Bonjour !
Voici les votes du "He's Alive #5", qui était basé sur les loups **
Je rappelle rapidement le sujet :
Et place maintenant aux votes ! Bravo aux trois courageux participants, remportant chacun 4XPs ! (Le gagnant en remportera 6 de plus).
Voili Voilou ! Applaudissez nos magnifiques et courageux loups :) Les votes seront ouvert une semaine, soit jusqu'au 28/06/2015 !
Bonne chance à tous !
EDIT : Je ne peux pas arrêter les votes (ouais chuis trop forte), mais les résultats finaux étaient :
T1 : 6 votes
T2 : 1 vote
T3 : 1 vote
Voici les votes du "He's Alive #5", qui était basé sur les loups **
Je rappelle rapidement le sujet :
- Sujet du Défi:
- La vie d'un loup n'est pas une partie de plaisir.
Tous les jours, ils doivent chasser, s'occuper de leurs petits, protéger leur meute... Et surtout éviter les chasseurs, tous plus dangereux les uns que les autres. Il est parfois difficile de rester en vie, et tous en sont bien informés.
Tous... Sauf un. Il s'appelle Raja, ce qui signifie "monarque", en langue indienne. C'est un jeune loup de 3 ans, vivant au sein de sa meute natale, dans une prairie, tout près d'une forêt. C'est un loup au pelage soyeux, blanc, et aux yeux bleus, ce qui le rend assez élégant. Il est courageux, et apprécié.... Mais malheureusement pour lui, il est assez narcissique, et désire toujours montrer qu'il est le plus fort, même si ce n'est pas lui l'Alpha (le chef), de la meute. Sa mère étant morte lorsqu'il était jeune, il n'a pas reçu de bonne éducation.
Il décide donc un jour de partir affronter seul les chasseurs bipèdes, pour démontrer qu'il a du courage et de la force en lui.
Cependant, quel loup peut espérer vaincre seul plusieurs chasseurs à la fois, avec leurs armes tueuses ? Comment s'en sortira t-il ? Va t-il survivre, ou périr... ? C'est à vous d'en décider.
Et place maintenant aux votes ! Bravo aux trois courageux participants, remportant chacun 4XPs ! (Le gagnant en remportera 6 de plus).
- Texte 1:
- La nuit tombe et l’air se rafraîchit. Comme d’habitude en ce moment, de plus en plus tôt. Les bruits de la forêt se font plus discrets, et tous les animaux semblent se cacher.
De toute façon, c’est souvent comme ça quand Raja est là.
Je montre les dents en un semblant de sourire. Ils ont peur. Ils me craignent. Je le sens d’ici, ma truffe inspirant l’arôme de la terreur que je distille dans les environs. Il faut dire que l’odeur de la carcasse du lapin dont je me suis repu doit aider. Ils ont peur de moi. Ils ont peur de Raja.
Voilà deux jours que j’ai quitté la meute. Ma meute. Ma famille, dans tous les sens du terme. Car, en plus d’être ma famille par le sang –je suis du sang du mâle alpha, César le colosse-, nous étions tous soudés par la volonté de la meute. Une meute, c’est plus qu’une famille. C’est un foyer, une armée, un assemblement d’êtres dans un groupe supérieur. Et pourtant, j’en suis parti.
Ce n’est ni la première fois ni la dernière fois que quelqu’un quitte la meute – mon frère Erock m’avait précédé dans cette émancipation-, mais la décision de le faire ne fut pas simple à prendre. On ne quitte la meute que quand on pense ne jamais pouvoir en prendre la tête. Et bien que César le colosse mérite son nom, et qu’il expédia plus d’un prétendant à la direction de la meute contre terre, un jour il vieillira, ses muscles se feront fatigués, et là, il tombera sous les coups de Raja. Oui, je prendrais la responsabilité de la meute, car je serais plus fort que les autres.
