Bonjour, je viens solliciter l'aide d'une âme généreuse.
Type de texte à corriger : Contexte
Adresse du forum :https://espero.infinite-rpg.fr/
Souhaitez-vous des remarques sur le style ? : oui, je n'ai rien contre
Style de correction voulu : simple
Textes à corriger :
La Gazeto Espero - Numéro spécial nouvel an 30 - p.1 à 4.
À l’occasion du trentième anniversaire du grand déménagement toute l’équipe de la rédaction est fière de vous présenter, dans son numéro spécial, une interview exclusive de notre Bienfaiteur, Alexander Bridgeman grâce à qui nous sommes là aujourd’hui.
Ce numéro rappellera aussi les événements précédant le grand déménagement afin que les nouvelles générations ne reproduisent pas les erreurs des anciennes.
Et comme chaque année, vous trouverez en annexe votre calendrier et bien entendu le rappel des lois avec les dernières modifications apportées par le conseil de l’Espoir et rédigé par A. Bridgeman.
Nous profitons également de cet anniversaire pour vous offrir un nouvel extrait du carnet de note de Mr. Bridgeman.
Je n’ai plus qu’à vous souhaiter une bonne lecture, ainsi qu’une bonne année.
Extrait exclusif du célèbre carnet de note
Il y a 32 ans, notre Bienfaiteur écrivait dans son carnet de note :
Enfin ! J’ai réussi ! Après y avoir consacré toute ma vie, j’ai enfin réussi à créer une planète qui pourra sauver l’humanité de sa bêtise! Bien sûr il me reste encore beaucoup de choses à faire avant de commencer à y faire migrer la population. Mais vu l’état de la Terre, je ne dois pas traîner.
Et aujourd’hui, où en sommes nous ?
Sommaire :
Édito..................................................... page 1
Il fut un temps ou le sang régnait…(un peu d'histoire).... page 2
Interview exclusive de notre Bienfaiteur...................... page 3
Extrait exclusif du célèbre carnet de note........................ page 4
Calendrier – Annexe 1................................ page 5
Rappel des lois – Annexe 2........................... page 6
Il fut un temps ou le sang régnait…
Remontons plus de trente ans en arrière, là où les religions, les différentes langues et la diversité des cultures divisaient les populations, où l’argent était l’unique maître au point que les peuples s’entre-tuaient pour être seul à le posséder laissant leurs tiers et semblables dans une misère sans nom.
La religion est une sorte de folie collective où chacun est convaincue de l’existence d’un ou plusieurs dieux qui auraient les touts pouvoirs et régiraient le monde. Les religieux, se basant sur des textes sacrés (qui apparemment prônaient la paix), firent la guerre sous prétexte qu’il n’y avait qu’une religion et que ceux n’y étant pas converti devait l’être même s’il fallait employer la force. Mais ces prétendues religions n’étaient qu’un prétexte à des hommes sans foi, ni loi pour amasser une fortune sur le dos de leurs pairs.
Et oui, l’argent, toujours l’argent, la plupart de nos ancêtres n’avaient que ce mot à la bouche, mais si vous êtes nés sur cette planète vous devez avoir du mal à concevoir de quoi il s’agit, même si vous avez dû voir quelques spécimens au musée. Son but initial était de faciliter les transactions mais il fut rapidement détourné pour devenir le responsable de la destruction de la planète Terre. Nous n'en dirons pas plus au sujet de l’argent…
Bien avant que Mr. Bridgeman annonce sa solution pour sauver la vie terrestre, la planète était dans un sale état, ravagé par les pesticides, le pétrole, les déchets et accidents nucléaire, et les guerres qui ont toutes comme origine l’avarice, ce besoin incommensurable d’avoir toujours plus d’argent. Mais jusque-là, les horribles bombes nucléaires n’avaient pas encore été utilisées alors lorsque la rumeur d’une terre nouvelle se répandit, les plus puissants voulurent être les seuls à pouvoir en profiter et ils n’hésitèrent plus à utiliser leurs dernières et ultimes armes. Lorsque Mr. Bridgeman eu vent de cette information il dut précipiter le départ pour pouvoir sauver un maximum de personnes.
Interview exclusive de notre Bienfaiteur :
Propos recueillis par Falcon Thomas .
Journaliste : Bonjour monsieur Bridgeman, nous sommes heureux de pouvoir vous accueillir pour cette interview.
