Being Frankenstein - I'm perfect ! #8
Et nous voici donc pour découvrir les jolies fiches de présentation faites par nos participants. Au total, deux courageux rôlistes se sont confrontés à cet exercice. Faire une fiche de présentation RPG décrivant un personnage Gros Bill ou Mary Sue.
Je rappelle vite fait le principe d'un Gros Bill ou d'une Mary Sue. C'est un personnage généralement abusé, qui n'a pas de faiblesse (ou presque pas), le genre de personnage que l'on n'aime pas croiser au cours d'un sujet RPG à cause de sa perfection ou des clichés qu'il peut représenter.
Et voici les textes pour qui voter =) N'hésitez pas à laisser un petit commentaire, ça fait toujours plaisir pour les participants
Fiche de présentation 1 : Le dresseur Pokémon badass
« Hun? Tu veux prendre une raclée? »
Sentōki Muhai
• Âge : 17 • Objectif : Rester le meilleur • Devise : "Tu n'es pas de taille contre moi" |
Caractère & Physique
Sentōki est... fascinant et effrayant à la fois. Ni très grand ni très musclé, il est un peu plus petit que la moyenne et ne pèse pas plus qu'une jeune fille de son âge. Mais il a ce petit quelque chose qui change tout. Il a ce regard qui intimide même les adversaires les plus féroces. Toujours un visage hautain et une dégaine de winner, il impose sa présence par un simple signe de tête.
Vous l'aurez compris, Sentōki Muhai est un... Pardon, il est LE meilleur dresseur Pokemon de tous les temps. Rien qu'avec le son de sa voix, il peu contraindre n'importe qui ou n'importe quoi à faire ce qu'il veut. (Que ce soit pour imposer son choix de couleur de la robe de sa sœur, retourner le Pokemon de son adversaire contre lui ou encore faire fuir sa lame de chevet qui ose fatiguer.)
On ne connais pas grand chose de son caractère. Tout ce que l'on peut dire c'est qu'il se considère comme tout puissant (à l'instar de la population) et qu'il déteste les homards.
Dans ses actions et ses expressions, il est très hautain (à raison), "moi d'abord" et aime ses Pokemon plus que tout au monde. Il lui arrive souvent de dire à ceux qui veulent lui lancer un défit " - Laisse tomber. Tu n'es pas de taille contre moi. ".
Certaines rumeurs courent à son sujet. Ses gants auraient pour utilité de protéger les personnes qu'il touche. On dit aussi qu'il à déjà mis au tapis un dracaufeu avec sa seule casquette. Et sa voix, s'il criait, pourrait craqueler la surface de la terre.
Histoire
L'enfance du dresseur ultime est un des plus grand secret de l'univers. Certains disent qu'il a toujours eu ces capacités et qu'il est né pour être le meilleur dresseur de tous les temps. D'autres affirment qu'il a passé des années d'entrainement pour finalement arriver au niveau qui est le sien.
Pour ma part, croyez moi ou non, je vais vous raconter sa vie.
Passons les détails intitules, Sentōki est né et à grandi dans un village assez inintéressant. Il a croisé un jour un pokémon qu'il a regardé dans les yeux. Alors que le Pokemon s'attendait à de la peur et de l'affolement dans les yeux et les geste de cet enfant de sept ans, ce dernier est resté stoïque, scrutant la bête avec dédain. Ses yeux disaient " - Tu n'as rien de mieux à faire que d'attaquer des gosses de sept ans? ". Le garçon a alors tourné les talons pour retourner dans son village. Curieusement, l'animal jaune l'a suivi sans vraiment savoir pourquoi.
~ 4 ans plus tard ~
après de longues années à parcourir le monde et à défier tous les dresseurs qu'il croisa, le jeune garçon se présente au concourt du meilleur dresseur du pays.
après de longues années à parcourir le monde et à défier tous les dresseurs qu'il croisa, le jeune garçon se présente au concourt du meilleur dresseur du pays.
" - Le vainqueur est... SENTOOOOOKIIIII MUHAAAAII!!!!!!!!!!!! " Un tonnerre d'applaudissement et de cris. Un boucan si assourdissant que j'en ai la tête qui tourne. Lui, il reste stoïque comme toujours regardant la foule vide d'expression. Les mains dans les poches, il s'approche de son adversaire défait. " - Et tu ose te proclamer dresseur? Ridicule. " Froides, blessantes, mais vraies, ces paroles étaient vraies. Du moins pour lui, le plus jeune dresseur de Pokemon de tous les temps. Il avait écrasé son opposant avec une telle facilité. Trois de ses Pokémon se sont enfuis, deux ont finis paralysés par le peur et le dernier... Je m'en suis chargé.
~ 6 ans plus tard ~
Champion incontesté de toutes les arènes, idole de tous les enfants.
Sentōki décide de reprendre une vie calme et posée.
Champion incontesté de toutes les arènes, idole de tous les enfants.
Sentōki décide de reprendre une vie calme et posée.
Lors d'une balade simple et agréable dans un parc, sa copine se fait siffler. Ni une ni deux, Sentōki se retourne et s'approche du criminel.