Si je pars, je reviendrais. C’est rare qu’un loup fasse cela, surtout que la meute ne reprend pas les déserteurs, mais ils n’auront pas le choix. Je reviendrais en héros. Je pars affronter les bipèdes. César est peut-être fort de corps, mais faible d’esprit. Il les fuit, se cache dans la forêt, leur laisse le gibier, notre gibier. Il n’attaque pas leur bétail, il les laisse s’installer, prendre nos prairies pour y mettre leurs vaches grasses et les enfermer par des fils de fer couverts de piquant. Ils nous prennent nos terres, ils nous prennent notre nourriture, ils tuent des nôtres, et que fait César ? Rien. Il se terre, le lâche, il fuit, et il ose se prétendre chef de meute. Mais tout ça changera, quand viendra le règne de Raja. Je reprendrais nos territoires qui furent conquis par l’Homme, je tuerais leur bétail, rallierait toutes les meutes sous mon commandement et dégagerais dans un tonnerre de hurlement toute traces de leur existence. Nous n’avons que trop courbé la tête devant ces envahisseurs, à eux d’affronter notre furie.
Pour ça, il suffisait d’une étincelle : il y a quelques jours, certains d’eux ont tué Griva alors que celle-ci cherchait de quoi nourrir son petit. Et non pas pour la manger : ces animaux ont laissé son corps aux charognards, qui festoyèrent sur son corps d’un repas de roi. Je ne sais pourquoi ils ont fait ça. Bien des années que César a ordonné qu’on ne les attaque pas ! Quels griefs peuvent-ils encore avoir contre nous ? Nous ne pouvons cohabiter, leur soif de sang est sans fin. Je rattraperais ces mêmes assassins et les tuerais de mes dents acérées, et je prouverais qu’ils peuvent être vaincus. La meute se ralliera à moi, et le reste ne sera qu’une question de temps, avant que nous ayons chassé ces bêtes de la région.
Je les sens. Ils puent. Ils sentent tant la mort, enrobés de leur cuir. Quelle espèce peut être assez cruelle pour se vêtir de ses proies ? Eux, et seulement eux. Au moins, difficile de les perdre, entre cette senteur morbide et leurs traces de pas, leurs traces à chaque endroit où ils ont dormi, accompagnés de leurs objets que même le temps ne peut dégrader. Ils sont proches. La nuit est là. Mon heure aussi.
Discrètement, je sors ma tête d’un buisson qui dévoile une petite clairière. Ils sont là, ils sont trois, ils ne dorment pas. Ils sont en face de leur foyer à eux, un feu. Je frémis. Il n’y a qu’eux pour aimer le feu cruel et destructeur.
Ils ne m’ont pas vu. Je pourrais attendre qu’ils dorment pour venir les croquer un à un durant leur sommeil, ne leur laissant aucune chance, comme ils n’en ont laissé aucune à Griva. Comme ils n’en ont laissé aucune à ma mère.
Cette pensée m’échauffe. Non, je les tuerais maintenant. En combat singulier, moi seul contre leur groupe, je leur montrerais la puissance de Raja. La puissance de ceux dont ils ont osé s’approprier le territoire. La puissance des loups.
Pas d’hurlement. Je suis capable de les tuer, j’en suis sûr, mais ce n’est une raison pour faire n’importe quoi. Des ombres je surgis et sur le premier je m’abats, dans son dos, ma mâchoire se refermant sur son cou tandis que mon élan le jette à terre, face contre feu. Il a sûrement son compte, mais je lui brise définitivement le cou avant de passer aux autres. Ceux-ci commencent à peine à sortir de leur stupeur. Maudits humains aux réflexes pitoyables, ce soir, Raja se curera les canines sur vos os !
Le second plus proche avance sa main vers son sac, et j’avance donc mon croc vers sa main et lui arrache 3 doigts, les deux derniers s’en tirant avec une phalange en moins. Il hurle à la mort, le douillet, tandis que j’approche mon museau de son cou enroulé de tissu.
Soudain, retentit derrière moi un bruit comme un coup de tonnerre frappant les bois. Mais l’important n’est pas le bruit qui fait s’éveiller un nuage d’oiseau dans le ciel, c’est la douleur qui vient après. Ma patte est en feu. Je rage, lâche ma proie et fait un rapide pas en arrière avant de me retourner en un vif mouvement. Le troisième homme me regarde, et brandit vers moi un bâton, qui dans un deuxième coup de tonnerre crache un projectile à l’endroit où je me trouvais une seconde avant, creusant dans la terre un trou. Ce n’était pas prévu. Que faire face à pareille instruments ? Mon instinct me dit : charge. Et je suis toujours mon instinct. L’autre aura bien du mal à saisir ses armes avec une main mutilée, le dernier reste donc le danger. Je bondis, gueule ouverte, et celui-ci réplique d’un coup de son bâton sur mon crâne, me jetant à terre, avant de me remettre en joue.
