| L’arène… Encore… Dans ce monde ou la glace a recouvert le monde, n’est ce pas finalement, tout ceux qui nous reste ? Un peu de nourriture, des vêtements chauds, c’est la monnaie d’aujourd’hui. Nous sommes en 2080 et pour le jour, je ne sais pas vraiment. Peut-être Dimanche ou jeudi ? Les jours se ressemble, sans saison, cela fait combien de temps que je n’ai plus vue le soleil ? Au début, on nous disait que tout allait bien, qu’il ne fallait pas s’inquiéter, que ce n’était que passager. Puis ça s’est dégradé, maman s’inquiétait, papa aussi, maman a envoyé papa faire des courses, papa n’est pas revenue. Puis finalement, maman est partie aussi, a pris plein de vivre, m’a dit dix fois désolé, m’a dit de ne pas me déranger, de continué à regarder les fameux dessins animés pour les mômes de 10 ans… Je l’ai crue, j’ai crue qu’elle reviendrait mais les jours sont passé, la nourriture baissais, la température aussi et le froid s’installais. L’électricité fut coupée et le silence c’est installé. J’ai commencé à manger des rats, des mouches, à m’en rendre malade…. Puis même ça, ça a finis geler, immangeable et l’eau ? Je n’avais rien pour faire fondre la neige qui a commencé à tomber. Comment c’est arrivé ? Est-ce que ces illuminés avaient raison à parler de fin du monde ? Est-ce les écologistes qui insistait sur l’état de notre planète ? Est-ce les chrétien et leur épreuve de dieu ? Je ne sais pas et en vérité, je m’en fous. Je continue dans ce tunnel d’une blancheur immaculé, les clameurs m’arrive à présent. Quand est ce que je suis rentré ici pour la première fois ? Je ne sais plus, peut-être 5, 6 ans ? La première chose qui s’est effondré, c’est l’économie, la deuxième, la morale. Dans ce monde de glace, les lois n’existent plus, les personnes appliquant la justice sont devenues les malfrats… On ne parle même plus de viol, de meurtre ou de pédophile tellement c’est devenu monnaie courante. La seule chose de sûre finalement, c’est les cicatrices qui recouvrent mon corps et ce couteau dans la poche de mon blouson.
Combien de fois le sang c’est mélangé à la glace ? La lumière que je vois au bout de ce couloir n’inspire pas la douceur, la pureté ou je ne sais quelle connerie encore. Non, car le froid fige le temps, l’espoir, les rêves, la douleur. Cette lumière ressemble donc plutôt au chemin vers le paradis, car une fois passé, on n’est pas sûre d’en revenir. Mon cœur à depuis longtemps arrêter de s’emballer lorsque j’emprunte ce chemin, comme s’il avait été brisé en même temps que ce monde. Mon nom est encore prononcé, la dame de glace, comme si j’avais réclamé ce nom, ce surnom…. Mais de toute façon, ce n’est pas grave, au moins, je suis appelé car depuis longtemps, j’ai oublié le prénom que m’avais donné mes lâches de parents. « - Vous allez encore y retourner ? » Je fixe vos deux yeux, aussi froid que le monde qui nous entoure à présent. Vous, être si étrange, ayant choisis une autre voie pour survivre. Certains vous appelles dieux, d’autres démon…. Pour certain vous êtes la libération, pour d’autre, le déclencheur de tout cela. Vous, vous vivez dans ces cités de blanc immaculé, vous faite partie de la glace. Vous êtes la glace, vous la contrôler. Combien de fois vous m’avez offert de devenir comme vous, de faire partie des élus ? Mais combien survive à la transformation ? A peine 10% ? Alors je me retourne, vous adressant ces mots, peut-être les derniers ; « - J’ai fait mon choix » Et sous les clameurs, je rentre dans l’arène.
Dans le public, je vois une petite, si jeune mais avec déjà tant de chose dans le regard. Je me demande ces petits qui nous suivront, ces gens indécis, quel choix il feront, quels chemins ils prendront… Feront-ils partie des immaculés ou des survivants ? |