" - Hun?! Tu viens de fair quoi là?!
- Laisse Sen, c'est pas grave.
- Ouais écoute ta gonzesse gamin! Haha, mais quel boulet! "
Une sorte d'aura rouge entoure le dresseur, il lâche un soupir et commence à lever la main vers sa casquette pour l'enlever. En un instant, l'homme se retrouve à terre, incapable de bouger. Sentōki tourne les talons, remet sa casquette et, du coin de l’œil, lance un dernier avertissement. " - Ne t'avise pas de recommencer. "
Comme je vous disais, croyez moi ou non, ceci est ma version.
Mon identité? Voyon, ne l'avez-vous pas deviné?
Je suis le seul et l'unique pokémon de Sentōki Muhai.
Len Kagamine - PL:R
Fiche de présentation 2 : Le fleuriste torturé (survolez l'image pour voir le texte )
ernest roux
i. une ombre parmi les ombres
• NOM : Roux
• PRÉNOM : Ernest
• ÂGE : cinquante-trois ans.
• MÉTIER : fleuriste et bricoleur d'alcools forts à partir de fleurs.
• SECOND MÉTIER : semeur de graines dans son potager.
• STATUT MARITAL : marié, sans enfant, bien entouré.
• SITUATION FINANCIÈRE : aisée, avec quelques réserves bien cachées.
• ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuelle.
• AVATAR : Marylin Manson.
homme charismatique, aux allures nobles, se sachant plus fort, plus grand, plus intelligent que la plupart, doué, calme, combattant, infatigable et imaginatif, Ernest connaît bien ce qui l'entoure, ce qui peut le blesser, ce qui peut lui servir et surtout, ce qui peut l'aider à dominer les autres. provocateur et hypocrite, il n'hésite pas à emmener ses adversaires dans des joutes morales et physiques endiablées, n'importe où. l'alcool puissant qu'il produit les rend fous, mais il n'a pas besoin de ça pour renverser les autres. possédant une certaine force rien que dans ses bras, mieux vaut éviter la confrontation. calculateur dépourvu de pitié, le sang ne fait qu'un tour dans le corps des badauds, glacés par la froideur bien trop dure de son regard. même caché derrière un bouquet de chrysanthèmes, sa silhouette longiligne à l'air fragile, titubante, dénuée de charme n'inspire rien de bienveillant.
pourtant, une lueur un peu trop claire dans cet être bien assez noir s'acharne dans ses pensées. observateur, Ernest porte souvent son regard vers les tulipes et les hortensias. chez les tulipes, leurs courbes fines, l'élégance malicieuse qui se dégage de leurs mouvement, leurs couleurs délicates et leurs étamines éclairées au soleil font de lui un autre homme. encore plus doux, plus attentionné, plus gentil, moins lugubre, aussi. celui qu'il voudrait être. les hortensias, dont les pétales sont plus emmêlés dans un harmonieux mélange, lui font voir d'autres choses. des choses qu'il ne sait pas expliquer, et qu'il n'a pas envie de montrer. seul face à ses fleurs, l'homme devient un autre, change de corps et d'esprit. transporté par le parfum de ses plantes, ses protégées, il se sent de plus en plus invincible.
le parfum de l'alcool n'est pas le même, pas le délicat qui envahi la boutique, un autre, beaucoup moins agréable, aigre, nauséabond. malgré cela, Ernest ne renonce pas à le fabriquer. sans lui, il n'est plus rien. le donner à tous ces hommes qui s'abreuvent d'audacieuses paroles et de liquides répugnants permet de canaliser leurs pensées, et de les dominer. plus facilement, mais de toute manière, il les dominerait quand même.
• LUCIE : elle est toujours aussi belle. elle a toujours son visage de jeune fille. assise sur le rebord de la fenêtre, une fleur à la main, l'autre posée sur le rebord, regardant la mer, elle pense. les rayons du soleil caressent sa joue, le vent disperse les mèches loin de son visage. elle est belle, on ne peut pas se lasser de la regarder. il l'aime. il l'a choisie.
• GRAINES : semer, semer, continuer. regarder leur croissance, observer comment elles évoluent. c'est une passion, c'est quelque chose qu'on est obligé d'aimer. semer, égrainer sur notre sillage une piste de graines. on a l'impression de laisser une trace de soi. tout le monde cherche à laisser quelque chose derrière lui.
• LE PHARE : refuge pour ceux qui cherchent la tranquillité. refuge pour ceux qui sont à l'écart. le seul endroit où Ernest peut aller sans que personne ne vienne le troubler.
• JOIES REMARQUABLES : le soir, un baiser de sa femme, une caresse sur sa joue, un petit brin de soleil dans ses cheveux. se savoir maître de soi-même, parcouru d'une vague de plaisir qui frappe là où c'est le plus agréable, l'orgueil. et puis, aussi, se savoir plus fort que tous les autres.
• PEINES DÉTESTABLES : écrasé sous le poids de la culpabilité, de la honte, et surtout, oh, surtout, de la défaite. la défaite écrase le cœur. elle broie tout sur son passage. elle transperce l'orgueil de multiples douleurs.
