Le temps des révélations est venu ! Nous connaissons enfin les dessous de la création de Never Utopia. Oui, oui ! Enfin, presque. Cinq histoires m'ont été contées, elles rivalisent toutes d'inventivité, d'émotion et d'humour et je ne saurais dire laquelle est vraie (sans doute un peu toutes ?!).
Je vous appelle donc à les départager. Choisissons notre récit officiel (ouais, la version d'Okhmhaka compte pas ), nous avons 10 jours pour cela! Et n'hésitez pas à justifier votre choix en laissant un commentaire, ça fait plaisir et aide toujours les Conteurs
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Je vous appelle donc à les départager. Choisissons notre récit officiel (ouais, la version d'Okhmhaka compte pas ), nous avons 10 jours pour cela! Et n'hésitez pas à justifier votre choix en laissant un commentaire, ça fait plaisir et aide toujours les Conteurs
TEXTE 1
- Spoiler:
- Par une journée ensoleillé, un groupe d’enfants se sont réuni afin d’écouter un récit inédit sur l’histoire de « Never Utopia ». A vrai dire, il est de coutume de célébrer ce jour qu’est l’anniversaire de ce vieux rafiot en racontant des contes et autres légendes. Cela fait 9 ans que le navire vogue sans pause et avec fierté. Au cours de l’année, les Conteurs aiment user de leur temps pour former la jeunesse. Mais ce conteur-là est un peu atypique : l’homme sort rarement de sa cabine en bois. Il faut dire que l’étrange individu a fait son temps. De vous à moi, le Chirurgien cannibale avait envie de passer un peu à autre chose. Pourtant, en souvenir d’anciennes épopées, certaines années, l’homme se décidait à sortir et à partager son expérience. Et étrangement, plus particulièrement lors de cette célébration.
Pour en revenir à notre histoire, ce jour-là, quelques enfants curieux s’étaient attablés autour du conteur. Pendant ce temps-là, Architectes et Illusionnistes étaient tous très occupés. Cependant afin de découvrir leurs histoires, il faudra se rendre dans les autres pages d’archives !
Au bout de quelques minutes le Conteur pris une grande respiration et commença son discours. D’une voix puissante, l’homme prononça :
- Question d’Histoire d’abord : qui a construit Never Utopia ?
Surpris, les enfants ne pensaient pas assister à un cours, mais plutôt à un éloge. Ce conteur étrange oublia même d’employer les notices laissées par « les Légendes ». Offusqué, un des bambins s’exclama :
- Mais vous ne pouvez pas respecter les formes conventionnelles laissées par « les Légendes » ?
Et c’est ainsi que le dialogue entre les deux individus s’intensifia :
- Mais c’est exactement ce que je suis en train de faire mon garçon : à mon époque « les Légendes » ou plutôt mes amis m’ont enseignés ce que je m’apprête à vous délivrer.
- Vraiment ? Alors pourquoi ne pas suivre l’exemple ?
- Parce que cela serait terriblement ennuyeux pardi ! Bien, quelqu’un pour répondre à ma question ?
Un enfant, timidement, prit la parole :
- Et bien, mon ami vient de vous le dire : « les Légendes ».
Le lunatique esquissant un léger sourire ne perdit pas une seconde pour rebondir sur sa réponse :
- Effectivement, ce sont bien les « Légendes ». Mais je suppose que vous ne connaissez par la raison de la création du Navire ? ? Ni même l’origine de ce groupe emblématique ? Alors laissez-moi vous conter le début de l’histoire. Il y a fort longtemps, une troupe d’individus mystérieux menés par leur chef Okhmhaka décidèrent de créer un petit navire sur une mère appelé « Forum Actif ». Ce groupe d’illuminés étaient animés par une idée folle : aider son prochain. Okhmhaka, avait pour envie de concurrencer/d’aider un autre navire du nom de Tristana. Armé de patience/de personnes de confiances, ils se décidèrent à monter planche par planche un petit radeau. Puis au fils des années le radeau se transforma en une barque pour finalement devenir le navire que vous connaissez aujourd’hui. Étonnant n’est-ce pas ? Je peux vous garantir sans soucis que Never Utopia est à présent une embarcation tout aussi prestigieuse que le modèle ayant inspiré le Capitaine. Souvenez-vous-en.
