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    Being F. #6 ▬ Fight the dead, fear the living

    Jadelina
    Jadelina
    FémininAge : 32Messages : 7899

    Sam 5 Oct 2013 - 19:01

    "Le monde n'est plus ce qu'il était. Il est bien pire."

    Personne n'y croyait... pourtant l'apocalypse, la "fin du monde" est bien là. Six mois se sont écoulés depuis que l'épidémie a touché l'humanité. La quasi totalité est devenue... autre chose. Ils ne sont plus humains, sans aucun doute, la vie ne les anime pas comme elle anime les êtres avec un cœur et une conscience. Pourtant ils sont là, rôdant et marchant, affamés qu'ils sont de chair fraiche.
    Tout s'est passé si vite. Était-ce un virus ? Un microbe ? Un souci provenant de la nourriture ? Personne ne sait réellement à vrai dire. Cette "maladie", cette infection, a touché tout ce qui était vivant, ou presque. S'étendant à une échelle mondiale, l'espoir qu'une solution soit trouvée semble bien vain.

    Les survivants sont rares. Si la vie est devenue un danger de tous les instants, ils font pourtant tout pour rester en vie, dans l'espoir qu'un jour, peut-être, tout s'arrange.
    En pareilles circonstances, beaucoup ont choisi de vivre en groupe, car c'est encore la meilleure façon de faire face aux infectés... et la meilleur moyen de s'en sortir, avec le peu de réserves de nourriture et d'armes à disposition. D'autres encore, aussi courageux que téméraires, ont préféré se la jouer solitaire... Mais pour combien de temps avant qu'ils ne se fassent rattraper par le danger qui les guette à chaque instants ?
    Car si les infectés n'hésiteront pas à vous dévorer s'ils vous trouvent, ce n'est peut-être pas la fin la plus terrible... Une simple morsure et c'en est fini de vous, de la personne que vous étiez, des souvenirs que vous aviez, de votre personnalité... Une morsure et vous vous changez en l'une de ces choses.
    Mais faut-il davantage craindre les infectés... ou les humains, qui n'hésiteront pas à s'entre-tuer pour leur propre survie... ?

    L'humanité semble disparaître petit à petit... mais vous, vous êtes encore là, bien vivant. Qu'allez-vous faire ? Vous battre pour survivre ? Protéger ceux que vous aimez... jusqu'à en payer de votre vie ? Ou allez-vous au contraire tout abandonner... ?
    Plus qu'à n'importe quel moment, il va vous falloir prendre des décisions... pour vous, mais pas seulement. La frontière entre le bien et le mal n'a jamais été plus fragile...


    Dans un contexte comme celui-ci, quel personnage feriez-vous ? Le principe est le même que pour n'importe quel Being Frankenstein, vous aurez à décrire votre personnage, sous la forme d'une présentation, comme vous le feriez pour n'importe quel forum RPG. Son physique mais aussi son caractère, ses envies, ses craintes, son passé... et encore tant d'autres choses ! Vous serez jugé sur l'intérêt du personnage mais aussi sur sa correspondance avec l'univers donné.
    Postez votre présentation à la suite, en utilisant le code ci-dessous.
    Vous avez jusqu'au 4 novembre.
    Type d'avatar : réel.
    Code à utiliser:


    Dernière édition par Jadelina le Jeu 7 Nov 2013 - 20:13, édité 1 fois



    Anonymous
    Invité

    Sam 5 Oct 2013 - 22:56

    Ah super ! Depuis le temps que j'attendais le nouveau BF ! Very Happy
    Anonymous
    Invité

    Dim 6 Oct 2013 - 20:48

    Oh oh, ça sent le TWD ça 8D
    Je vais trouver le temps de participer, obligé u.u

    Bien trouvé Jade =3
    Jadelina
    Jadelina
    FémininAge : 32Messages : 7899

    Lun 7 Oct 2013 - 13:35

    Très largement inspiré de The Walking Dead oui ^^ Ravie de vous voir motivés :p



    Deadpoolio
    Deadpoolio
    MasculinAge : 34Messages : 277

    Mer 9 Oct 2013 - 14:25

    Je participe Wink
    ce sujet a été fait pour moi... ça me touche :triste: 
    Fortuna
    Fortuna
    FémininAge : 31Messages : 4636

    Jeu 10 Oct 2013 - 14:15

    Il est vraiment cool ce Being F, oui *-* j'sais pas si j'aurai le temps de participer, mais je vais essayer de le prendre ^^




    Jadelina
    Jadelina
    FémininAge : 32Messages : 7899

    Jeu 10 Oct 2013 - 14:36

    Contente que le thème vous plaise :nanere: 



    Faylinn
    Faylinn
    FémininAge : 34Messages : 17

    Lun 14 Oct 2013 - 11:53

    Gardez une place pour moi s'il vous plaît !!!  Very Happy 
    Anonymous
    Invité

    Dim 27 Oct 2013 - 18:30

    Bon, j'avais dis que je participerai donc je le fais, mais si j'ai l'impression que ce sera dans le vide ... C'est pas trop mais c'est toujours ça.
    Je n'ai pas d'avatar par contre, pas d'idées.



    Gillian Reed






    24 ans
    Plus seule que jamais
    Un métier a-t-il réellement un intérêt dans le monde actuel ?
    Père Américain, Mère Anglaise
    N'en a plus
    Garder un esprit clair
    Agréable
    Sociable
    Faible
    Impressionnable
    Curieuse
    Hémophobe

    Mon passé

    Jusque là, Gillian était infirmière. Ce qui s’est passé avant ne compte pas, peu importe. En fait, pour tout dire, elle l’a oublié. La dernière chose dont elle se souvienne, c’est une aiguille, un bras, une veine, des larmes, et une poche qui se remplit de sang.
    Service pédiatrie, patient actuel Jack, 12 ans.

    1, l’aiguille s’enfonce. Il faut bien faire des analyses pour connaître la raison d’un mal. Un sourire et le travail est terminé, les larmes vont sécher. En principe seulement. Voila que l’enfant se met à trembler, à hurler, puis se fige. Vu comme ça, on dirait une poupée de porcelaine, un ange plus précisément. Mais les diverses alarmes beuglantes venant des appareils du petit Jack effacent cette vision.

    2, l’ange est en train de sombrer. Tous s’affairent autour de lui animant tout un tas d’instruments de la mort dans l’espoir de pouvoir ranimer le déchu. Mais non, la ligne continue persiste, c’est terminé. Son premier patient. Le premier qui ne rouvrira pas les yeux, qui ne fera pas de nouveaux caprices à ces parents pour obtenir on ne sait quel bien démesurément cher. Fini. Cette fois les chaudes gouttes ne coulent plus sur le même visage.