Il ne sera pas dit que Raja est un lâche, car Raja a essayé ce que nul autre n’a essayé. Mais Raja n’est pas non plus stupide, et le temps de la fuite est sûrement venu. J’en ai tué un et estropié un deuxième, et ils ont à peine blessé ma patte. J’ai gagné le combat en somme. Je reviendrais plus tard dans la nuit, ou la nuit prochaine. Ils ne m’échapperont pas. Ils n’arriveront pas à fuir la fureur de Raja, et Raja ramènera le cadavre du manieur de tonnerre à la meute.
Je me mets donc à courir vers les fourrés. Dans la forêt, ils ne pourront m’attraper : Raja est plus rapide, Raja est plus discret. Malgré tout, ma patte me fait plus mal que ce que je pensais. Raja a peut-être négligé les dommages du bâton de l’Humain. Je serre les crocs et continue à courir, tentant d’accélérer l’allure. En vain, ma patte me ralentit. Allez, plus que quelques mètres, et je serais en sécurité.
Et là, tandis que j’arrive à l’entrée de la forêt, retentit dans le ciel la détonation et dans mon corps la douleur. Je sens quelque chose traverser mon corps, transformant chaque point de mon corps en souffrance, pour enfin ressortir par ma poitrine, dans un jet de sang. Mon corps s’écroule de lui-même, mon souffle est difficile, et chaque expiration s’accompagne d’un peu de sang. Mes pattes continues néanmoins à se mouvoir, et à me traîner. Je sens la chaleur de mon corps cogner le froid de la nuit, et mon sang recouvrir ma belle fourrure blanche…
Je sens la douleur gagner encore une intensité, chose que je pensais impossible encore. Ma blessure me brûle, à m’en rendre fou ! Je sens tout mon sang se déverser calmement par les trous dans ma peau, contrastant avec le mal qui ronge mon être. Et pourtant, je continue de me traîner. Ils ne m’ont pas poursuivi. Ils ne m’ont pas tué. Ce qui ne me tue pas me rendra plus fort. La douleur ne sera pas ma maîtresse. Et un jour, foi de Raja, dois-je attendre que la nature dépérisse et renaisse cinq fois, humain, je te retrouverais et te tuerais !
Je poursuis encore quelques mètres, puis mes pattes elles-mêmes n’ont plus la force de ma traîner. Elles traînent misérablement sur le sol. Mon corps n’est plus qu’un tapis sur la terre froide de la forêt. Quoi ? Raja aurait donc été vaincu ? Ce ne sont que mensonges que vous me chantez. J’ai juste besoin d’un peu de repos… Je cesse de vouloir bouger. Allongé ici, sur le sol… Je suis bien…
La douleur semble presque s’en aller, peu à peu. Mon esprit commence à partir, mais je lutte pour ne pas m’endormir. La forêt se relâche, les animaux bougent. Ils ne craignent plus Raja. Ils ne me craignent plus. Suis-je tombé si bas qu’un lapin ne me craint pas ? Un corbeau vient se poser prêt de moi. Il semble se réjouir de me voir. Je bouge un peu ma tête dans un souffle rauque pour faire claquer mes dents, mais n’arrive même pas à ouvrir ma mâchoire. Va-t’en, charognard, tu ne dîneras pas de Raja ce soir !
Le corbeau commence à me donner des coups de becs. Sais-tu qui je suis ! Je suis Raja ! Je suis le futur chef de la meute qui régnera sur ces terres ! Je suis ton prédateur, ton pire cauchemar ! Je suis… je suis… je suis si fatigué….
Crains-moi… Fais au moins semblant… Mes yeux se ferment, mes muscles se détendent à un point que je pensais inimaginable… J’entends le corbeau. Il semble rire. Rire de mon idiotie ? Rire de mon orgueil ? Rire de mon ambition… Peut-être des trois à la fois. J’ai presque envie d’en rire, mais je sais que ça me ferais mal… et de toute façon, je n’en ai plus la force.
Ris donc, corbeau, car ce soir, tu auras la chance de goûter du grand Raja.