Alexander Bridgeman : S’il vous plaît, appelez-moi Alexander.
J : Bien, Mr… Alexander, nous avons reçu énormément de questions de nos lecteurs, notre équipe et moi-même avons essayé de synthétiser tout ça afin de vous faire perdre le moins de temps possible.
A B : Je vous en remercie
J : Alors pour commencer, nos lecteurs aimeraient savoir : comment vous ai venu l’idée de créer une nouvelle planète habitable ? Et surtout, comment vous ai venu l’idée que c’était réalisable ?
A B : Vous n’êtes pas sans savoir que ma mère était astronome, ainsi que mon grand-père. Nous pouvons remonter quelques générations en arrières où mes ancêtres étaient astronomes, mais la question n’est pas là. J’ai donc toujours eu la passion de l’astronomie mais également la passion de l’écologie, la conscience que la planète allait mal. C’est tout naturellement que, enfant, j’ai suivi avec intérêt les recherches de ma mère qui avaient pour but de trouver une planète viable suffisamment proche pour sauver ce qui pouvait l’être.
C’est adolescent que je suis tombé sur le carnet de note de mon arrière-grand-père contenant toutes sortes d’informations sur le pourquoi une planète est viable et d’autres non, sur la formation des planètes et plein d’autres détails qui me furent très utile par la suite. Cet ancêtre était obsédé par l’idée de rendre une planète viable pour y conduire l’humanité et y construire une société nouvelle. Mais il lui manquait toujours la distance idéale d’orbite avec un soleil. C’est en feuilletant ces notes et en observant ma mère qu’une idée, qui pouvait paraître folle mais qui ne me quitta plus depuis lors, germa en moi. Puisqu’il n’existait pas de planète viable suffisamment proche et qu’il était impossible de rendre viable une planète déjà proche, pourquoi ne pas en créer une sur mesure ?
Vous connaissez cette célèbre maxime : « Ils ne savaient pas que c’était impossible alors ils l’ont fait ! » de Mark Twain ? Je ne la connaissais pas à l’époque, mais lorsque je l’ai découverte j’ai su qu’elle me définissait complètement. Je ne me suis jamais demandé si mon projet était réalisable mais j’ai simplement essayé, encore et encore, jusqu’à y parvenir.
J : Ouah, nos lecteurs auront de la lecture et devraient se satisfaire de votre réponse, nous apprenons à mieux vous connaître Mr. Bri… Alexander. Mais ne nous arrêtons pas en si bon chemin. Puisque tout ça se passait sur terre, il vous fallait de l’argent pour financer votre projet, comment avez-vous fait pour régler ce problème ?
A B : Je dois vous avouer que dans notre famille l’argent n’a jamais été un problème, nous avions une fortune familiale assez élevé permettant à plusieurs générations de vivre convenablement, je ne préfère pas savoir comment elle est arrivé dans nos mains d’ailleurs. Mais c’est grâce à cette fortune que je pus sans problème acheter tout ce dont j’avais besoin ainsi qu’embaucher une équipe mise au secret bien entendu. Lorsque mes essais furent concluant, ce qui je dois avouer mis pas mal d’années, je fis construire une grande navette afin d’y héberger l’humanité restante le temps d’un voyage. J’avais par ailleurs déjà fait l’acquisition d’une navette plus petite pour mon équipe et moi-même afin de pouvoir travailler directement dans l’espace puis sur Espero lorsqu’elle se forma. Par ailleurs sur les douze essais sur le terrain, il n’y en eu que 4 qui donnèrent une planète pouvant nous accueillir, Espero où nous sommes actuellement est donc la quatrième.
J : Nous ne vous remercierons jamais assez pour votre cadeau Alexander, d’ailleurs dites-nous, comment avez-vous organisé le Grand Déménagement ? Avez-vous dû faire une sélection des personnes pour le voyage ?
A B : Il est vrai que l’organisation de ce déménagement ne fut pas une partie de plaisir. J’ai commencé par le plus simple, c’est-à-dire les objets, d’abord un stock d’objets divers, qui serviraient de ressources puis les livres, la mémoire de l’humanité, puis les œuvres d’arts. Les chefs d’états et protecteurs du patrimoine furent facile à convaincre, pour les uns de l’argent suffisait, pour les autres la promesse de la conservation du patrimoine.