    3, l’infirmière pleure. Tous se résignent, ce n’est pas le premier, mais c’est tout de même rare au service pédiatrie d’Atlanta. Après tout, ce sont des professionnels, ils savent à quoi s’attendre. Gillian, elle, fait ce métier par plaisir de la compagnie infantile. Elle a peur du sang, c’est maladif, mais elle a toujours voulu être infirmière. Chez les enfants, contrairement à ses premières idées, c’est plus simple : après les larmes les gros sourires, les bonbons, les histoires de super-héros … le précieux liquide rouge est vite oublié. Mais là …

    4, le sang gicle. Oui, il gicle. Le corps inanimé semble se redresser après s’être débarrassé d’un demi-litre de sang gênant le système respiratoire. La vision sur le sol fait chanceler la demoiselle, même si une petite voix lui répète qu’ « il est en vie ». En réalité, la vérité est plus complexe. Au même moment c’est la panique à l’hôpital. Un escadron militaire semble prendre les commandes, tirant ça et là et abattant des gens au passage. Mais ça, elle s’en moque. La flaque bordeaux monopolise davantage son attention. Un long lac aux aspects glacés et pourtant si chaud, si calme et si problématique … une part d’elle-même lui recommande de toucher, quand ce sera fait elle n’aura plus peur, mais elle ne peut pas, cela n’aurait aucun sens.

    5, elle hurle. Encore. Cette fois, c’est de douleur. Car il n’y a que la douleur qui pouvait la tirer de cet état de crainte si révélateur. Elle relève lentement la tête, et ses yeux ronds fixent Jack. Non, ils fixent l’animal. L’animal qui a saisi son bras et qui le mord avidement, les yeux opaques et l’air ailleurs. Mais ce n’est pas tout. Un groupe d’hommes armés et tout de kaki vêtus fait face à elle. L’un d’eux la met en joue, un autre tente de l’en empêcher. Elle n’entend rien, un bruit sourd résonne, mais ça s’arrête là. Et du sang jaillit, de nouveau, ce n’est plus le sien mais celui du petit Jack, ce garçon de 12 ans, dont la poche de 500ml ne sera pas sa seule percée du jour, puisqu’il vient de prendre une balle en pleine tête, et lâche peu à peu son repas. Elle en a partout. Sur sa blouse, sur son pantalon, sur son visage, dans ses cheveux … Gillian si tu savais, tu te sauverais. Car tu n’as pas fini de trembler. L’un baisse son arme, l’autre l’a convaincu. Convaincu de quoi ? Autour c’est la pagaille, on ordonne de rester confiné, de préparer des barricades, mais la panique a le dessus et beaucoup tentent de partir. Erreur fatale. Les morts arrivent, le désastre annoncé des millénaires précédents se produit aujourd’hui. La jeune femme est soulevée, allongée sur un lit à la fois par ses collègues et par les envahisseurs armés. Un garrot. Bonne idée, le sang cessera de couler. Des tissus ? Bonne idée, un peu de nettoyage ne sera pas de trop. Du désinfectant ? Pourquoi pas, on ne sait jamais ce qui peut être véhiculé par l’hémoglobine. En revanche, cet outil plus épais qu’un scalpel … elle ne voit pas trop. Et elle ne verra pas tout de suite, car elle sombre. Heureusement d’ailleurs.
    6, le bras sectionné l’infirmière va se réveiller.

    Trois jours plus tard, dans une ruelle sécurisée d’Atlanta. Elle se réveille. Son sauveur –celui qui a négocié sa vie- est là. Elle lui sourit. Pourquoi ? A cause des médicaments, ou par confusion sûrement. Quelque chose lui manque, c’est sûrement l’anesthésie. Deux jours a traîner dans les lits ne lui auront pas suffit à se remettre de ses émotions, mais la place manque pour les blessés. Elle a sur ce qu’il lui manquait au moment où sa tête a choisi de se reposer à sa droite : son bras entier avait disparu. Le choc vu rude, mais pas autant que celui qui allait suivre. Le bon samaritain était toujours là, contrairement à ses confrères, et tentait de lui rendre la chose plus simple. Il lui expliqua ce qu’il s’était passé, où ils étaient, pourquoi ils allaient devoir bouger, pourquoi ils ne pourraient pas retourner chercher Flip, le chat arrogant qu’elle garde par gentillesse. Mais elle n’y croit pas. Si elle le pouvait, elle rirait. Désormais considérée comme valide (après tout, le colonel lui avait bien dit : « Tu as encore tes deux jambes, alors lèves-toi et marche ! »), elle devait prendre son tour de garde, comme tout le monde. Et c’est là qu’elle constata l’ampleur des dégâts. Des rôdeurs, partout. Des vivants, revenus à la vie. Des incendies, des cadavres jonchant le sol, une odeur putride qui emplit vos narines comme la mort emplissait celles des anciens combattants. L’enfer sur Terre. Son premier était un enfant, encore un enfant. Un autre petit Jack. Elle devait le faire, c’était ça où on la jetterait dehors. Tuer ou être tuée, c’est ce qu’on lui avait dit. Elle n’avait jamais manié d’arme, elle ne le voulait pas, c’était trop lourd : autant physiquement (avec un bras en moins c’est d’autant plus dur) que mentalement, avoir une arme, c’est tirer, tirer c’est tuer. Tuer c’est prendre une vie, ou une âme. Non, dans ce contexte, c’est prendre un démon, un corps inerte, une âme prisonnière, mais pas tuer. Les larmes aux yeux, elle jette un œil à sa victime. Dans le viseur, l’animal se redresse, et le beau visage de Jack, souriant de mille feu lui adressa un peu d’attention. Le projectile part, Jack 2 est libre. Tuer un enfant, c’est pouvoir tuer n’importe quel autre rôdeur.

    Des mois se sont écoulés, peut-être 4 ou plus. Combien de fois ont-il bougé ? Aucune idée. Pour combien de temps sont-ils là ? On n’en sait rien. Ils sont actuellement à des kilomètres d’Atlanta, dans l’un des lieux que Gillian considère comme le plus dangereux : un zoo. Oui, un zoo. Ils ont fait une ferme, une ville fantôme (idéale, mais les vivres ont manqué), une décharge, d’autres petits patelins, des montagnes, des forêts … et maintenant un zoo. Les trois quarts d’entre eux sont morts. Gillian les a tous pleurés, même ceux qu’elle ne connaissait pas. Tout les enfants sont morts, ou presque : seul reste Matthew, le fils du colonel tyrannique. Enfin, « reste » n’est pas le verbe approprié : depuis qu’il a vu les tripes de son père se faire déchiqueter dans un bruit gluant et sanglant, il n’est plus vraiment là. Tous s’efforcent de rester en vie. Lola, la seule rescapée d’une animalerie proche de leur position actuelle a suggérée hier de se diriger vers le zoo qu’elle connait comme sa poche, et les autres l’ont approuvé. Pourtant, ce n’est pas des fusils, des tranquillisants, des vivres, des grillages et compagnie qui ont réussi à faire oublier à miss Reed que des animaux dangereux vivent ici, et que des tas de maladies doivent aussi attendre bien sagement de nouvelles victimes. Sans oublier les rôdeurs : l’invasion a commencé un Samedi (à Atlanta en tout cas, et probablement alentours), et le Samedi est le jour favori des sorties en famille, alors un zoo … combien de rôdeurs s’y trouvent encore ? Comment les repérer dans des paysages si divers ? Ils sont pourtant arrivés sur place, une matinée pluvieuse. Heureusement, la pluie efface les odeurs, du moins partiellement. Il ont passé la zone « Safari », une quinzaine de kilomètres à faire en voiture habituellement peuplés de lions, de rhinocéros, de buffles … que d’animaux chaleureux. Tous aux aguets ils ont surveillés, certains en voiture (si l’on peut appeler de vieilles bigotes « voitures ») d’autres à pieds. Mais rien. C’est ce qui a commencé à les inquiéter. Arrivés à l’accueil, ils en ont eu un ou deux : une femme au guichet, deux hommes au poste de surveillance. Un tour dans la boutique de souvenir, quelques barres vitaminées fourrées dans les sacs, des bouteilles d’eau, des couvertures et vêtements, et les voila partis.