• PS : PEINES DÉTESTABLES : quand on se sent mort à la place de quelqu'un.
tell us story
orange tulipe • la douleur j'entends le cliquetis. comme une horloge dont on ferait tourner les aiguilles à l'envers. c'est comme s'il y avait des graines à l'intérieur. écrasées, cassées, broyées. c'est comme si elles souffraient. c'est comme si... c'est comme si elles souffraient sans cacher leur douleur. moi, je cache ma douleur. ça me blesserait bien trop autrement.
bleu myosotis • le bleu les rouleaux de la mer s'abattent sur la jetée, poussant chaque grain de sable plus loin, puis les tractant vers eux, dans l'eau. je vois le bleu de l'eau qui se mélange au bleu du ciel. ils sont semblables, trop bien semblables. le bleu de l'eau, les ondulations parfaites des vaguelettes qui frappent doucement contre le bitume gris un peu troué, le clapotis qui en est rejeté. les cris affables des mouettes impolies aux poissons courroucés. les nuages blancs qui rosissent à cause du couchant du soleil, accompagné de ses rayons qui s'évaporent dans leurs derniers instants de vie de la dure journée qu'ils ont essuyée. le ciel devient de moins en moins bleu, on peut discerner au fur et à mesure le déclin du jour. on sent la fatigue dans l'air, on sent tout ça. des zébrures bleues déchirent l'air en silence. ces zébrures, que sont-elles ? de simples balafres de mon imagination ? de simples oripeaux agités dans le firmament ? de dernières traces d'un ciel azur mourant ? je regarde mes bras. hideux. trop grands, trop longs, trop fins, trop violacés. trop de bleus sur eux. j'ai mal au cœur, tout d'un coup. de voir que je m'abîme. je ne suis plus aussi ingénieux qu'avant, mais j'ai toujours la délicieuse surprise de découvrir que même après ces années passées à combattre des ennemis qui me haïssaient, ils s'inclinent toujours sous mon joug. les zébrures reviennent. que sont-elles ? me montrent-elles quelque chose ? le bleu. le bleu de travail, peut-être. j'ai assez dormi, il est donc temps de me relever.
rouge coquelicot • l'alcool cris de beuverie, cris d'ivresse folle dans ce bar bondé. les billets pleuvent, les injures aussi. bientôt accompagnés des paris stupides de ces malheureuses personnes. je m'avance, mon panier à la main. le bruit du verre qui se rencontre invite peu à peu les gens à se taire. mon corps s'ébranle dans cette masse humaine, plus grand que les autres. je le sais plus inquiétant. je choisis une table. et je découvre mon panier. six bouteilles. pleines. rouge coquelicot, orange tulipe, bleu myosotis, violet glycine, blanc arum et rose glaïeul. j'ouvre chaque bouchon, et l'odeur forte et aigre du mélange des six saveurs s'élève dans tout le bar. c'est le silence. je souris, et je m'assois. un gars assez gros se plante devant moi et choisi l'alcool le plus fort, le rouge coquelicot. il en boit une gorgée et acquiesce. il s'assoit et pose son bras droit sur la table. je n'entends pas les cris d'encouragement des buveurs, mais j'entends mon coude frêle et innocent se poser lui aussi sur la table et mes doigts accrocher les siens. je ne sais pas qui parie qui, et j'ancre mon regard dans celui de mon adversaire. c'est follement passionnant, cette lueur qu'il a. voir ces yeux pleins de haine, de sureté, me remplis d'orgueil. parce que je sais qu'il va perdre. ça ne marche pas dans l'autre sens. il est trop sûr de lui, bien plus que je le suis de moi, et ça, contrairement à moi, il ne le voit pas dans son adversaire. avantage ou inconvénient ? peut importe. j'abaisse son bras peut à peu, enfonçant un peu plus mes doigts dans sa chair. sa chair pleine de poison, remplie de toutes les horreurs du monde. je sens un liquide couler de sa main. mon ongle vient de transpercer une veine, je crois. il ne cille pas, j'admire cela. sous ma paume, je sens ses muscles se contracter, tout son bras lutter, mais il se sent perdu, maintenant. je l'achève en frappant le dos de son membre contre la table, et j'entends ses os frapper le bois. autour, les cris s'élèvent. je soulève ma manche. mon bras est violacé. je n'éprouve aucune douleur. plutôt du plaisir à voir cela. je n'y peux rien. ainsi va la vie.
du haut de mon perchoir, je vois la mer. je vois la plage, aussi, et les rochers. si on observe bien, on peut voir aussi quelques bateaux à l'horizon ainsi que les toits des maisons de l'île assez loin. les étoiles brillent dans le ciel, les constellations se forment peu à peu. c'est magnifique. j'aime la beauté. j'aime cet endroit. et j'espère ne plus jamais rencontrer le malheur autour de moi. je veux ressembler à une fleur. juste pour être meilleur que ce que je suis.
Bravo aux participants et bon courage
Dernière édition par Elenthil le Dim 14 Aoû 2016 - 18:22, édité 2 fois