- Texte 2:
- Nuage sortit du camp pour une promenade matinale. Ce jeune apprenti guerrisseur aimait voir le soleil se lever, voir les premières gouttes de rosée apparaitre, sentir le doux vent sur ses longs poils d'un gris pale,presque tblancs, recevoir les douces odeurs de la foret... Il aimait la matinée. Ses yeux ambres brillaient dans la pale lumière, et une papillon vint se poser sur son nez. Il rit, d'un rire cristallin, plutot enfantin. Il était très jeune, et s'amusait visibblement beaucoup. Il venait d'accéder au rang d'apprenti, et souhaitait etre le meilleur possible. Assez mature en général, il profitait de sa promenade quotidienne pour retomber en enfance. Emerveillé, il admira les délicates tonalités qui composaient les ailes de ce minsucule volatile. Comment s'était-il posé sur son nez? Un papillon n'était-il pas un etre très craintif? Celui.ci s'envolait déjà, se posant tour à tour sur des fleurs, des troncs d'arbres... Notre apprenti se lança à sa poursuite, et renifla tout autour de lui pour s'entrainer à la chasse au papillon, car pourquoi pas, il pouvait devenir chasseur de papillon professionnnel! Il ne faisait plus attention au paysage tout autour. Erreur! Il dérapa et s'emmela les pattes, s'étalant de tout son long dans la boue. La tete dans les orties.
Il se frotta fortement, oubliant tout ce qu'il avait appris. Mais il entendit une phrase interressante, qui lui fit oublier le papillon. Dressant ses oreilles, il pensait également reconnaitre la voie de ... Raja? Ce loup prétentieux, mal éduqué, rageux, arrogants? Nuage ne comprenait pas ses phrases, à cause de sa patte qui grattait furtivement derrière son oreille. Il arreta. "...Que des idiots !.... fort....je... courage!... Je leur montrerai ! Oui, je leur montrerais ce qu'est le véritable courage. Car... moi... meilleur... ---humains... idiots... seul... victoire... gloire... honneur..."
Le guerrisseur roula les yeux. Raja? Ce loup blanc? Combattre... des humains? Des chasseurs, qui avaient abattus tant de grands guerriers? Mais il était fou ! Sa prétention finirait pas le perdre.
Du cotédes humains, un jeune garçon s'amusait avec son père. Il aimait jouer avec son grand fusil. Il avait déjà 14 ans, et avait vécu de moments forts avec son père. Il pechaient, chassaient. Une fois, ils avaient fait du deltaplane. Il avait déjà attrappé un tas de rongeurs, mais ce qu'il voulait absolument, c'était tuer un loup. Avoir sa propre fourrure de vrai lup, tué soi-meme, ce serait tellement classe ! Le jeune homme était du type cruel. En 5ème, il cramait des fourmis avec une loupe. Dans son esprit, un animal n'était qu'un animal. L'homme était supérieur. L'etre humain pouvait se passer de loups. De faisans, d'écureuils, etc. Il se réveilla de bonne heure, et secoua son père. Il bailla, s'étira, et prit son fusil pour aller vers la foret. Il vetit sa parka de type canada goose, son épaisse polaire, ses gants de cuirs fin ainsi que ses chaussettes longues et ses chaussures, avant d'y aller.
Pendant ce temps, Raja ne se rendait pas compte que Nuage le pistai. Un homme, pensait.il, était stupide. Un homme ne s'y connaissait pas en combat, et de toute façon il était trop bien entrainé au combat, par rapport aux hommes. Sa magnifique fourrure, et sa beauté naturelle les désarmeront naturellement. Il sauvera son clan, et gagnera le resèect de tous, deviendra lieutenant et sa mémoire sera honorée. Il savait s'adapter à toutes les situatipns ! Par exemple, la verte prairie d'Alaska dans laquelle il était né n'était pas verte toute l'année. Mais il avait réussi, contre tout attente, à s'adapter- dommage que ce ne soit pas l'été toute l'année, c'était une mauvais surprise. Mais il était fort, lui, il était puissant, lui. Déjà, il apercevait les silhouettes qu'il allait abattre. Il ne s'y connaissait pas beaucoup en silhouettes humaines, mais il supposait qu'ils étaient de dos. Il glissa lentement, se glissant dans la neige. Car il était parfaitement installé. Il n'admettrait jamais son erreur; il n'avait pas d'erreur. Et pourtant...