    Ils sont dans la cage aux tigres depuis trois jours maintenant. Les femmes continuent de camoufler la cage avec des feuilles de palmiers décoratives, afin de ne pas être repérés trop vite. Cette cage est la seule à avoir tenue. Comment, on ne sait pas, mais le fait est que les animaux ont été libérés, par les gardiens dans un moment de panique ou par les bêtes elles-mêmes. Les grilles sont solides, le cadenas de la porte tient toujours (si bien qu’ils ont tous du escalader l’animal de fer pour y accéder par le haut) et c’est le seul endroit qu’ils ont pu à peu près sécuriser. Tout n’a pas encore été exploré, la nourriture est restreinte, les conditions de vie sont déplorables, mais tant pis. Ils (les militaires, puisque ce sont les seuls autorisés par le groupe à porter des armes à feu histoire de ne pas gaspiller les munitions en tir manqués) doivent nettoyer les laboratoires cette nuit, tous envahis par une trentaine de rôdeurs : l’un d’eux à du y pénétrer déjà contaminés, car un cadenas retient la porte et « les morts n’entreront pas » a été écris sur l’une des vitres de l’intérieur. Bien tenté. Tous pensaient avoir une certaine source de nourriture par la chasse, quitte à passer de l’éléphant au rat, mais la majorité des animaux ont été attaqués et contaminés. Hier Gillian a gouté du serpent, délicieux, on l’assimile facilement au poisson quand on oublie que la bête d’1m50 de long peut vous tuer en moins d’une minute. Aujourd’hui ce sera sûrement du lynx. A quinze, il n’y aura pas de reste.

    En ce 24, ou 25 de … quel mois déjà ? On fête la crémaillère. Oui, ils ont pu investir le labo. A neuf, le travail fut assez rapide et aucun mort ne fut à déplorer. Ce jour-là, Gillian avait insisté pour accompagner les hommes, histoires de se rendre utile. Son handicap avait tout d’abord forcé les autres à refuser, mais une grosse colère réussi à les convaincre. Armée de son couteau elle en a eu deux. Bien peu comparé au butin de ses comparses, mais suffisamment à ses yeux. Donc, ils sont bien installés pour une fois. Quelques armes ont pu être récupérées, des médicaments également, … les corps ont été jetés à l’extérieur, l’intérieur fut décapé avec du désinfectant et tous se sont installés comme à la maison. Matthew a même trouvé une salamandre dans une cage. L’animal n’était pas agressif, voir même reconnaissant d’avoir été tiré de ce mauvais pas qu’être enfermé avec des cadavres affamés.  Il l’a donc libéré, et ce nouveau camarade est resté près de l’enfant, qui reprit peu à peu un peu d’humanité. Jusqu’au prochain massacre. La routine avait presque envahit le groupe quand de nouveaux rôdeurs firent leur entrée dans le couloir du labo. Trois précisément. Rien de bien inquiétant. Deux hommes sortirent et en trois coups de couteaux le problème fut réglé. Flynn, la salamandre, en avait profité pour s’échapper, mais elle avait fini par revenir au même moment que les héros du jour, à la grande joie de Matt.

    La nuit était déjà bien entamée quand Lola ouvrit les yeux. Des yeux opaques, vides, … avides de sang. Cela ne prit que quelques secondes. Un véritable massacre. Un, puis deux, puis trois, puis tous. Alertée par les cris Gillian s’était réveillée et avait vite compris ce qu’il se passait : c’était comme cet été à Red Lagoon, le groupe avait été touché. Elle s’était redressée, avait prit un sac de vivre, attrapée Matthew sous le bras et avait quitté le labo. Les bruits allaient alerter les rôdeurs, il fallait faire vite. L’aération lui sembla sur le moment la meilleure solution possible. Alors elle y jeta Matt, perdu entre le réveil et le cauchemar et s’y précipita également. Le silence s’ensuivit, puis de nouveaux des sifflements, des grincements … le mal avait repris ses droits. Des larmes chaudes coulèrent des yeux de l’enfant, et Gillian tenta de le réconforter du mieux qu’elle le put. Elle aussi voulait pleurer, mais elle ne pouvait pas. Pas maintenant, pas devant lui. Pour une fois qu’elle avait de l’intérêt, pour une fois qu’elle ne voulait pas mourir, qu’elle ne pouvait pas mourir … car ces derniers mois avaient été ponctués par les diverses tentatives discrètes de suicide de l’infirmière déchue. Elle chuchota, et l’enfant lui coupa la parole, prononçant des mots à peine inaudibles, montrant son manteau enroulé en boule. Il le déplia soigneusement afin de ne pas laisser échapper son bien précieux : Flynn la salamandre. Mais quelque chose en elle avait changé. Son regard était différent, agressif, pétillant … violent … elle était agitée et rognait le tissu avec haine. Voila d’où venait le massacre d’aujourd’hui. Les petits animaux (les reptiles ne faisant pas exception) sont les principaux véhicules de maladie, elle le sait, elle est infirmière. L’autre jour, durant sa sortie, elle avait du collecter quelques microbes au passage, ou mordiller un ou deux cadavres. Les laisser empilés devant leur porte n’était pas la meilleure des idées de ces six derniers mois. Alors elle s’étira et arracha de sa ceinture ce que son sauveur lui avait donné lors de leur première sortie d’Atlanta : son couteau à cran. Elle s’apprêtait à faire ce qu’elle devait faire, quand une autre idée lui passa par la tête. Elle prit la main de l’enfant et y fixa solidement la lame, entre ses doigts rigides de peur. Il devait le faire. Ils n’étaient plus que deux, il était responsable, il devait grandir. Le petit comprit, un coup d’œil entre les grilles et le voila décidé. L’action fut rapide et sans douleur. Après toute cette horreur, tuer un fidèle compagnon n’avait pas été si complexe qu’il l’eut pensé.

