kingdom of shandora.

Au cours des siècles, le monde fût l'hôte de nombreuses guerres sanglantes. L'histoire de ces conflits incessants commença avec l'apparition des premiers hommes. À cette époque, les dragons faisaient la loi et étaient craints de tous.

Cependant, un jour, un dragon nommé Pangunh décida que la chasse aux hommes dont ses semblables avaient fait leur spécialité devait se terminer.

Ils décidèrent alors de sceller un pacte interdisant aux dragons de continuer leurs agissements vis à vis des hommes, en échange de quoi, une grande partie du monde leur fut offerte.

Ainsi, le continent fut divisé en deux. Le sentiment d'unité et de solidarité qui maintenait la paix entre les hommes finit par s'essouffler.

Dirigées par des familles particulièrement richissimes, ils luttèrent afin d'asseoir leur domination sur le monde.

Celle-ci permit à un Royaume en particulier d'être craint de tous : Valanis. Peuplé notamment par les meilleurs forgerons qui soient, qui donnèrent naissance à des armes mystiques portant depuis le nom d'Artefact. Des armes si puissantes dit-on, qu'elles pouvaient bouleverser l'équilibre du monde et des éléments qui le façonnaient. De plus en plus puissant, le Royaume rassembla face à lui tous les autres et une nouvelle guerre eût lieu durant laquelle l'Aura et son utilisation jouèrent un rôle prépondérant. Valanis fut vaincu et réuit en cendres.

Durant bien des années encore, les Royaumes restant continuèrent à lutter dans des batailles épiques.

Ainsi, le premier Roi fut nommé et naquit alors le Royaume de Shandora. Véritables carrefour des civilisations et des cultures.

Depuis le premier Roi, de nombreuses éditions des King's Games eurent lieu puisqu'à chaque fois que le souverain actuel décède, une nouvelle édition est organisée.

Et afin que jamais quiconque ne souhaite s'emparer du pouvoir de l'Arbre Divin, la région sur laquelle se trouvait ce dernier fut dissociée du reste du pays.

Et les années passèrent et peu à peu, l'on se rendit compte que la malédiction tantôt lancée par l'être ténébreux avait trouvé échos.

Partout dans le Royaume apparaissait des Démons, véritables réincarnations des hommes dont la mort avait été accompagné d'une haine sans limite.

Ils firent énormément de gars, tuant ci et là des citoyens, mettant à mal les autorités qui n'avaient aucun moyen de les combattre.

Alors, ce fut finalement le Cercle des Gardiens qui reçut l'ordre de protéger le monde de ces terribles êtres.

Il y a un an, le Royaume de Shandora connut une crise économique comme jamais auparavant elle n'avait été témoin.

Une atmosphère tenue règne au sein du Royaume.

D'avantage encore alors qu'une sombre rumeur circule, une rumeur faisant état de l'existence d'un groupuscule portant le nom de Cavalerie Noire.

J'avançais rapidement dans l'obscurité, me faufilant parmi les arbres, mesurant le poids de mes pas avec une extrême dextérité. Un silence froid s'était emparé de la nuit, les animaux comme les arbres semblaient tous plongés dans un sommeil profond qu'il ne me fallait pas déranger. Ce soir, la lune était pleine et quelques uns de ses rayons parvenaient à s'immiscer difficilement à travers des branches.

Voilà des jours que mon voyage avait commencé, ordonné par Maître Panrung. Il me fallait me rendre en un lieu empli de dangers, situé dans les coins les plus reculés de la forêt d'Emerald, là où un puissant démon avait autrefois été scellé. Comme à mon habitude, j'étais revêtu d'une longue cape noire encapuchonné, armé de mon seul bâton de bois de Sorbier.

Soudain, le bruit causé par le une branche que je venais d'écraser résonna. Le temps me sembla suspendu durant des secondes qui me parurent telle une éternité. Balayant de mon regard toute la zone environnante, je m'assurais ne pas avoir attisé l'attention de qui, ni de quoi que ce soit. Il semblait évident que j'étais seul en ces lieux, mais l'année écoulée m'avait appris à ne jamais être trop prudent.

Je repris ma marche d'un pas plus vif et déterminé qu'à l'accoutumée. Cette mission, je souhaitais qu'elle se termine le plus rapidement possible. Lorsque le bruit de l'eau ruisselante vint jusque mes deux oreilles, je compris que j'étais arrivé. D'un revers de la main, je dégagea quelques branches qui barraient ma vision et je la vis enfin.

Derrière une sombre rive se dessinait un chemin dans l'herbe fraîche. Au bout de ce chemin, une grotte à l'apparence lugubre m'apparût. J'eus comme un frisson dans le dos lorsque mon regard se posa sur le chemin. Quelques traces de pas me parurent, aussi nettes que la lune dans le ciel. Quelqu'un avait entrepris le même chemin que moi, il y a peu. Mais qui ?