Le calme raisonnant sur le pont, le Conteur posa une nouvelle question :
- Question d’Histoire encore : de quoi se compose l’équipage du Navire ?
Un autre enfant se précipita pour répondre :
- Facile ! D’illusionnistes, d’Architecte, de Conteurs et principalement de simples membres.
- C’est ça ! Sans oublier l’équipe de pilotage et les prisonniers qu’on met aux fers. Mais savez-vous pourquoi l’équipage est aussi hiérarchisé ?
- Non, mais vous allez nous l’expliquer !
Le lunatique esquissant un petit sourire répondit :
- En effet petit futé, cela remonte aussi à cette époque : le capitaine remarqua rapidement que parmi ses légendes se trouvaient des individus aux talents divers et variés. Afin d’organiser son navire, Okhmhaka se décida à créer des « groupes de travail » avec des fonctions plus « spécifiques ». Ceci afin de récompenser le travail et l’implication des plus valeureux. C’est ainsi que naquit le groupes des colorés. Le navire continua à grandir et Okhmhaka décida de créer une équipe d’orientation afin de surveiller qu’aucune mutinerie ne mette en péril le navire. Sous peine de finir aux fers ! Et jusqu’à présent, fort heureusement, Never Utopia n’a pas failli à sa tache !
Au fils du temps les groupes se transformèrent en petite famille. Et c’est ainsi que la hiérarchie actuelle perdura. Au final, ce système, même s’il n’est pas parfait, parait juste au plus grand nombre de nos habitants.
Reprenant sa respiration, l’homme ajouta :
- Et maintenant une question d’éthique : qui connaît la suite de l’histoire ?
Un enfant timide ajouta :
- Aucune idée … Vous ?
Tout en se retournant pour rejoindre sa cabine, le lunatique prononça ses derniers mots :
- J’en sais rien moi, si tu sais toi, souffle le-moi.
TEXTE 2
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- Je me souviens encore d'il y a neuf ans où j'ai eu envie d'aider les autres. Je ne pensais pas que ce rêve deviendrai réalité et que neuf ans plus tard mon navire naviguerait toujours sur les vagues de la toile et serait de plus en plus apprécier et reconnu.
En ses temps reculer, forumactif était jeune et les ressources étaient peux présentent pour l'entraide. Je me suis dit pourquoi ne pas créer mon propre forum d'entraide. Je savais que plusieurs administrateurs avaient de la difficulté avec le leur et j'avais la capacité de les aidés. J'ai donc pris mon courage à deux mains. Équiper d'une bouteille de rhum et d'un chapeau de pirate, je me suis lancer dans la création d'un forum. À l'époque l'interface du panneau d'administration était beaucoup plus simple qu'aujourd'hui. Nous n'avions pas besoin de nous cassés la tête pour créer des codages et tout. C'était simplement le graphisme avec quelques touches de code (très simple) ici et là. À cette époque, je voulais simplement aider les autres à créer des thèmes et mes début n'ont pas été simple. J'étais seul sur le navire et faire naviguer un bateau seul n'est pas chose simple. J'ai tenu bon. Il faut dire que pendant mes nuits d'insomnie à faire naviguer le forum, le rhum était mon meilleur ami.
TEXTE 3
- Spoiler:
- Olà Moussaillon ! Viens un peu par ici. Connais-tu l’histoire du Never Utopia ? Mais oui ce majestueux bateau qui navigue sur les flots contre vents et marées. Eh bien je vais te la raconter. Prends une chaise et installe toi confortablement, y a du rhum et des biscuits. Par où commencer ? Ah oui !
C’était il y a plus de 9 ans. Dans une des tavernes de la côte, se trouvait un brave pirate…
Voix dans le fond : Capitaine !
Ah heu… oui un capitaine donc… J’en étais où ? Donc un pirate qui rêvait de prendre la mer.