    Après deux semaines cloitrés et courbaturés, ils étaient sortis. Tous deux avaient fait leur part du travail, Gillian la première : elle avait commencé par leurs anciens colocataires, certaines que Matthew ne pourrait pas, avait récupéré une des armes munies de silencieux et l’avait confié à son binôme. Rester ici n’était plus pensable, trop de douleur régnait, trop de colère remplissait leurs poumons. Ils remontèrent donc, sans trop de soucis. Sortir du zoo fut néanmoins plus complexe. Ils trouvèrent une jeep abandonnée dans la partie « Antarctique » d’où les pingouins n’avaient pas bougés, et où les rôdeurs restaient prisonniers des  grilles pointues de l’enclos. Leur salut. Quoi que … le moteur n’avait pas tourné depuis longtemps, et la voiture eut du mal à avancer, crachant fumée et beuglant des grincements de pistons. Les cadavres se sont amassés derrière eux. Mais ils ont pu sortir. Actuellement, ils sont enfermés dans une petite maison en pleine forêt. Gillian n’en peut plus, elle est fatiguée, ne tient plus de veiller, de n’avoir pour relation qu’un petit garçon, d’être la seule responsable de leur destin, c’est trop lourd. Et puis, jusqu’ici Matt n’a pas été d’un grand secours. Il a beau être solide mentalement (survivre ne lui fait pas peur), il ne peut toujours pas tirer sur ses semblables. Hier, il abattu un rôdeur qui ne représentait pas de menace, par contre lorsque son fils s’est présenté à eux, attiré par l’odeur du sang, il n’a pas pu. Aussi grand que lui, aussi innocent que lui … son apparence l’a résigné. C’est son seul point faible. Il ne craint pas les lieux non sécurisés, il propose d’aller lui-même chercher les vivres, ses idées sont bien meilleures que celles de Gillian, mais elle aurait préféré qu’il dégomme des gosses plutôt qu’il ne pose des pièges. Il faut changer ça, et une idée lui vient à l’esprit.

    Ils viennent de manger, le feu est éteint. Tout se passe comme d’habitude. Gillian est résignée, elle est décidée. Elle veut sauver cet enfant, elle veut sauver cet autre Jack. Et elle le fera. Quelque chose gigote dans les buissons, Matthew se lève et la jeune femme lui fait signe de se rasseoir. Elle s’en chargera. Un rôdeur apparait. Elle s’approche, et là, horreur. Elle se fait mordre, et lui plante son couteau dans le crâne. Le bruit est infâme, mais la blessure l’est d’autant plus. Maman Reed revient vers le feu, les jambes tremblantes, perdant beaucoup de sang. Matthew vient vers elle, prêt à réagir … mais que faire ? De nouveau le sang attire les larmes, des larmes de crocodiles qui coulent sur les joues blanches de l’enfant. C’est trop tard, il le sait. Elle l’encourage, il doit le faire. La lame est dans sa main, la victime semble agoniser, il doit le faire. Il doit le faire. C’est tout ce qui résonne dans sa tête. Elle lui donne ses derniers conseils, l’assure qu’il s’en sortira et lui dit de le faire. Le fera-t-il ?

    A-t-elle été mordue ? A-t-elle finalement craquée ? C’est ça la solution ? Si Matthew peut s’en prendre à elle, il peut s’en prendre à tous. Ou bien … sa lame a-t-elle ripée dans son ventre, répétant un cercle dévastateur et volontaire ? Une mort peut-elle sauver une vie ?


    Mon caractère
    Gillian est quelqu’un de sensible, timide mais sociable. Avant tout ça, elle jonglait entre les associations animales et son métier d’infirmière, une vraie passion. Elle aimait la cuisine, prendre le temps de transformer tous ces aliments en quelque chose de délicieux tout en écoutant du Mozart ou des groupes de Rock. Maintenant, c’est différent. Elle s’est d’abord refermée sur elle-même, puis s’est ouverte peu à peu à de nouvelles relations et à un monde changé. Elle ne s’est pas réellement endurcie, se cachant toujours derrière les autres, jusqu’à ce qu’elle ne trouve plus personne d’assez grand pour la protéger de la réalité. Et même à ce moment-là, ce n’est pas du courage qui s’est emparé d’elle, mais une résistance physique qu’elle ne soupçonnait pas : l’instinct de survie. Des passe-temps, elle n’en a plus. Des projets, elle n’en a jamais eu. Sa peur du sang reste entière, mais là aussi l’instinct de survie prend le dessus. Sa part d’humanité lui vient uniquement de sa faiblesse mentale. Pour elle, elle tue encore des gens. Chaque cadavre a une vie, chaque cadavre lui en voudra, chaque cadavre la jugera lors de sa mort.

    Ses nombreuses tentatives de suicide ont échoué. Exprès ou pas ? Elle ne sait pas. Depuis toujours son subconscient lui joue des tours, comme un autre « elle » qui voudrait tout contrôler, sans jamais rien lui dire. Comme le jour où elle a été attaquée avec Matthew. Etait-ce réellement le rôdeur qui s’était amusé à lui triturer les intestins ? Dans son esprit oui, obligatoirement, mais en réalité, personne ne le saura.


    © Never-Utopia
    Faylinn
    Faylinn
    FémininAge : 34Messages : 17

    Dim 3 Nov 2013 - 12:43

    C'est peut-être pas top ^^ mais j'espère que ça ira tout de même et que cela répondra aux attentes.  :ange: 



    Léona Heidern






    27 ans
    En couple
    Ancienne agent
    Cheveux bruns
    Yeux bleus gris
    1m65 et 57 kg
    Froide
    Méfiante
    Courageuse
    Loyale
    Mystérieuse
    Impatiente

    Son Histoire

    L'histoire de la jeune femme n'est pas des plus joyeuse... Lorsqu'elle était enfant, elle vivait dans un petit village plutôt isolé, avec sa famille. Hélas, son village ainsi que la plupart des habitants a été ravagé par des forces militaires dont elle ignore l'origine et l'objectif. C'est en fouillant l'une des maisons, que l'un d'eux pu sauver et adopter Léona qui tremblait de peur dans un placard dans lequel on l'avait cachée. Léona a oublié cette partie de l'histoire en grandissant. Certainement l'a - t 'elle refoulée afin de ne pas en souffrir d'avantage. Pour elle son père était cet homme portant le nom de Heidern.

    Plus-tard, à ses 27 ans, Léona reçoit un appel très tard le soir... Celui-ci annonçait une très mauvaise nouvelle à la jeune demoiselle. Son père au cours d'une mission dans une ville assez éloignée de tout, venait d'être assassiné. Elle décide  de se rendre sur place afin de trouver l'homme qui a tuer son père qui pour elle était sa seule famille....