Nuage était affolé. Son compagnon de meute avait.il des pulsions suicidaires? Il sentait que cela finirait mal. Il analysa la situation, plus du tout concentré avec ses piqures d'orties. Quelles auraient étés les façons dont son supérieur hierarchique,s le narcissique et mégalomanique Raja, celui qui s'appelait "Le Roi" et exigeait que tout le monde en fasse de meme, pourrait-il se blesser? Le futur guerrisseur voyait mille et unes façons de finir mort de cette affaire. Il sentit que Raja reflechissait; la fin du combat était évidente, mais y assister serait inutile. L'apprenti fila en mission plantes. Dans la foret, il connaissait un coin où il yb avait du pavot, de l'iris mais beaucoup d'insectes. Y irait-il ? C'était proche, mais il ne trouverait pas forcément tout. Il courut.
Raja avait remarqué comme une éclair gris dans la balnche neige. Une souris, surement. Il glissa, adoptant la technique de chasse aux lapins melée à celle de chasse aux souris, pour s'approcher des hommes.
Mais ceux-ci l'avaient vus. Les traces de pas dans la neige étaient révélatrices ! Le jeune homme visa de son arme, et chercha à viser le front. Il hésita un peu; la poitrine, peut-etre? Mais le blanc serait souillé... Ce serait une preuve qu'il l'avait tué lui meme. Son père lui chuchota à l'oreille qu'il l'avait. L'adolescent souhaitait en finir avec le loup lui-meme; son père l'y autorisa.
Raja recula, en voyant l'arme pointée sur lui. Il ne connaissait pas son fonctionnement, et un loup tel que lui n'aurait surement pas peur d'un morceau de bois. Il s'avança nonchalemment vers les humains, un grognement sortait de sa gorge. Il se voyait menaçant, tel un eau lion que personne ne pouvait arreter.
Le coup partit. La balle de plomb s'enfila dans sa patte; le premier coup avait raté. Raja ne comprenait pas ce qu'il venait de se passer. Comment sa patte s'était retrouvée ainsi perforée? Il continua de s'approcher tout de meme.
Nuage déboula à l'orée de la clairière, flanqué de Shana, sa meilleure amie guerrière. Elle estimai que Raja était un pur idiot, mais elle ne se résoudrai pas à abandonner un membre de son clan à son sort. Une deuxième balle perfora l'air. Raja fut touché dans l'abdomen. Tel une poupée de chiffon, il s'effondra au sol.
Tandis que les humains discutaient de la mort du carnivore, l'apprenti gris fila dans la neige, glissant sans laisser de trace grace à son poids léger. Il vit le plomb, planté de travers dans la peau de Raja. Il hésita à administrer le pavot; non, Raja aura besoin d'une leçon. Meme si son mentor désapprouverai fortement...
Shana, que sa fourrure voyante emoechait d'approcher sous peine de trop etre visible, grimpa dans l'arbre le plus proche en pestant. Elle n'aimait pas grimper; c'éTait vraiment un sport de félidé... Mais c'était le seul moyen de se rendre utile. Guerrière intelligente, elle utiliait également sa tete. De là, elle avait une bonne vue sur tout ce qui pouvait se passer, et eis suifirait de sauter pour pouvoir se meler à ce qu'il passait en bas.
Nuage prit très délicatement la balle qui dépassait de fourrure; ell avait tout bonnement perforé le vaniteux, et était presque ressortie du coté opposé. Heureusement, elle n'avait que touché la graisse du goinfre. Ensuite, le futur guerrisseur appliqua la pate de rhizome d'iris sur les deux petits trous, pour lutter contre l'infection. Il lui donna du cerfeuil à macher, ainsi que des racines de consoude. Il mit de la verge d'or, et referma le tout sur les deux trous peu espacés sur le bas du ventre de solides toiles d'araignées, avant de s'attaquer ò la patte.
Il y avait un unique problème. Tout cela ne se faisait pas à la vitesse de la lumière... Shana doutait de la survie de Raja. Des guerriers bien plus resistants que lui avaient péri. LLa seule différence était qu'ils étaient arrivés nettement plus tot pour le prétentieux que pour les autres après son coup. Il avait également une chance incroyable que Nuage ait presque fini son apprentissage. Un apprenti plus jeune n'aurait pas su comment faire. Mais les hommes s'approchaient. Ils ne s'éTient pas encore aperçus de la présence de Nuage; ce dernier, très petit pour son age, éTait dissimulé dans ses feuilles, que les humains soupòonnaient d'egtre arrivée là grace à du vent. Il s'appretaient à découvrir le deuxième loup Lorsqu'une guerrière tomba du ciel sur le dos du jeune homme, et le lui laboura de ses longues griffes. Du sang ruissela dans la neige. Le vieux, tétanisé, n'osait pas tirer de peur de blesser son fils, il rejoignit finalement la bataille au corps à corps. Le futur guerrisseur s'y joignit, bien que peu entrainé au combat. Il grimpa sur l'homme, qui offrait de multiples prises de par son équipement hivernal lourd. Il s'accrocha à la tete, sa machoire au niveau du cou. Une seule morsure ici sigifiait la mort. Mais il ne le savait pas.