Les plantes s’étant développées naturellement je m’abstins de ramener des plantes sauvages, en revanche, ne sachant pas si la flore locale serait comestible, je déménageais tout de même quelques plantes domestiquées dont une équipe s’occupait à chaque voyage. Par la suite je me suis efforcé d’importer des zoos afin d’aider les animaux à retrouver une vie sans captivité, il n’y avait pas de raison pour que les autres espèces payent pour la bêtise humaine.
J’attendis un maximum pour le déménagement de l'espèce humaine mais la menace du nucléaire m’obligea comme vous le savez à accélérer les choses. J’avais préparé pour l’occasion un ensemble de loi - que vous retrouverez dans ce journal bien qu’il ait subi quelques améliorations depuis, - dont les personnes devaient accepter les termes pour faire partie du voyage, autrement je me voyais contraint de les laisser sur place. Un certain nombre voyant qu’ils devaient abandonner leur précieux argent refusèrent catégoriquement de monter à bord, ainsi que certains religieux extrémistes mais la plupart de la population appauvri et souhaitant la fin des guerres ne se fit pas prier pour monter à bord.
Le déménagement dû se faire en plusieurs aller-retour, avec à chaque fois pour les restants la crainte ne pas voir revenir la navette mais après plusieurs semaines toutes les personnes ayant acceptés le contrat furent transportées sur Espero.
J : Il paraîtrait que sur terre il n’y avait pas de langage commun à tous. Comment alors vous est venue l’idée de créer l’Espéranto ?
A B : Je vais peut-être vous surprendre mais cette langue existait déjà sur terre et avez comme but d’être international, simplement peu de personnes l’utilisaient. Je la connaissais mais j’avais peu d’occasion de m’en servir. Elle fut créée par Ludwik Lejzer Zamenhof en 1887 et s’imposa à Espero par le simple fait que tous les rescapés ne possédaient pas le même langage, j’entrepris donc de le faire apprendre pour que l’espéranto devienne l’unique langue parlé. Et éviter ainsi les conflits de différence.
J : Mais vous êtes bien l’auteur de notre calendrier ?
A B : Eh bien oui et non, pour les semaines j’ai utilisé ce que je connaissais déjà en changeant les deux derniers jours, car ils faisaient références à des religions, pour les mois je me suis servi du nom des planètes en dehors de leur connotation religieuse bien sûr. J’ai conservé ce cycle de sept jours pour ne pas trop perturber la population mais j’ai réduit les mois au nombre de dix, contenant chacun 42 jours. Une année correspondant bien sûr au temps que met l'Espero pour faire le tour du soleil. Étrangement la population a continué à se servir d’horloges, alors même qu’une journée ne fait plus 24h mais 26h, Espero tournant moins vite que la Terre. Mais les anciennes montres sont de plus en plus délaissés pour faire place à de nouveaux modèles à 13 chiffres.
J : À l’origine vous n’aviez pas prévu de police, ni de caméra, pourquoi alors avoir fait ce choix avec le conseil ?
A B : En réalité j’avais déjà envisagé la présence d’une police, mais la précipitation du départ m’empêcha d’y réfléchir plus longuement, je remis donc ça à plus tard. Mais elle était nécessaire puisque, quelques temps après leurs arrivées, passé le choc de la survie, certains n’apprécièrent pas être mis au même niveau que des « étrangers » et voyant dans cette nouvelle société, un moyen de faire entendre leur voix, ils s’organisèrent et procédèrent à quelques lynchages heureusement la population réagit rapidement et permit de renvoyer ses troubles faits sur Terre comme le prévoyait les lois qu’ils avaient acceptés en montant à bord de la navette. Hélas nous déplorèrent quelques morts qui auraient pu être évité si une police avait eu vent de ce qui se passait. D’où la nécessité des caméras.
J : Je crois que nous en avons fini avec les questions, encore un grand merci d’avoir pris la peine de venir y répondre.
A B : Ce fut avec plaisir et si vos lecteurs ont d’autres questions, faites les moi parvenir !
Informations complémentaires : Le contexte est présenté comme un journal. La gazeto espero veut dire le Journal de l'espoir en espéranto.
J'ai besoin d'une relecture d'un œil extérieur, je pourrais relire x fois mon texte et ne pas voir la faute qui si elle était faites par un autre me sauterais aux yeux.
Merci beaucoup à la personne qui me fournira son concours.