    Une fois arrivée sur les lieux, c'est face au chaos qu'elle se retrouvait désormais. Il y avait tout un tas de cadavres allongés sur le sol. Certains plus décomposés que d'autres, mais aussi plus en forme que d'autres vu l'allure à laquelle ceux-ci s'avançaient vers elle en titubant et poussant des râles de leur voix rauque.
    Jamais elle ne se serait douté de ce qui pouvait l'attendre là-bas. Elle était bien loin de s'imaginer un tel massacre. Elle espérait trouver de l'aide bien que les chances de rencontrer des survivants soient minces...

    Était-ce cette même  personne qui était  responsable de l'infection ? Heidern avait-il était trop fouineur à son goût ?

    Dans tous les cas, Léona comptait bien lever le voile sur toute cette histoire, plus déterminée que jamais. Elle compte se sortir bien vivante de ce cauchemar même si il lui arrive de douter quant à sa survie.....


    Sa Personnalité

    Léona n'est pas toujours des plus aimable et porte sur elle une certaine froideur. Elle a bien souvent très mauvais caractère et ne se laisse pas marcher sur les pieds. Elle ne fais confiance à personne, restant toujours sur ses gardes. Elle déteste qu'on la sous estime parce qu'elle est une femme. Elle n'aime pas non plus qu'on lui dicte ce qu'elle doit faire. Elle veut à tout moment, rester maître d'elle même, même si cela doit se retourner contre elle un jour. Elle assume ses responsabilités. Elle reste déterminée jusqu'à temps qu'elle atteigne son objectif. Malgré ses nombreux défauts, elle se sert parfois de ce mauvais caractère pour cacher une part d'elle qui est plus sensible, par peur que l'on profite d'une certaine faiblesse qu'elle pourrait avoir.... Contrairement à beaucoup de femmes échangeant des informations sur leur vie privée, Léona reste mystérieuse sur ce genre de sujet parmi tant d'autres sujets la concernant. Elle n'aime pas parler d'elle même si tout va bien dans son couple.

    En dehors de tout ça, Léona est une femme courageuse et loyale. Favorisant l'esprit d'équipe. Jamais elle ne laissera tomber quelqu'un même si elle doit y risquer sa vie.


    ©️ Never-Utopia


    Dernière édition par Faylinn le Dim 3 Nov 2013 - 15:55, édité 2 fois
    Fortuna
    Fortuna
    FémininAge : 31Messages : 4636

    Dim 3 Nov 2013 - 15:19

    Bonbonbon ^^ Désolée du retard (enfin, non, pas du retard, mais un peu short sur les délais xD Je te vénère Jade d’avoir mis ça pour demain <3) Je pense que la source d’inspiration n’échappera à personne ^^ J’ai un peu plié la fiche à mon bon vouloir, de façon à faire un « avant infection » et « après infection » au lieu de « histoire » et « caractère » sorry <3 C'est pas fabuleux, manque de temps oblige, mais... ^^



    Sullivan Hansen






    ? 38 ans
    ? Célibataire
    ? Enseignant
    ? Finnois
    ? Passionné de Contes & légendes
    ? Objectif? Survivre!
    ? Conteur émérite.
    ? Cynique
    ? Patient
    ? Mystique
    ? Irrévérentieux
    ? Pédagogue

    « Se réveiller un matin »
    « ça a de l’importance? Vraiment? Qui je suis, qui tu es, qui nous sommes? Tu penses que ça en a ? Ton passé t’aide-t-il à survivre mieux ? »

    Un sourire étiole deux lèvres desséchées par le froid hivernal, le vent souffle fort, trop fort pour permettre à quiconque d’entendre ce qu’ils ont à dire, ceux qui marchent… les non-morts. D’ailleurs parlent-ils ? Evoquent-ils au gré des souffles chargés de glace leur triste passé ? Non. Au chaud tant qu’il le peut, Sullivan observe, perché dans les hauts arbres du Danemark, et il reporte son attention sur vous. Vous lui avez posé une question, et il entend bien y répondre. Les cheveux ébouriffés, grisonnants, c’est un homme entre deux âges qui vous fait face, assis sur sa branche, une main sur le tronc, les pieds dans le vide. Il est sec et maigre, un grand échalas voûté, vif et souple. Il vous regarde de cet air entendu, un énigmatique croissant de lune sur les lèvres. Ses yeux sont deux émaux sombres, brillants dans la pénombre d’une aube tardive, soulignés de traces noires de charbon de bois.

    Deux vallées de larmes pour ne jamais oublier le premier jour de l’infection, pour toujours pleurer ceux qui sont tombés puis relevés, le pas hésitant, l’œil plus vide que l’horizon un jour de brouillard.

    Il vous regarde, il insiste, il attend une réponse. Tout est si calme, on pourrait croire que la conversation est engagée depuis bien longtemps, mais ce n’est pas le cas. Il vous a surpris, perché dans son arbre, il a sifflé, vous avez levé la tête, et vous l’avez vu, riant aux éclats de vous trouver si perdu. Il vous a lâché un petit
    « Eh eh eh ! Voici qu’un oiseau est tombé du nid ! » Avant de vous signaler qu’il serait peut-être bon, pour vous, de prendre un peu de hauteur afin de ne pas vous faire encercler par une horde.

    Et vous voici, peu assuré dans cet arbre, face à cet étrange bonhomme qui se promène dans les branchages comme s’il marchait sur terrain plat. Vous remarquez que son équipement est plutôt bon, comparé au vôtre. Chaudement habillé, il a opté pour du cuir et des fourrures. Pas d’arme à feu visible, mais deux couteaux soigneusement aiguisés, et une hachette de bûcheron. Attaché à une branche près de lui par de solides cordages, un paquetage que vous supposez être le sien. L’étrange bonhomme semble être habitué à passer la nuit dans les arbres, pour dormir peut-être ?

    Frileux, vous continuez votre examen tandis qu’il répond à la question que vous lui avez posée un peu plus tôt.


    « Aha! Qui je suis, hein ? Très bien, je vais te le dire, je suis un lutin. Non, plutôt… je suis un farfadet ! Oh, imagine, si j’étais un feu follet ? Au moins je n’aurai pas froid ! T’es vraiment bête, je suis un survivant, comme toi. »

    C’est, à son goût, tout ce que vous avez besoin de savoir. Son regard s’est fait distant, et il se perd dans ses pensées, contemplant un point au dessus de votre épaule, un théâtre bien différent prend forme sous son œil. Il se remémore sans la moindre peine comment tout a commencé, dans le monde entier. Ce qui fut rumeurs devint vérité, ce qui fut vérité devint matériel, ce qui fut matériel devint un monde nouveau. Comment prendre place dans une ère nouvelle alors que tout a changé ? Comment dormir tranquillement lorsque les morts ne restent plus dans leur tombe ? Comment protéger ceux qui restent, et ne pas redouter la moindre fièvre qui pourrait transformer un vif en mort… ou l’inverse ?