Sparrow affalé sur une table, occupé à boire du rhum. Seulement aujourd’hui, il avait beaucoup abusé de la bouteille et les discussions enjouées et enthousiastes des marins à côté de lui l’agaçaient particulièrement. Le pirate attrapa la bouteille de rhum et la vida d’un trait avant de se lever et monter sur sa table.
Sparrow (d’une voix forte) : Ecoutez moi bande d’ivrognes, vous savez qui je suis ?
Silence dans la salle et quelques croisements de regards amusés.
Sparrow : Je suis le capitaine Jack Sparrow !
Client : Ah ah et il est où ton navire capitaine ?
Sparrow (montre sa tête d’un geste de la main) : Il est là.
Eclats de rires des clients.
Sparrow (vexé) : Vous pouvez rire ! Mais vous allez voir ! Je vais construire le plus grand navire de tous les temps ! Et vous regretterez ce jour ! Vous viendrez me supplier pour embarquer à bord de mon bateau.
Sparrow sortit de la taverne tel un grand artiste incompris.
Quelques jours plus tard, Sparrow se mit à l’ouvrage. Des planches, du bois, des cordes… tout ce qui était nécessaire pour construire un bateau. Enfin un petit bateau…
Seulement quand on est seul, ce n’est pas très passionnant… Alors deux étranges personnages le rejoignirent dans son début d’aventure. Perchés sur ses épaules, visibles uniquement du capitaine (ce qui pouvait le faire passer pour un fou), on les appellera White Sparrow et Black Sparrow.
Il lui fallut une semaine, quelques doigts en moins, plus de 900 jurons et environ une cinquantaine de bouteilles de rhum avalées pour construire « son œuvre ».
Sparrow : Tadaaaaa !
Devant lui, une sorte de radeau assez grotesque, muni d’un mât, d’une voile et d’un gouvernail (qu'il avait chopé on ne sait pas trop comment).
White Sparrow : Hum… C’est pas mal…
Black Sparrow : Tu délires ?! C’est carrément moche ! Ca un bateau ? Ah ! Laissez moi rire ! Je parie qu’il ne flotte même pas.
Sparrow : Bien sûr que si il flotte !
Sparrow met le radeau dans l’eau et monte dessus. A peine quelques mètres plus loin, l’eau envahit le « pont ». Résultat pas terrible.
Sparrow : Heu…
Black Sparrow : Qu’est ce que je disais !
White Sparrow : Oui mais on peut toujours l’améliorer ! Ca ne sera pas un grand navire mais…
Black Sparrow : Rappelez moi qui avait clamé haut et fort qu’il construirait le plus grand navire de tous les temps ?
Sparrow : …
Black Sparrow : Je ne vois qu’une solution…
Black chuchote à l’oreille de Sparrow qui semble très intéressé. White écoute également et semble scandalisé.
White Sparrow : Ah non c’est mal de faire ça !
Black Sparrow : Mais naaaaaan ! On ne fait qu’emprunter.
White Sparrow : Je pose mon veto ! On va s’attirer des ennuis, pas vrai Jack ? Jaaaaaaaack naaaaan ne va pas par là !
Trop tard…
Quelques heures plus tard dans une taverne, Sparrow assis à une table avec une paire de dés.
Sparrow (scandant à voix haute) : Approchez Messieurs ! Qui veut se faire un peu d’or ? J’ai ici avec moi une bourse bien remplie. Le jeu est simple. Celui qui fait le plus gros score avec les dés remporte la mise générale. Allez allez laissez vous tenter !
Quelques badauds intéressés s’approchèrent. Le jeu commença. Sparrow semblait être avoir de la chance aujourd’hui. Que des doubles six ! Les autres joueurs grognèrent. Ce n’était pas possible d’avoir autant de chance.
Sparrow (en ramenant le tas d’or vers lui) : Merci Messieurs, c’est un vrai plaisir de faire jouer avec vous.
Joueur : Hey ! T’es pas en train de nous mener en bateau ? Il est truqué ton dé !
Sparrow : Non non pas du tout…
Autre joueur : C’est un tricheur les gars ! Je le sens mal… Fais voir ton dé.