Bonne journée
Type de texte à corriger : Contexte
Adresse du forum :https://espero.infinite-rpg.fr/
Souhaitez-vous des remarques sur le style ? : oui, je n'ai rien contre
Style de correction voulu : simple
Textes à corriger :
La Gazeto Espero - Numéro spécial nouvel an 30 - p.1 à 4.
À l’occasion du trentième anniversaire du grand déménagement toute l’équipe de la rédaction est fière de vous présenter, dans son numéro spécial, une interview exclusive de notre Bienfaiteur, Alexander Bridgeman grâce à qui nous sommes là aujourd’hui.
Ce numéro rappellera aussi les événements précédant le grand déménagement afin que les nouvelles générations ne reproduisent pas les erreurs des anciennes.
Et comme chaque année, vous trouverez en annexe votre calendrier et bien entendu le rappel des lois avec les dernières modifications apportées par le conseil de l’Espoir et rédigé par A. Bridgeman.
Nous profitons également de cet anniversaire pour vous offrir un nouvel extrait du carnet de note de Mr. Bridgeman.
Je n’ai plus qu’à vous souhaiter une bonne lecture, ainsi qu’une bonne année.
Extrait exclusif du célèbre carnet de note
Il y a 32 ans, notre Bienfaiteur écrivait dans son carnet de note :
Enfin ! J’ai réussi ! Après y avoir consacré toute ma vie, j’ai enfin réussi à créer une planète qui pourra sauver l’humanité de sa bêtise! Bien sûr il me reste encore beaucoup de choses à faire avant de commencer à y faire migrer la population. Mais vu l’état de la Terre, je ne dois pas traîner.
Et aujourd’hui, où en sommes nous ?
Sommaire :
Édito..................................................... page 1
Il fut un temps ou le sang régnait…(un peu d'histoire).... page 2
Interview exclusive de notre Bienfaiteur...................... page 3
Extrait exclusif du célèbre carnet de note........................ page 4
Calendrier – Annexe 1................................ page 5
Rappel des lois – Annexe 2........................... page 6
Il fut un temps ou le sang régnait…
Remontons plus de trente ans en arrière, là où les religions, les différentes langues et la diversité des cultures divisaient les populations, où l’argent était l’unique maître au point que les peuples s’entre-tuaient pour être seul à le posséder laissant leurs tiers et semblables dans une misère sans nom.
La religion est une sorte de folie collective où chacun est convaincue de l’existence d’un ou plusieurs dieux qui auraient les touts pouvoirs et régiraient le monde. Les religieux, se basant sur des textes sacrés (qui apparemment prônaient la paix), firent la guerre sous prétexte qu’il n’y avait qu’une religion et que ceux n’y étant pas converti devait l’être même s’il fallait employer la force. Mais ces prétendues religions n’étaient qu’un prétexte à des hommes sans foi, ni loi pour amasser une fortune sur le dos de leurs pairs.
Et oui, l’argent, toujours l’argent, la plupart de nos ancêtres n’avaient que ce mot à la bouche, mais si vous êtes nés sur cette planète vous devez avoir du mal à concevoir de quoi il s’agit, même si vous avez dû voir quelques spécimens au musée. Son but initial était de faciliter les transactions mais il fut rapidement détourné pour devenir le responsable de la destruction de la planète Terre. Nous n'en dirons pas plus au sujet de l’argent…
Bien avant que Mr. Bridgeman annonce sa solution pour sauver la vie terrestre, la planète était dans un sale état, ravagé par les pesticides, le pétrole, les déchets et accidents nucléaire, et les guerres qui ont toutes comme origine l’avarice, ce besoin incommensurable d’avoir toujours plus d’argent. Mais jusque-là, les horribles bombes nucléaires n’avaient pas encore été utilisées alors lorsque la rumeur d’une terre nouvelle se répandit, les plus puissants voulurent être les seuls à pouvoir en profiter et ils n’hésitèrent plus à utiliser leurs dernières et ultimes armes. Lorsque Mr. Bridgeman eu vent de cette information il dut précipiter le départ pour pouvoir sauver un maximum de personnes.
Interview exclusive de notre Bienfaiteur :
Propos recueillis par Falcon Thomas .
Journaliste : Bonjour monsieur Bridgeman, nous sommes heureux de pouvoir vous accueillir pour cette interview.