L'heure n'était pas à l'hésitation. D'un pas, j'enjambais la rive avant de parvenir jusque la grotte. Fouillant dans ma sacoche, je sortis une bougie que j'allumais à l'aide d'un briquet et enfin, j'entrais dans les ténèbres les plus profonds. Là encore, pas un seul bruit, l'on aurait pu entendre le plus petit des moustiques respirer. Arrivé à mi-chemin, un bruit sourd semblable à un coup que l'on porterait pour enfoncer une porte déchira finalement le silence de mort. Je bondis sur place, qu'était-ce ? Sans aucun doute possible, il parvenait du fond de la grotte. Mais alors que j'eus à peine le temps de me remettre de cette première mauvaise surprise, une seconde secousse eût lieu. Cette fois-ci plus forte, allant même jusqu'à faire trembler la grotte. Le souffle haletant, je ferma les yeux, désireux de ne pas laisser la peur me dominer.

Un troisième coup, puis un quatrième. La nervosité me gagnait, j'accélérais le pas, déterminé à savoir ce qui se tramait. Les bruits se répétèrent sans cesse. Enfin, je pus apercevoir la porte, les bruits s'estompèrent. Bon Dieu, que se passait-il ? Mon Maître avait raison, il se passait des choses anormales actuellement, bien plus graves que la réalité du quotidien nous laissait entrevoir.

Avec plus de prudence que jamais, j'avançais, tenant fermement mon bâton d'une main, ma bougie de l'autre. Mes yeux semblèrent sur le point de sortir de leur orbite lorsque je vis que la porte, alors autrefois scellée par nous autres Gardiens, était entre-ouverte. C'était désormais évident : des choses se tramaient, tapis dans l'ombre. Respirant un bon coup, je fracassa la porte d'un coup de pied avant d'entrer dans la pièce.

À ma grande surprise, nulle présence ne se dégageait. Mon regard se posa alors sur le centre de la pièce : une tombe, celle dans laquelle était emprisonné le puissant démon. Mais je ne tarda pas à remarquer qu'elle était elle aussi entre-ouverte. Il s'était échappé ! Non, pas échappé, il avait été libéré, mais par qui ?! tournant les talons, je m'apprêtais à sortir de cet endroit infernal. Au même moment, la flamme de ma bougie vacilla puis s'éteint, m'abandonnant dans une obscurité la plus totale.

Je me paralysa un instant lorsque je sentis une présence qui, jusque là, m'était restée cachée. Je n'étais pas seul. Je me mis à chercher nerveusement mon briquet dans ma sacoche puis, la main tremblotante, je ralluma la bougie. C'est alors qu'à quelques centimètres de mon visage, des yeux rouges sang m'apparurent. Mon bâton chuta lourdement au sol, raisonnant jusqu'au sortir de la grotte. La flamme de la bougie ne tarda pas à s'éteindre de nouveau. Je sentis une énorme main s'enfoncer dans mon torse et s'en aller empoigner mes entrailles. La peur m'avait pétrifié, je tentais de repousser l'ennemi d'un coup de pied, mais je sentis mes poumons exploser et tout devint sombre. Dans une ultime vision, je ne pus qu'entrevoir un visage horrifique dont les immenses crocs s'approchaient lentement. Je me mis alors à penser à ces sombres rumeurs : la Cavalerie Noire existait belle et bien.

Bon Dieu, que se passait-il ?

J'avançais rapidement dans l'obscurité

Il me fallait me rendre en un lieu empli de dangers, situé dans les coins les plus reculés de la forêt d'Emerald,

Soudain, le bruit causé par le une branche que je venais d'écraser résonna.

je m'assurais ne pas avoir attisé l'attention de qui, ni de quoi que ce soit.

Derrière une sombre rive se dessinait un chemin dans l'herbe fraîche. Au bout de ce chemin, une grotte à l'apparence lugubre m'apparût.J'eus comme un frisson dans le dos lorsque mon regard se posa sur le chemin.

Quelques traces de pas me parurent, aussi nettes que la lune dans le ciel.

Quelqu'un avait entrepris le même chemin que moi, il y a peu. Mais qui ?

il parvenait du fond de la grotte. Mais alors que j'eus à peine le temps de me remettre de cette première mauvaise surprise, une seconde secousse eût lieu. Cette fois-ci plus forte, allant même jusqu'à faire trembler la grotte.

Il s'agit là comme tu as pu le deviner d'une annexe qui entre d'avantage dans les détails et qui offre une présentation du contexte un peu plus large. Je posterai le contexte ce soir en rentrant chez moi.