonctionne-t-elle pour la pop culture ? Par ailleurs, si Obi-Wan Kenobi est si malin, pourquoi laisse-t-il Luke Skywalker faire tout le boulot ?