Alexander Bridgeman : S’il vous plaît, appelez-moi Alexander.
J : Bien, Mr… Alexander, nous avons reçu énormément de questions de nos lecteurs, notre équipe et moi-même avons essayé de synthétiser tout ça afin de vous faire perdre le moins de temps possible.
A B : Je vous en remercie
J : Alors pour commencer, nos lecteurs aimeraient savoir : comment vous ai venu l’idée de créer une nouvelle planète habitable ? Et surtout, comment vous ai venu l’idée que c’était réalisable ?
A B : Vous n’êtes pas sans savoir que ma mère était astronome, ainsi que mon grand-père. Nous pouvons remonter quelques générations en arrières où mes ancêtres étaient astronomes, mais la question n’est pas là. J’ai donc toujours eu la passion de l’astronomie mais également la passion de l’écologie, la conscience que la planète allait mal. C’est tout naturellement que, enfant, j’ai suivi avec intérêt les recherches de ma mère qui avaient pour but de trouver une planète viable suffisamment proche pour sauver ce qui pouvait l’être.
C’est adolescent que je suis tombé sur le carnet de note de mon arrière-grand-père contenant toutes sortes d’informations sur le pourquoi une planète est viable et d’autres non, sur la formation des planètes et plein d’autres détails qui me furent très utile par la suite. Cet ancêtre était obsédé par l’idée de rendre une planète viable pour y conduire l’humanité et y construire une société nouvelle. Mais il lui manquait toujours la distance idéale d’orbite avec un soleil. C’est en feuilletant ces notes et en observant ma mère qu’une idée, qui pouvait paraître folle mais qui ne me quitta plus depuis lors, germa en moi. Puisqu’il n’existait pas de planète viable suffisamment proche et qu’il était impossible de rendre viable une planète déjà proche, pourquoi ne pas en créer une sur mesure ?
Vous connaissez cette célèbre maxime : « Ils ne savaient pas que c’était impossible alors ils l’ont fait ! » de Mark Twain ? Je ne la connaissais pas à l’époque, mais lorsque je l’ai découverte j’ai su qu’elle me définissait complètement. Je ne me suis jamais demandé si mon projet était réalisable mais j’ai simplement essayé, encore et encore, jusqu’à y parvenir.
J : Ouah, nos lecteurs auront de la lecture et devraient se satisfaire de votre réponse, nous apprenons à mieux vous connaître Mr. Bri… Alexander. Mais ne nous arrêtons pas en si bon chemin. Puisque tout ça se passait sur terre, il vous fallait de l’argent pour financer votre projet, comment avez-vous fait pour régler ce problème ?
A B : Je dois vous avouer que dans notre famille l’argent n’a jamais été un problème, nous avions une fortune familiale assez élevé permettant à plusieurs générations de vivre convenablement, je ne préfère pas savoir comment elle est arrivé dans nos mains d’ailleurs. Mais c’est grâce à cette fortune que je pus sans problème acheter tout ce dont j’avais besoin ainsi qu’embaucher une équipe mise au secret bien entendu. Lorsque mes essais furent concluant, ce qui je dois avouer mis pas mal d’années, je fis construire une grande navette afin d’y héberger l’humanité restante le temps d’un voyage. J’avais par ailleurs déjà fait l’acquisition d’une navette plus petite pour mon équipe et moi-même afin de pouvoir travailler directement dans l’espace puis sur Espero lorsqu’elle se forma. Par ailleurs sur les douze essais sur le terrain, il n’y en eu que 4 qui donnèrent une planète pouvant nous accueillir, Espero où nous sommes actuellement est donc la quatrième.
J : Nous ne vous remercierons jamais assez pour votre cadeau Alexander, d’ailleurs dites-nous, comment avez-vous organisé le Grand Déménagement ? Avez-vous dû faire une sélection des personnes pour le voyage ?
A B : Il est vrai que l’organisation de ce déménagement ne fut pas une partie de plaisir. J’ai commencé par le plus simple, c’est-à-dire les objets, d’abord un stock d’objets divers, qui serviraient de ressources puis les livres, la mémoire de l’humanité, puis les œuvres d’arts. Les chefs d’états et protecteurs du patrimoine furent facile à convaincre, pour les uns de l’argent suffisait, pour les autres la promesse de la conservation du patrimoine.