D'étranges pattes le saissaient. Il se secoua, tenta de se dégager. L'homme es tplus musclé; il lui mord l'oreille, dans une ultime prise. La douleur fit lacher prise au chasseur, qui avait 'oreille déchiquetée. Son fils était immobile dans la neige rouge. Composant le numéro des secours, il portit son fils en courant jusque dans la tente.
Heureusement pour lui, les blessures éTaient superficielles. Elles revetaient l'apparence de coups de fouets; quelque jours plus tard, il guérit et père et fils retournèrent en Charente-Maritime, où ils résidèrent.
Raja, lui, souffrait au sol. L'agitation ambiante avait fait retomber les pansements du loup nettement moins vantard. A deux, Shana et Nuage le portèrent jusqu'au camp où il reçut les soins de la guerrisseuse. Il mit près de 5 mois à se rétablir, mais il guérit tout de meme, bien qu'estropié à vie; sa patte, que Nuage avait oublié de soigner au début, s'était infectée. Comme la balle était trop profonde pour etre enlevée sans chirurgie, on dut administrer beaucoup de remèdes. Raja perdit l'utilsation de sa jambe avant droite.
Shana devint l'une des héroines de la meute, pour avoir attaqué et battu un humain; mais elle restait très humble et se comportai comme avant.
Nuage reçut sa promotion au rang de guerrisseur à part entière.
Dans le pays, la rumeur courait comme quoi n groupe de 5 loups avait attauqé deux chasseurs; plus personne, àèart quelques naturalistes, n'osa plus entrer dans laforet; la meute vécut longtemps sans problèmes de ce coté-là.
The end
- Texte 3:
- J’avançais en silence. Mes pattes se posaient à peine sur le sol, couvert de feuilles mortes. On aurait pu croire que je volais juste au dessus du sol. Mon pelage blanc était légèrement zébré de tâches de boue, j’avais eu le malheur de marcher dans une flaque boueuse quelques minutes plus tôt. Les oreilles les plus affûtées n’auraient pu me repérer, seul mon pelage pouvait me trahir. Moi, Raja, je m’apprêtais à venger les morts de ma meute. Personne ne pourrait m’arrêter. Je tenais bien trop à prouver que je pouvais le faire, seul. Je n’avais dévoilé mon idée à personne de la meute. J’avais décidé cela dans mon coin. Je n’étais pas du genre à me dévoiler de toutes façons, il fallait que je reste fort devant tous les loups.
Je sentis leur odeur. Je stoppai net ma course. Mes oreilles se dressèrent sur mon crâne et je baissai mon museau au sol pour l’humer. Oui, c’était eux. Les humains. J’eus envie de grogner, mais je me retins tant bien que mal. Il fallait que je reste discret le plus longtemps possible. Je me mis à suivre leur piste lentement jusqu’à ce que j’entende leurs rires raisonner non loin. Ils étaient là. Ces bipèdes avec leurs morceaux de métal qui sèment la mort. Ils n’étaient que trois. C’était déjà ça. Ils ne m’avaient pas encore repéré et j’en profitai pour me faufiler dans des buissons. L’un d’eux se retourna un instant, mais il ne me vit pas. Il haussa les épaules et continua avec ses compères. Il fallait que je fasse plus attention.
Je me mis à plat ventre et me mit à avancer, suivant mes futures proies de façon parallèle à leur chemin. Ils jasaient bien trop fort pour qu’ils puissent espérer voir le moindre gibier. Mais moi j’étais là. Et je comptais bien verser leur sang sur le sentier de terre. J’huma l’air et sentit encore leur odeur pestilentielle. Leurs odeurs étaient fortes et dégoûtantes. Ils respiraient de choses malsaines que je ne connaissais pas, mais il était certain qu’ils étaient mauvais. En tous cas les deux premiers. Le troisième était différent. Il était plus jeune que les deux autres. Un jeune mâle tout juste mûre. Pas encore un adulte. C’était lui qui s’était tourné en m’entendant. Je sentais une certaine crainte chez lui, mais au moins il ne portait pas un de ces morceaux froids de métal. Il ne faisait que suivre les deux premiers, tel un Oméga.