Sparrow (en ramassant rapidement tout l’or en toute innocence) : Excusez-moi je crois que j’ai oublié de rendre visite à Mère grand. Vous savez ce que c’est… L’âge… la vieillesse… Faut bien que je m’occupe d’elle. C’était sympa ! A plus tard !
Sparrow décampa alors que qu'un troupeau enragé de joueurs le suivit, réclamant leur argent. Mais si le capitaine était doué en un domaine, c’était bien la fuite. Ainsi, il s’échappa avec tout l’or « gagné ».
Voix de fond : Eh pssiiiiiit ! Pourquoi t’as raconté ça ? L’histoire des fonds de NU devait rester top secrète. Je vais avoir l’air de quoi moi maintenant ?
Ah, je suis désolé mais les lecteurs ont besoin de savoir la vérité ^^.
Finalement grâce à l’argent durement volé, enfin acquis plutôt, Sparrow put se payer une équipe d’incompétents, de compétents pardon ! pour construire le navire de ses rêves.
Le voici enfin arrivé, le grand jour ! La mise à flots du navire ! Flambant neuf et magnifique, le fabuleux bateau qui pourra parcourir les océans. Pirates à bord, aventures fantastiques au rendez-vous… Sparrow était tout fier de son beau navire.
Black Sparrow : Bon c’est pas tout mais il faut bien lui trouver un nom.
Sparrow : T’inquiète, j’en ai déjà un. Ca fait des jours et des jours que je réfléchis dessus, on va l’appeler… *roulements de tambour* le NAVA UTAKA !
Gros silence.
Black Sparrow : C’est nul.
White Sparrow : J’avoue qu’il n’a pas tort sur ce coup…
Sparrow : Quoi ? Oh sérieux les gars arrêtez, il est bien ce nom.
Black Sparrow : Nan… trouve en un autre…
Sparrow : …
Sparrow : Le no… le nu… le ny… noui ? Nan pas bien. Le Rataka Bala ?
Black Sparrow : Laisse tomber, t’as des goûts pourris pour les noms inventés, t’as qu’à essayer de trouver des mots que tu combines.
White Sparrow : Utopie ?
Sparrow : Oh pas mal ça ! Mais il manque un petit quelque chose, un mot qui pétille !
Black Sparrow : Ever ?
Sparrow : Non, Never. Never Utopia ! Ca sonne bien mieux que dire Jamais d’Utopie.
Sparrow envoya une bouteille d’eau pour étrenner le navire sur la coque, parce qu’on ne va pas gaspiller du bon rhum pour ça quand même !
Black Sparrow : Content, t’as ton bateau. Tu vas faire quoi maintenant avec ça ? Et tu vas aller où ?
Sparrow : Alors déjà je vais me recruter un équipage, parce qu’un capitaine sans équipage sur un bateau, c’est nul. Et puis on voyagera d’île en île, de continent en continent. Découvrir des paysages magnifiques qui ne sont pas des illusions, raconter des histoires de nos aventures en bons conteurs et résoudre tout un tas de casse-têtes en construisant des trucs et des machins comme des architectes.
White Sparrow : Hein ? Lâche cette bouteille Sparrow !
Black Sparrow : Youhouuuu !
Sparrow : Et puis on prendra des passagers à bord ! Mais ils devront payer en cacahuètes, parce que les cacahuètes c’est bon !
White Sparrow : Heu certes…
Sparrow : Et puis… Et puis… hum que dire d’autre ?
White Sparrow : Bienvenue sur le Never Utopia ?
Sparrow : Non pas comme ça…. (prend une voix imposante).Bienvenue à Bord du Never Utopia !
Et c’est ainsi que démarra la fabuleuse aventure du Never Utopia, son capitaine déjanté et son équipage fidèle et loyal…
TEXTE 4
- Spoiler:
- La naissance du Never Utopia
Il était une fois... Non, oubliez. Ne commençons pas l'histoire ainsi. Commençons-là autrement, avec originalité (ou pas)...
Taverne Picottine, 15:00.
