Contexte
Quand je marche dans le rue, tout ce que je vois, c'est des êtres ignobles qui ne savent pas ce qu'ils ont réellement. Il se plaignent à tout va en marmonnant sans cesse que l'ami de tel à une meilleure vie, un meilleure avenir. À peine ai-je bousculé une dame qu'elle me regarde avec frayeur. Je n'ai point besoin de me pencher que je la sens frissonner. Son regard brille de mille feux sous cette peur accablante qui la paralyse. Je me suis à peine penché vers elle qu'un homme arrive, plein de vie et semblant prêt à tout pour la défendre.
Ah la vie... Ce qu'elle peut être surprenante, mais pour quelqu'un comme moi, la vie n'existe pas, pas plus que la mort d'ailleurs. Je lance un dernier regard à la brebis avant de m'en aller, sans un mot, vers un château très peu fréquenté par la bourgeoisie. Un lieu où plane l'aura de la mort et qui inspirait un sentiment de peur aux jeunes gens de la race humaine.
À peine étais-je entré qu'un servile jeune femme s'approcha de moi afin de me retirer mon chapeau melon ainsi que mon manteau noir. Il n'y avait pas à dire, de toutes nos servantes, il s'agissait de la plus fidèle, mais aussi de celle dont je me nourrissais. Mon nom est Caïn Silvestri*nom facultatif 1* et je suis le membre le plus important de cette famille. D'ailleurs, ma famille, des cinq familles existantes, est sans doute la plus vorace et la plus violente, mais aussi la plus respectée. Ma servante me dit alors que les autres chefs de famille étaient arrivés.
Un sourire arrogant apparu sur mes lèvres gercées alors que je me dirigeais vers la grande salle, lieu où les débats se faisaient à un rythme régulier, soit aux trois semaines. Pourquoi aussi fréquemment ? Parce qu'il y avait souvent de nouveaux rejetons dans les familles qui n'obéissaient pas aux règles, soit le nouveau-né de Janis Lorica*nom facultatif 2* dans le cas présent. La famille Lorica*nom facultatif 2* est un peu particulière puisqu'elle n'a pas exactement les mêmes coutumes que nous autre, les quatre grandes familles de Vampire.
En effet, ces derniers se nourrissent des humains, mais seulement ceux qui sont volontaires et, étrangement, ils ne manquent jamais de banque de sang. D'ailleurs, ces derniers, au lieu de vivre comme il se doit, en suivant la chaîne alimentaire, ils vivaient auprès de leur nourriture, ce qui est un scandale en soi. Bref, la cause de la réunion était que le jeunot avait osé s'aventurer sur un territoire qui n'était pas le sien, mais pire, il s'est nourri d'une humaine qui appartenait au chef des Dravan*nom facultatif 3*. Famille qui avait un très grand respect pour nos règles, mais surtout, qui était sournoise. Cette famille avait souvent tendance à faire des coups bas afin de prendre une partie du territoire qui m'appartenait. Malheureusement, c'était sans compter sur la docilité de mes servants, et à l'agressivité de ces derniers.
Tant qu'aux deux autres familles, elles étaient un peu différente à leur façon. L'une ayant une très forte tendance pour l'idée de fabriquer du sang humain et l'autre pour préserver les humains, de façon à en faire du bétail. La seule chose, c'est que même si leurs idées étaient bonnes, ils étaient aussi assez pacifistes. Maintenant que vous connaissez un peu l'histoire des cinq familles, je vais me pencher davantage sur le cas du petit perturbateur.
En effet, en tant que chef de la famille la plus puissante, je me devais de prendre les décisions, aussi injustes pouvaient-elles être pour les familles. En un instant, la sentence s'était abattu, il s'agirait aussi d'une mise à mort d'une victime qui avait trop espéré en pensant, sans doute, échapper à son destin.
Le lendemain, une missive me fut envoyé, une déclaration de guerre pour être plus précis.
Ah la vie... Ce qu'elle peut être surprenante, mais pour quelqu'un comme moi, la vie n'existe pas, pas plus que la mort d'ailleurs. Je lance un dernier regard à la brebis avant de m'en aller, sans un mot, vers un château très peu fréquenté par la bourgeoisie. Un lieu où plane l'aura de la mort et qui inspirait un sentiment de peur aux jeunes gens de la race humaine.
À peine étais-je entré qu'un servile jeune femme s'approcha de moi afin de me retirer mon chapeau melon ainsi que mon manteau noir. Il n'y avait pas à dire, de toutes nos servantes, il s'agissait de la plus fidèle, mais aussi de celle dont je me nourrissais. Mon nom est Caïn Silvestri*nom facultatif 1* et je suis le membre le plus important de cette famille. D'ailleurs, ma famille, des cinq familles existantes, est sans doute la plus vorace et la plus violente, mais aussi la plus respectée. Ma servante me dit alors que les autres chefs de famille étaient arrivés.
Un sourire arrogant apparu sur mes lèvres gercées alors que je me dirigeais vers la grande salle, lieu où les débats se faisaient à un rythme régulier, soit aux trois semaines. Pourquoi aussi fréquemment ? Parce qu'il y avait souvent de nouveaux rejetons dans les familles qui n'obéissaient pas aux règles, soit le nouveau-né de Janis Lorica*nom facultatif 2* dans le cas présent. La famille Lorica*nom facultatif 2* est un peu particulière puisqu'elle n'a pas exactement les mêmes coutumes que nous autre, les quatre grandes familles de Vampire.
En effet, ces derniers se nourrissent des humains, mais seulement ceux qui sont volontaires et, étrangement, ils ne manquent jamais de banque de sang. D'ailleurs, ces derniers, au lieu de vivre comme il se doit, en suivant la chaîne alimentaire, ils vivaient auprès de leur nourriture, ce qui est un scandale en soi. Bref, la cause de la réunion était que le jeunot avait osé s'aventurer sur un territoire qui n'était pas le sien, mais pire, il s'est nourri d'une humaine qui appartenait au chef des Dravan*nom facultatif 3*. Famille qui avait un très grand respect pour nos règles, mais surtout, qui était sournoise. Cette famille avait souvent tendance à faire des coups bas afin de prendre une partie du territoire qui m'appartenait. Malheureusement, c'était sans compter sur la docilité de mes servants, et à l'agressivité de ces derniers.
Tant qu'aux deux autres familles, elles étaient un peu différente à leur façon. L'une ayant une très forte tendance pour l'idée de fabriquer du sang humain et l'autre pour préserver les humains, de façon à en faire du bétail. La seule chose, c'est que même si leurs idées étaient bonnes, ils étaient aussi assez pacifistes. Maintenant que vous connaissez un peu l'histoire des cinq familles, je vais me pencher davantage sur le cas du petit perturbateur.
En effet, en tant que chef de la famille la plus puissante, je me devais de prendre les décisions, aussi injustes pouvaient-elles être pour les familles. En un instant, la sentence s'était abattu, il s'agirait aussi d'une mise à mort d'une victime qui avait trop espéré en pensant, sans doute, échapper à son destin.
Le lendemain, une missive me fut envoyé, une déclaration de guerre pour être plus précis.