    Les légendes sont pleines d’hommes et d’êtres qui traversent les âges et les mondes pour venir hanter les vivants. Certains les appellent fantômes, d’autres les nomment esprits. Comment lui les nomme-t-il ? Ce sont les non-morts, ceux qui ne restent pas à leur place, ceux qui ne demeurent pas enfouis pour garder les trésors, ni même pour veiller sur leur maître au Walhalla. Ceux qui s’éveillent à nouveau, refoulé du paradis d’Odin, et qui s’abattent sur les vivants, peste parmi les pestes…

    Ces légendes là, il les a connues tout petit, alors qu’au coin du feu, son grand père les lui contait, veil homme aveugle qui toute sa vie durant était allé de ville en ville pour parler, pour dire l’inénarrable, et raviver le temps d’une soirée les légendes d’antan. Le grand-père avait fini par prendre épouse, l’épouse lui avait donné un fils, qui avait grandi et trouvé à marier à son tour. L’arbre généalogique croissait, du tronc de l’ancêtre aux feuillages des descendants, qui s’élevaient vers le soleil pâle de l’été.

    Il grandit, jeune homme sérieux, parfois un peu trop, curieux, souvent un peu trop, et placide. Dans la petite ville de Skagen, à l’extrême pointe du pays, toute proche de la mer. Aux légendes, il préfère tôt la véracité de l’histoire, et la stabilité des preuves. Il se passionne pour l’enseignement, espère transmettre à son tour. Marchant inconsciemment dans les pas de son grand-père, il tâtonne, poursuis ses études, et devient un conteur à son tour… un conteur qui ne se soucie pas de mythes ou de légendes, mais un conteur qui s’appuie sur les faits, et les conjectures de savants.

    En somme, un historien.

    Enfant, il pensait que tout n’était que mythe, adulte, il les occulte totalement pour se consacrer à son métier d’enseignant d’histoire, mais lorsque le monde prend un tournant nouveau, les mises en gardes de son grand-père contre le surnaturel se parent de bien étranges couleurs…



    « Alors que tout a changé »

    Et puis… tout a basculé. Le professeur qu’il était a cessé d’être lorsque les premiers d’entre eux sont arrivés, dans leurs haillons, leurs blessures et leurs visages émaciés. Le premier qu’il vit, c’était un jour de cours, comme les autres, la neige tombait en flocons poudreux et légers, et les premiers frimas d’Octobre étaient à peine installés. Un de ses élèves, un peu plus dissipés que les autres, avait le nez collé à la fenêtre, et ce fut lui qui distingua une première ombre, claudicante, avançant au hasard des soubresauts de son corps mort.

    Puis il y en eut une deuxième.
    Et une dixième.

    La cour se remplissait vite, trop vite, l’alerte fut donnée par cet enfant, mais que pouvait-il faire? Et lui, ce pauvre professeur, que pouvait-il faire ? Il fit sortir ses élèves de la classe, qui, au rez-de chaussée lui semblait trop exposé, et ils montèrent. Pris au piège, leurs assaillants n’étaient qu’une dizaine…

    Ensuite, ce fut bien pire.

    Le regard du professeur dérive encore, vous n’arrivez pas à saisir dans sa prunelle l’ombre d’un souvenir. Tour à tout, il semble s’animer d’un regret et d’un sourire. Tour à tour, il semble éprouver la satisfaction qu’il avait ressentie en sauvant ces enfants, et la peine bien plus grande lorsque les non-morts s’étaient multipliés au dépend des vivants. Chaque tombé nourrit leur armée, chaque tombé amenuise les chances de vivre.

    Il vous regarde à présent, accroupi sur sa branche dans un équilibre parfait ou presque, vous sentez qu’enfant, déjà, il jouait dans les arbres, et qu’adulte, il a poursuivi ce passe temps lorsqu’il avait besoin de solitude et de paix.


    « Et toi, qui es-tu? Vif ? Mort ? Non-mort? Les homes devraient se serrer les coudes et protéger les leurs… Malheureusement, ça ne marche pas comme ça, ici. Oublie toute notion de bien et de mal, si tu veux vivre. Ça n’a plus court. »

    Si vous saviez comme il a raison… Dans un éclat de rire, il récupère son sac, le harnache sur son dos, et détale. Vous le voyez s’agiter souplement d’une branche à l’autre, et toucher terre en quelques instants à peine, là où il vous faudra sans doute une minute ou deux pour descendre. Et le voici parti, sac sur l’épaule, seul face au monde le plus inhospitalier qui soit.

    Puisque son Danemark est perdu, peut-être d’autres contrées pourront-elles lui apporter la paix et la victoire. Jamais le Walhalla n’a tant manqué de grands guerriers en ces temps où le mythe et l'histoire se sont rejoints. Puisque ce qui semblait impossible est désormais réalité... Il lui faut l'aide d'Odin et de Thor, de Loki, et de tout le panthéon pour en arriver à ses fins. Loki... celui qui donna un oeil pour le savoir.

    Et lui? Qu'est-il prêt à donner pour savoir?



    © Never-Utopia




    Deadpoolio
    Deadpoolio
    MasculinAge : 34Messages : 277

    Dim 3 Nov 2013 - 15:54

    Ma modeste présentation, bonne lecture  :cowboy: :popcorn: 



    Chris Lester






    36 ans
    Solitaire
    Acteur
    Américaine
    Le cinéma et le football américain
    Rester en vie le temps que tout s'arrange
    Serviable
    Méfiant
    Perfectionniste
    Opportuniste
    Discret
    Solitaire

    Mon passé
    Chris a grandi différemment des autres enfants. N'ayant aucun parent proche, il enchaina les orphelinats et les familles d'accueil sans trouver le bonheur qu'il recherchait. Il se montrait rebelle et multiplia les fugues et les mauvais résultats scolaires, non parce qu'il n'était pas bon mais simplement car l'envie lui manquait et qu'il recherchait encore sa voie. Ses loisirs étaient multiples et variés et c'est dans le milieu naturel qu'il les pratiquait. Si a 15 ans il ne savait pas jouer au football, il en était autrement dans ses connaissances sur la forêt, sur la connaissance des végétaux et l'observation en silence des animaux. Chris aimait la lecture et il en tira de nombreuses connaissances, que ce soit dans le domaine historique, sportif, politique, il apprenait lui-même sans aucune contraintes.

    A l'âge de sa majorité, n'ayant aucun diplôme pour l'appuyer dans sa recherche de travail, le jeune se tourna vers un milieu naturel où il pourrait faire parler ses muscles avant son cerveau. Il postula en tant que  garde forestier et fut retenu pour ses connaissances, ses compétences et également pour sa carrure qui imposait le respect. En parallèle il travaillait dans un ranch quand son emploi du temps lui permettait et il était chargé de l'entretien des lieux et des diverses tâches à faire. Bien que le salaire était petit, il ne s'en plaignait pas tant qu'il avait un toit sous la tête, du linge propre et un bon repas dans le ventre. Ce domicile resta son seul foyer pendant les 7 années suivantes et, suite à des soucis de santé d'un des propriétaire, il consacra toute son énergie à cette dernière occupation et abandonna les gardes forestiers. S'occuper d'un ranch n'était pas chose facile mais il parvint au mieux en apprenant au passage les rudiments du métier, de la traite des vaches jusqu'à l'escorte de troupeaux dans les verts pâturages, ainsi qu'à gérer une plantation de maïs avec pour seul aide un épouvantail qui faisait lui-aussi bien son boulot.