Depuis l'extérieur d'une certaine taverne, on pouvait entendre des rires gras et des grosses voix viriles. Si l'on se rapproche un peu plus de la fenêtre un peu sale et poussièreuse, on peut observer des hommes, verre de bière à la main, en train de jouer à divers jeux de cartes et aux osselets, le tout en vidant les réserves de bières de la taverne. D'ailleurs, le tavernier, un homme au ventre rebondi, aux cheveux et barbes grise et aux lunettes discrètes, soupirait à l'idée d'aller devoir refaire son stock. C'était la quatrième fois en une semaine quand même ! Les pirates, qui se plaisaient à investir sa taverne, avaient une descente qu'il n'aimerait pas remonter à vélo. Il jeta un coup d'oeil à sa fille, qui se contenta de hausser les épaules, ce qui fit légèrement bouger ses longs cheveux bruns. Elle écoutait les différentes conversations des clients un peu spéciaux ; enfin, elle essayait, car à chaque fois son travail la rattrapait.
Cependant, il y avait un petit groupe qui ne semblait pas vraiment d'humeur à faire la fête. Ils avaient la mine sombre et paraissaient réfléchir. Il s'agissait d'Okhmaka -qui se plaisait à changer de nom toutes les deux semaines, aussi personne ne connaissait son véritable nom- et d'une partie de son groupe (composé d'une vingtaine de membres tous aussi indisciplinés les uns les autres) à savoir Neva, Ehawee et Jadelina. En effet, les affaires allaient on ne peut plus mal : le moral du groupe était au plus bas, et les ventes de tissus arcs-en-ciel et autre de leur marchandise aussi. Tout ça à cause de la crise économique qui frappait le monde entier -non, la GALAXIE entière. Okhmaka soupira après un silence entre eux. Il n'avait pas tellement envie d'élargir leur champ d'action. Ça reviendrait trop cher, trop de risques et de toute façon, leur budget s'était considérablement restreint.
- Bon, on fait quoi au final ? Demanda Neva en finissant sa chope.
- Moi, j'vais aller défier les bonshommes qui se croient plus fort que tout, dit Ehawee en se levant et en pointant du doigt le concours de celui qui s'enfilera le plus d'échoppes sans s'écrouler, un peu soûle sur les bords.
Nouveau soupire d'Okhmaka. La situation était très critique. Il ne voulait pas que sa source principale et vitale de revenus s'épuise ainsi. Et il ne pouvait pas remettre le problème à demain, surtout s'il venait réclamer des comptes.
- On reste sur ce qu'on a dit au départ : on diminue le prix de certains de nos produits et on diminue la quantité d'autre en augmentant le prix, mais pas trop haut non plus. C'est le seul moyen qu'on a pour espérer remonter un peu nos ventes, et surtout pour qu'il nous fiche la paix, ce crétin de poisson.
- Cette idée n'est pas la meilleure, mais on va dire qu'on a pas trop le choix de faire ça, approuva Jadelina en buvant son énième verre de bière. Enfin, tu sais que je n'ai absolument pas confiance en ton sens de l'économie...
Puis la jeune demoiselle vit Ehawee en train de battre tous ces concurrent. Elle soupira et partit la chercher. En effet, ils devaient bientôt partir, sinon tout le monde allait les attendre.
Après avoir réussi à récupéré tout le monde tant bien que mal, le petit groupe partit en direction de leur "navire" sous la lumière crachotante des néons projetant une lumière jaune fluo veillie. Ils embarquèrent dans le vaisseau et les différents membres vinrent vers le petit groupe un peu pompette. Ils décidèrent néanmoins de prendre le large. L'excellent pilote Scavenger fit alors décoller le magnifique vaisseau spatial et ils s'envolèrent tous vers une autre planète... Pour aller se balader sur la plage.
Dans un coin de la galaxie
- CHEEEEEEF, ON A UN PROBLEEEEME ! Hurla quelqu'un.
Okhmaka arriva en courant, suivit de près par ses trois fidèles demoiselles qui le suivaient comme son ombre.
- Que se passe-t-il, NyoTheNeko ?
- Y'a une grosse météorite qui arrive sur nous... Non, attendez...
La jeune femme plissa les yeux. La météorite avait d'étranges contours et elle semblait être assez métallique... Ou un mélange de roche et de métal... ... Elle commença à s'affoler et hurla à tout le groupe :
- C'EST LE VAISSEAU DE CE TYPE ! ON VA TOUS SE FAIRE DÉFONCER !