Je pris un peu d’avance sur eux et attendit, terrer sur un point légèrement plus en hauteur. Le sentier des trois humains ne se trouvait qu’un petit mètre plus bas. Un buisson masquait mon pelage blanc, jamais ils ne me verraient. Je les écoutai avancer tout en sentant leurs odeurs à nouveau s’amplifier. Il fallait que je vise les deux adultes en premier. Ils seraient les plus dangereux. Le plus proche de moi allait être le plus facile à vaincre. Il était gros et semblait engourdit dans ses mouvements. Si ne me confrontais pas à son engin de métal, je le tuerais rapidement. L’autre était plus grand, mais gringalet. Il semblait toutefois encore plus mauvais que le premier. Et le troisième, il n’était qu’un enfant. Il allait mourir de trouille avant même que je ne le touche.
Le petit groupe arriva à ma hauteur. Il était temps. D’un geste souple et silencieux je bondis sur le plus gros des trois humains. Le fait que je sois légèrement en hauteur m’aida à faire tomber le chasseur. Il cria de surprise, mais son cri s’étouffa quand ma gueule se referma sur sa gorge. Je ne pris pas le temps de l’achever, il fallait que je m’occupe de l’autre de toute urgence. J’entendis un cliquetis significatif de leurs engins métallique. Je n’attendis pas et fonça sur le gringalet. Mes crocs se refermèrent sur une de ses cuisses et je sentis son sang couler dans ma gueule. Je mordis plus fort et je l’entendis hurler. J’avais touché un point fragile, en quelques minutes il serait vidé de son sang. Mais en attendant il se débattait encore. Il prit son engin en métal et tenta de me frapper à la tête. Je le lâchai à temps pour éviter le coup. Son sang coula encore plus vite et il tomba en arrière, livide. Il allait bientôt mourir. Je me tournai vers le gros qui tenait sa gorge couverte de sang. Il toussait et crachait son sang. Lui aussi allait mourir.
Un cliquetis résonna sur ma gauche. Je tourna la tête et vit le gamin tenant l’engin métallique du gros. Il le pointait dans ma direction en tremblant. Si je bougeais, je risquais d’être toucher. Mais si je ne bougeais pas, il allait certainement tenter de m’abattre. Que faire ? De l’eau coula de ses yeux et il trembla encore plus. Il me fixait et moi je le regardais de mes iris bleu comme le ciel. Mon regard perçant ne quittait pas ses yeux, attendant la moindre réaction pour agir. Mon corps entier était tendu, prêt à bondir. Et puis, à ma grande surprise il baissa son morceau de métal et tomba à terre en poussant des gémissements. Je l’observai, penchant ma tête sur le côté. Il semblait souffrir alors qu’il ne présentait aucune blessure. Je m’approcha doucement et vint sentir l’eau sur son visage. Ses yeux croisèrent les miens et je sentis sa peur. Il me parla dans sa langue que je ne comprenais pas.
Il tenta une main vers mon museau, mais je grognai. Je ne laisserais pas un humain me toucher. Il retira donc ses doigts vivement, ayant certainement peur de les perdre. Je le fixai encore jusqu’à ce que j’entende la meute m’appeler. Devais-je tuer cet enfant ? Il pourrait ramener d’autres chasseurs et dire où se trouve la meute. Mais si je le tuais, les chasseurs risquent de vouloir venger leur petit, comme les loups le feraient. Il fallait donc que je le laisse en vie, et qui sait ? Peut-être le reverrais-je un jour, quand il sera un vrai mâle. Là nous nous affronterons peut-être à nouveau. En attendant, je désire annoncer la nouvelle à la meute. Je m’éloigne alors du garçon, lui tournant le dos. Je ne jette pas un regard en arrière et mon pelage blanc disparaît au milieu des buissons.
Voili Voilou ! Applaudissez nos magnifiques et courageux loups :) Les votes seront ouvert une semaine, soit jusqu'au 28/06/2015 !
Bonne chance à tous !
EDIT : Je ne peux pas arrêter les votes (ouais chuis trop forte), mais les résultats finaux étaient :
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Dernière édition par Klebs le Jeu 2 Juil 2015 - 14:30, édité 2 fois