    Ses journées de cow-boy l'occupaient et il vivait à l'écart d'internet et de la télévision tout en vivant de la production familiale et d'une nourriture saine fraichement cultivée, sans aucun regret, il avait déjà assez de boulot comme ça. Lorsque que Tom, le mari de Manuella et propriétaire du ranch, tomba malade, apparemment victime d'une forte fièvre, c'est à Chris que fut chargé la tâche des soins. Malgré ses soins et les bons traitements, l'homme ne survécu pas et il légua ses biens à ses 4 enfants et au jeune Lester qu'il considérait comme tel. L'enterrement se déroula au domaine familiale et fut bref mais honorable, sur la colline surplombant le ranch comme avait été la volonté du gérant.

    Le temps passa, une semaine s'écoula, puis un mois. Chris venait de seller son meilleur cheval et s'apprêtait à chasser le faisan, c'est pourquoi il emporta son fusil qu'il glissa en bandoulière autours du cou. Le temps commençait à se gâter et quelques gouttes de pluie se glissèrent sur le trajet. Après une bonne heure de chasse, rude et éprouvante par le temps qui faisait rage, il revint avec un bien maigre butin sous le bras. Lors du trajet retour, son coeur ne fit qu'un bon en voyant la dépouille squelettique qui se tenait devant lui. Tout d'abord il cru à un mauvais tour de son imagination mortuaire mais il dû se rendre à l'évidence que quelque chose ne tournait pas rond. L'ancien propriétaire, limite rongé par les vers, se tenait debout et il commença à bouger maladroitement vers le cheval. Il essuya d'un revers de manche ses lèvres putréfiées et tendit une main mollassonne aux doigts fins dans la direction du cavalier. Ses yeux étaient limpides, froid, sans la moindre chaleur, sans aucune vie ni même émotion. Le cheval se cabra par peur et désarçonna le cavalier qui s'écrasa par terre. Déstabilisé, Chris se redressa et recula jusqu'à son fusil qu'il empoigna. Un, puis deux, puis trois coups de feu retentirent. La poitrine, le cœur et le foie. Les détonations projetèrent quelques morceaux de chair nécrosé mais pas une seule goutte de sang. Il fallait se rendre à l'évidence, Tom était mort et cette chose n'était pas vivante. Chris arma une dernière fois son fusil et éclata le crâne d'une volée de plomb. Le corps retomba sur le sol et resta sans vie. Le cow-boy se redressa et sentait la puanteur du corps en décomposition. Il l'enjamba avec délicatesse avant de retourner vers le ranch en espérant trouver son compagnon hippique là-bas.  

    Après une longue marche sous la pluie battante, vêtements mouillés et arme dégoulinante de flotte, il resta sur place. Le ranch se dressait à un kilomètre de là et une marée d'individus la submergeait. Ils étaient nombreux et tous marchaient comme Tom l'avait fait il y a quelques minutes, d'une démarche lente et maladroite. Le jeune homme tenta de venir en aide aux réfugiés du ranch, sa famille comme il la qualifiait. Il couru de toute ses forces et se fraya un passage dans la déferlante de mains voulant l'agripper au passage. Ses côtes étaient douloureuses et son souffle court quand il arriva devant ce triste spectacle. La famille n'avait pas survécu et pour couronner le tout, chacun d'entre eux, la mère, les deux filles et les deux fils, tous, se relevaient pour devenir des morts, des morts-vivants.

    Au bon matin, après avoir récupérer Panache son fidèle destrier, Chris voguait sur les routes. Il avait survécu au massacre du ranch. Son fusil était vide et son cœur plein, plein de tristesse et d'amertume ainsi que de regrets de ne pas avoir pu protéger ceux qu'il aimait. Chacun d'entre eux avait été abattu en priorité par l'homme et ce n'était là que la seule chose qu'il avait pu faire. Un bien triste remerciement, pensa t-il.  Il continua son chemin jusqu'à la première ville se trouvant sur son passage. Tout était dévasté depuis un moment et les morts en avaient fait leur chez-eux, les autres avaient probablement quittés la ville suite à l'absence de nourriture. Le ranch avait été leur festin, eux les immortels condamnés, vivants et non-vivants, des âmes maudites affamés de chair. N'y avait-il plus assez de place en enfer ?

    Les jours passèrent et il continua à vivre avec les méthodes qu'il avait mis des années à perfectionner. Les lieux isolés étaient désormais son chez-soi et il vivait de ce qu'il récupérait. La chasse devenait un besoin primaire et heureusement qu'il était doué. Le lapin accroché à son ceinturon en était la preuve. D'autres avaient besoin d'aide, d'autres survivants, il y en avait et il avait pu les repérer pendant ses nombreuses patrouilles vêtu de vieux habits sentant la morte et d'un maquillage mortuaire composé de terre et de sang. Il était seul désormais, en manque de munitions mais bien décidé à survivre.





    Mon caractère

    Chris est de nature réservé. Il aime se sentir chez lui et il passe beaucoup de temps sur le travail qu'il commence. Sa confiance est difficile à gagner mais il se révèle être un atout de choix une fois cette tâche passée. Ayant une grande connaissance de la nature, il sait rester discret, que ce soit pour chasser ou pour observer la faune. Il reste une âme solitaire au grand coeur et aime se rendre utile. Chris sait apprécier les choses simples et il donne le meilleur de lui-même dans ce qu'il fait. Il sait s'adapter aux situations et réfléchi beaucoup.


    ©️ Never-Utopia
    Anonymous
    Invité

    Dim 3 Nov 2013 - 23:00



    Nom, Prénom






    29 Ans
    Celibataire
    Banquier
    Denver
    Passions : Cinéma, TV ?
    ?
    Cynique
    Réaliste ?
    Bavard ?
    Discret ?
    ?
    ?

    Mon passé

    Avec tous les films, les jeux et les bouquins sur le sujet, on s'est tous demandé au moins une fois ce qu'on ferait en cas d'invasion zombiesque. Dans ce genre de situation, on aurait tous réagit de la même manière, du moins je suis sur qu'une bonne partie des gens qui y ont pensés reviennent tous à la même chose : emporter le plus de provision, se trouver une arme, une caisse et fuir le plus loin possible vers un camp fortifié ou vers la mer en priant le bon dieu pour rester en vie, pour que toute cette folie s'arrête ...