Et là, ce fut la panique totale. Le groupe n'avait pas l'habitude de se battre, et face à lui, toute résistance était inutile. Mais il fallait tout de même tenter, parce que c'était impossible de ne pas se battre. Alors quand l'étrange vaisseau passa juste à côté d'eux, ils engagèrent le combat. Mais bien évidemment, ils se firent laminer comme du n'importe quoi. On ne résiste pas face aux bazookas arcs-en-ciel et aux licornes enchantées. Une fois laminé et ridiculisé, le groupe se fit expédier sur une planète inconnue, juste histoire des les humilier encore plus. Même la pauvre Jadelina n'a pas su consoler les pauvres membres du groupe apeuré et terrorisé.
C'est donc ainsi qu'ils s'écrasèrent sur la fameuse planète inconnue. Tout ça grâce -oui, grâce, nous verrons sous peu pourquoi- à Jack le Maléfick.
Planète inconnue
Après s'être réveillé de sa petit inconsciencee, Okhmaka alla réveiller tout ceux qui s'étaient évanouit et en profita pour constater les dégâts. Heureusement, il n'y avait aucun blessé grave ou de morts. Si on exclut les os cassés et les multiples bleus et autres blessures bien sûr. Après que tout le monde se soit relevé, Okhmaka compta les membres du groupe.
- Onyx, Mafeliquement, Fyraliel.... ... Mais... Où sont passés Michiyo, Samhain et Nihil ?
Après tout, il s'inquiétait un peu, car Samhain les avaient sûrement embarqués pour leur montrer que le paradis du rhum existait. Ou alors elles se sont faites éjectées du vaisseau. Ou alors... Non, il fallait à tout prix les retrouver ! Alors le groupe se divisa en plusieurs groupes et tout ce beau monde partit à la recherche des naufragés, chacun à sa manière.
Au bout de plusieurs heures, elles furent enfin retrouvées... Devant un endroit tellement beau que tous se demandaient s'il était réel. C'était tellement magnifique que ça en était indescriptible. Alors, Okhmaka décida que tout le monde allait rester ici, sur cette planète. Bon, il y a eu des protestations, mais au final, tout le monde a accepté. La planète semblait être habitée, et il y avait des océans, alors pourquoi ne pas les sillonner ? Le groupe entreprit de construire un somptueux navire qui pouvait se transformer en élégant vaisseau spatial, et au bout de plusieurs mois, il put être mis sur les eaux. D'ailleurs, le Capitaine a décidé d'appeler le fier navire le Never Utopia. Les raisons sont seulement connues par lui. Les nouveaux pirates étant de drôles d'énergumène qui ne semblaient pas faire de mal à une mouche et qui aidaient ceux dans le besoin dans divers domaines, de nombreuses personnes ne tardèrent pas à rejoindre les Nutopiens dans leur aventure.
Et moi, Shoki, j'ai rejoint cet équipage en octobre 2015. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris de le faire, mais en tout cas, je ne le regrette pas. On s'amuse énormément dans ce navire et j'ai plein de nouveau copainsx ! Bon, ok, c'est pas drôle de devoir récurer le navire avec des brosses à dents et de devoir se cacher de la vue du Capitaine et/ou de Samhain quand ils ont trop bu - les deux quand ils font un concours c'est juste horrible, ils nous en font voir de toutes les couleurs après -, mais sinon, c'est plutôt cool de faire partie de l'équipage...
... C'est utile de dire en mot de la fin que l'aventure n'est pas prête de s'arrêter ?
TEXTE 5
- Spoiler:
- Never Utopia, histoire d'un navire :
Neva venait d'entrer dans la cabine du commandant, c'était assez étrange mais depuis plusieurs jours une envie d'en savoir plus sur le capitaine la tiraillait. Lui qui était si réservé sur sa vie passée. Elle voulait en savoir plus. Alors elle pris son courage à deux mains et commença par une question plutôt anodine mais qu'elle savait remplie d'un sens fort pour le capitaine.