Les plantes s’étant développées naturellement je m’abstins de ramener des plantes sauvages, en revanche, ne sachant pas si la flore locale serait comestible, je déménageais tout de même quelques plantes domestiquées dont une équipe s’occupait à chaque voyage. Par la suite je me suis efforcé d’importer des zoos afin d’aider les animaux à retrouver une vie sans captivité, il n’y avait pas de raison pour que les autres espèces payent pour la bêtise humaine.
J’attendis un maximum pour le déménagement de l'espèce humaine mais la menace du nucléaire m’obligea comme vous le savez à accélérer les choses. J’avais préparé pour l’occasion un ensemble de loi - que vous retrouverez dans ce journal bien qu’il ait subi quelques améliorations depuis, - dont les personnes devaient accepter les termes pour faire partie du voyage, autrement je me voyais contraint de les laisser sur place. Un certain nombre voyant qu’ils devaient abandonner leur précieux argent refusèrent catégoriquement de monter à bord, ainsi que certains religieux extrémistes mais la plupart de la population appauvri et souhaitant la fin des guerres ne se fit pas prier pour monter à bord.
Le déménagement dû se faire en plusieurs aller-retour, avec à chaque fois pour les restants la crainte ne pas voir revenir la navette mais après plusieurs semaines toutes les personnes ayant acceptés le contrat furent transportées sur Espero.
J : Il paraîtrait que sur terre il n’y avait pas de langage commun à tous. Comment alors vous est venue l’idée de créer l’Espéranto ?
A B : Je vais peut-être vous surprendre mais cette langue existait déjà sur terre et avez comme but d’être international, simplement peu de personnes l’utilisaient. Je la connaissais mais j’avais peu d’occasion de m’en servir. Elle fut créée par Ludwik Lejzer Zamenhof en 1887 et s’imposa à Espero par le simple fait que tous les rescapés ne possédaient pas le même langage, j’entrepris donc de le faire apprendre pour que l’espéranto devienne l’unique langue parlé. Et éviter ainsi les conflits de différence.
J : Mais vous êtes bien l’auteur de notre calendrier ?
A B : Eh bien oui et non, pour les semaines j’ai utilisé ce que je connaissais déjà en changeant les deux derniers jours, car ils faisaient références à des religions, pour les mois je me suis servi du nom des planètes en dehors de leur connotation religieuse bien sûr. J’ai conservé ce cycle de sept jours pour ne pas trop perturber la population mais j’ai réduit les mois au nombre de dix, contenant chacun 42 jours. Une année correspondant bien sûr au temps que met l'Espero pour faire le tour du soleil. Étrangement la population a continué à se servir d’horloges, alors même qu’une journée ne fait plus 24h mais 26h, Espero tournant moins vite que la Terre. Mais les anciennes montres sont de plus en plus délaissés pour faire place à de nouveaux modèles à 13 chiffres.
J : À l’origine vous n’aviez pas prévu de police, ni de caméra, pourquoi alors avoir fait ce choix avec le conseil ?
A B : En réalité j’avais déjà envisagé la présence d’une police, mais la précipitation du départ m’empêcha d’y réfléchir plus longuement, je remis donc ça à plus tard. Mais elle était nécessaire puisque, quelques temps après leurs arrivées, passé le choc de la survie, certains n’apprécièrent pas être mis au même niveau que des « étrangers » et voyant dans cette nouvelle société, un moyen de faire entendre leur voix, ils s’organisèrent et procédèrent à quelques lynchages heureusement la population réagit rapidement et permit de renvoyer ses troubles faits sur Terre comme le prévoyait les lois qu’ils avaient acceptés en montant à bord de la navette. Hélas nous déplorèrent quelques morts qui auraient pu être évité si une police avait eu vent de ce qui se passait. D’où la nécessité des caméras.
J : Je crois que nous en avons fini avec les questions, encore un grand merci d’avoir pris la peine de venir y répondre.
A B : Ce fut avec plaisir et si vos lecteurs ont d’autres questions, faites les moi parvenir !
Informations complémentaires : Le contexte est présenté comme un journal. La gazeto espero veut dire le Journal de l'espoir en espéranto.
J'ai besoin d'une relecture d'un œil extérieur, je pourrais relire x fois mon texte et ne pas voir la faute qui si elle était faites par un autre me sauterais aux yeux.
Merci beaucoup à la personne qui me fournira son concours.
Bonne journée