    Sur le papier c'est pas mal, c'est une solution qui tient la route. Sauf que dans la réalité, c'est pas le cas. Là vous me prenez pour un cinglé pas vrai ? Les zombies tout ça c'est que du folkore pour Halloween vous me direz, et le zombie walk c'est juste un truc de geek pas vrai ? Pfff, putain de zombie walk ... Dire que tous ces crétins fan de Romero et autres Resident Evil aimaient se déguiser en cadavre et défiler dans les rues pour le plaisir, j'pense qu'ils doivent se sentir bien cons aujourd'hui.

    Car oui, les zombies sont devenus réalité. Ne me demandez pas comment c'est possible, personne n'en sait rien. Depuis six ou sept mois c'est la réalité, à nous de faire avec.

    Tout ce qu'on sait, c'est que du jour au lendemain c'est devenu le bordel. En à peine trois semaines tout à viré au cauchemar. Les hôpitaux se sont remplis, les écoles ont fermé pour devenir des hôpitaux et la ruée vers l'ouest à commencée. Vous vous souvenez de la scène du village mis à sac et des villageois coursés par le roi et sa cour dans le film Coeur de Dragon ? Ben là c'était la même chose, sauf que ça n'était pas aux griffes d'un roi imbu de lui même que les gens essayaient d'échapper, c'était des morsures de ces putains de cadavres qui vous traquait sans répit jusqu'à ce qu'ils puissent vous bouffer. Et c'est à partir de là qu'on s'est rendu compte que la solution idéale qu'on avait tous un jour imaginé était complètement bidon. C'est à partir de là que les gens sont devenus fous. Le civisme et la solidarité ont laissé place à la survie, à l'animosité. Adieu les dix commandements ! Aime ton prochain, partage avec lui, tu ne tueras point, tout ça c'est mort aujourd'hui ...

    Pourquoi je vous raconte ça ? Car j'ai le sentiment au fond de moi de devoir le faire. Au fait, moi c'est Alan Black. Ma vie avant ça ? Aucun intérêt. J'étais banquier à Denver, je maniai des chiffres toute la journée. Je voyais une fille de temps en temps histoire de tirer un coup, j'avais un chien aussi. Le soir après le boulot j'aimai bien me poser devant la télé pour regarder American Idol en buvant de la bière. Rien de bien original, l'américain moyen quoi. Une vie pépère, ordinaire. Quand c'est arrivé, j'ai regretté d'avoir eu une vie aussi minable. Rien de tout ce que j'avais accompli jusqu'à ce que ça arrive n'allait me servir. C'est pas avec les chiffres que j'allais pouvoir m'en sortir [...]

    [...]J'ai très vite intégré un petit groupe composé en grande partie de mon voisinage. Il n'y a pas de chef, on se connait tous et on agit tous dans le but : survivre. Il y a évidemment des tensions par moments, mais perso je m'en fous. Je les laisse se fritter, ça finit toujours par se calmer.  Quand les rues de Denver sont devenues trop dangereuses, nous avons prit la route vers l'ouest en quête d'un endroit plus sur. On a entendu parler d'un camp fortifié, on a essayé de s'y rendre. Quand on y est arrivé le camp était occupé, ça oui, mais pas par ceux qu'on attendait. Les braindead étaient partout, ils dirigeaient l'endroit. C'était encore plus la merde qu'à Denver  ...

    C'est à partir de là que le groupe a éclaté. Les fouteurs de merde habituel se sont révolté, ils ont retourné leurs flingues contre nous et nous ont volé le peu qu'il nous restait. On s'est retrouvé sans rien, obligé d'avancer à l'aveugle sur des terres que nous ne connaissions pas [...]

    [...] Quand le sixième mois après l'invasion arriva, je ne faisais plus parti du groupe. Seuls quatre d'entre nous étions parvenus à atteindre Cedar City, à ce moment là on a décidé de ne plus se voir. Cette petite ville était encore sous contrôle humain et tout allait à peu près bien, ce qui explique cette séparation pour le moins surprenante à une époque où il est préférable de rester uni pour survivre. A présent, chacun d'entre nous essayait de retrouver une vie normale dans cette ville qui semblait avoir été épargnée par le chaos. J'étais redevenu banquier, je recommençais à sortir avec une fille, j'avais l'impression d'avoir vécu un simple cauchemar. Pourtant, tout était vrai. J'ai toujours ces putains d'images dans la tête, ces corps à moitié bouffés, la tête en lambeau des braindead, leur regard plein de haine ...

    C'était invraisemblable. Je n'arrivai pas à comprendre comment une si petite ville pouvait être épargnée par les dangers de l'extérieur, zombies, humains, animaux, maladies. Trop de questions m'occupaient l'esprit, quand je demandais des explications aux locaux on me disait que c'était normal, que la ville était protégée, que je n'avais pas à m'en faire [...]

    [...]J'ai arrêté de me poser des questions. Ca ne sert à rien, je sais qu'on me cache quelque chose mais seul je ne peux pas lutter. J'ai continué ce petit train train quotidien, cette routine déjà barbante pendant deux semaines. Et puis ce matin au boulot, un bruit s'est fait entendre, un bruit qui résonna dans la ville. Apparemment, un troupeau de braindead avait été vu à une dizaine de kilomètre de Cedar City. C'est là que je m'suis dit : merde, ça recommence [...]


    Quelques jours plus tard, le corps d'Alan était là, étendu dans son canapé, une arme à la main et la bouche en sang. Il avait mis fin à ses jours, laissant derrière lui un petit carnet dans lequel il racontait son histoire. On ne sait pas trop pourquoi Alan a choisi de mettre fin à ses jours, peut être ne voulait il pas revivre ces six mois de galère ? Quoi qu'il en soit, ces quelques passages, montrent bien la difficulté de vivre dans ce nouveau monde, où le combat psychologique est permanent et où seuls les plus forts survivent ...


    Mon caractère

    Malheureusement, on ne dispose de presque aucune information concernant le caractère d'Alan, son récit n'abordant pas véritablement sa personnalité. Visiblement c'était quelqu'un de calme en apparence mais qui se posait beaucoup de questions sur tout. Il avait l'air d'être assez cynique à en juger par sa façon de raconter son histoire, un peu comme un homme floué par la vie, usé. Il avait également l'air de se satisfaire de son train de vie avant l'apparition des zombies bien qu'elle lui semblait être quelque peu monotone ...


    © Never-Utopia


    Voilà ma participation. Un peu de dernière minute du coup c'est un peu bâclé, mais j'étais pas trop motivé pour le faire jusqu'à ce que je vois qu'enfin il y ai plein de participations ^^

    'fin bref, pas d'avatar pour ma fiche, si vous l'avez lu vous comprenez probablement pourquoi, tout comme vous comprendrez pourquoi c'est raconté par bribes et pourquoi il n'y a pas grand chose au niveau du caractère.

    Voilà voilà :)
    Jadelina
    Jadelina
    FémininAge : 32Messages : 7899

    Jeu 7 Nov 2013 - 20:13

    Merci à tous ! avec un peu de retard mais les votes arrivent ^^



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