« Capitaine, J'ai quelque chose à vous demander. A dire vrai ça m'embête un peu même de vous poser cette question. Mais ... D'où vient le nom de notre navire ? Je comprendrais que ça vous dérange de répondre donc si... »
Neva arrêta son discours quand le capitaine se leva de sa chaise, le bruit l'avait surprise et elle avait cette désagréable impression d'être allée trop loin. Avait-elle trop remué le passé ?
Le capitaine fixa la baie vitrée au fond de sa cabine. Quelques secondes passèrent sans qu'un bruit ne se fasse entendre. Il avait le regard vide, plongé dans ses pensées. Il ferma furtivement ses yeux, fit un léger sourire l'air tout aussi morose puis se dirigea vers son bureau, ouvrit un tiroir et y sortit une lettre qu'il tendit à sa subalterne. Sur l'enveloppe on pouvait lire ces quelques mots : « Lettre à mon fils »
« Mon p'tit Sparrow,
Tu as bien grandi en si peu de temps. Je te vois encore faire tes premiers pas comme si c'était hier. T'ai-je déjà raconté d'où vient ton prénom Okhmhaka ? C'était une idée de ta mère ça, elle en avait tellement des idées farfelues comme celle là. C'est une des facettes que j'adorais le plus chez elle, elle semblait si vivante, si libre, rien ne semblait l'atteindre. Bon revenons en à ton prénom. Elle aimait beaucoup les cultures aborigènes, leur mode de vie, le respect qu'ils avaient envers la nature et cette liberté qu'ils détenaient tout comme elle. Elle a donc tourné les pages d'un de ses bouquins et a fièrement annoncé « J'ai trouvé le prénom que portera notre enfant ». J'ai eu beau essayer de l'en dissuader, rien n'y faisait. Elle l'avait même brodé sur un mouchoir avant même que tu naisses. Cela semblait bête de sa part, non ? Elle ne devait même pas savoir si tu étais un garçon, et pourtant elle en était persuadée. Je me souviens de l'éclat dans ses yeux quand elle parlait de toi, de nous et de notre future vie après ta naissance. J'y croyait tant en ces paroles. Mais la suite tu la connais ou presque, au moment d'accoucher elle est tombée malade, l'accouchement fut long, trop long pour elle. Tout ce qu'elle me laissait ce fut toi, mon petit Sparrow, je ne sais même plus à quand remonte ce surnom d'ailleurs.
Mais ceci n'est que la partie visible de l'iceberg. Il faut que je te parle de notre rencontre à ta mère et moi, tu vas sûrement m'en vouloir de ne pas t'en avoir parlé avant mais je n'en ai jamais eu le courage ni la force, pardonne moi. C'était peu après mes vingt ans j'ai quitté la maison familiale et ai décidé de m'engager sur un navire en tant que moussaillon. Et là je l'ai rencontré m'accueillant avec son sourire rempli de franchise et de sincérité. Elle m'accueillait moi, le simple mousse. C'est étrange mais il ne suffit que de cet instant pour qu'elle me séduise. Dès lors je fis tout pour me rapprocher d'elle, endossant chaque jour de nouvelles responsabilités. En l'espace de deux ans j'étais devenu son second, j'étais fier de ce statut et je passais à présent le plus clair de mon temps avec celle que j'aimais. Puis rapidement nous nous sommes rapprochés, attirés comme les pôles inversés d'un aimant. Durant cinq ans nous avons vogué à travers le monde, main dans la main jusqu'au jour où elle m'annonça être tombée enceinte. C'était la plus merveilleuse des choses qu'il pouvait nous arriver. Nous avons donc décidé de rebrousser chemin vers le port duquel nous étions parti avec notre équipage. Et nous offrir quelques années à profiter d'une vie de famille avant de reprendre les mers en ta compagnie. Mais l'un des derniers ports où nous nous étions arrêtés avait été touché par une épidémie de grippe. Ta mère a contracté les premiers symptômes de la maladie trop tard pour faire demi-tour et l'accouchement intervint plus tôt que prévu. En mer il n'y a pas de médecins, pas de sage femmes et seul face à son instinct rien n'est vraiment facile. J'en ai longtemps voulu à la mer de m'avoir pris ma femme, si nous n'avions pas été sur les eaux rien n'aurait été pareil. Je t'en ai voulu aussi, d'avoir pris la vie de la personne la plus chère que j'avais, mais quand je t'ai vu, que tu m'as souri, J'ai compris que tu étais le dernier cadeau qu'elle m'offrait. J'ai cédé à son derier caprice et t'es nommé Okhmhaka. Mais je n'ai jamais pardonné à la mer. Je suis donc retourné chez moi abandonnant l'océan à jamais. J'ai repris la cordonnerie de mon père et les années passèrent plus mélancoliques les unes que les autres.
Te souviens-tu du jour de l'anniversaire de tes huit ans ? Tu m'as demandé si nous pouvions aller au port tous les deux. Tu disais que rien ne te ferais plus plaisir que voir ces grands bateaux à voiles. C'est là que tu m'as annoncé pour la première fois que tu voulais devenir capitaine d'un de ces navires. Je t'ai giflé, instinctivement. Tu n'avais pas le droit d’espérer avoir une vie heureuse en vivant cette vie de truand, la mer n'apportait que des malheurs, c'est ce que je t'ai répété à chaque fois que tu me le répétais, ce n'était qu'un prétexte, pour ne pas me faire d'avantage hanter par le fantôme de ta mère, par pur égoïsme de ma part, me pardonneras-tu ? Je t'ai obligé à suivre ma voie car je savais que sinon tu prendrais le chemin de la mer. je pensais qu'elle allait t'arracher à moi comme elle l'avait fais avec ta mère. Alors je t'ai pousser à reprendre le commerce, je t'ai fais du mal pour te garder, pour ne pas perdre la dernière chose que m'avais laissé ta mère.
Tu sais nous n'avons pas tout perdu de cette époque. A mon arrivé au port j'ai revendu tout ce qu'on avait pu collecter avec ta mère durant nos voyages et j'ai déposé l'argent dans un coffre de la banque aux docks, cherchant à oublier toutes traces de cette époque. Le tricorne que tu trouveras avec cette lettre est la seule chose dont je n'ai pas su me défaire, il appartenait à ta mère et elle le portait constamment. Il y a aussi la clef de ce fameux coffre, prends y l'argent et avec achète un navire il y en a bien assez et vogue de tes propres ailes. Il faudra ensuite que tu te trouves un équipage mais ce n'est pas aussi dur que tu peux le penser. Rentre dans le premier bar que tu trouveras aux quais et fais une annonce générale. Qui dit certains se souviendront peut-être de ta mère. Je crois t'avoir tout dis, le reste te viendra tout seul avec le temps ne t'inquiète pas pour ça, tu as le même instinct que ta mère, tu feras sûrement un excellent capitaine mon petit Sparrow.
Donc maintenant qu'à mon tour je suis souffrant et que je ne me relèverait sûrement pas de cette maladie. Non ! Maintenant que je suis parti prend tes propres décisions, je n'ai sûrement pas été le meilleur père du monde mais à présent vis pour toi, c'est ça la vie. C'est la seule et unique leçon que j'aurai dû te donner. Va au bout de ton rêve, car lui aussi se réalisera si tu y crois suffisamment.
Never think that your dream is a utopia. »
Les larmes glissèrent sur les joues de la jeune femme. Maintenant elle savait tout, tout ce qu'elle voulait savoir mais pourquoi cette réussite l'attristait tant. Était-ce parce qu'elle avait aussi été touchée par les sentiments du père d'Okhmhaka ? Sûrement. Le capitaine devant elle lui tendit un tissu pour s'essuyer et prononça ces quelques mots.
« Ce sont les derniers mots de mon pères qui ont donné un nom à ce navire, ces même mots qui m'ont permis d'arriver où j'en suis sans jamais me décourager. »
Le mouchoir qu'avait à présent Neva entre ses mains était brodé en lettrines dorées, « Okhmhaka, be as free as a sparrow. ». Même si elle cherchait à se retenir rien n'y faisait, les larmes redoublèrent et ses yeux se perdirent dans la soie.