Le moment que l'on attend avec impatiente...c'est évidemment les votes des défis ! Je vous propose dès à présent les votes du défi « Action...Réaction #1 » !!
Au cas où votre esprit ai effacé le défi de votre mémoire, je vous rappelle le contexte et les conditions posées. Les participants devait inventer un personnage quelconque, créer un événement pour que celui-ci arrive dans le contexte imposé. Ce contexte imposé était : "Votre personne arrive dans un monde quelque peu étrange. Monde peuplé de dinosaures..." ! Les courageux participants avaient une liberté absolue concernant le personnage et l'événement qui déclenche l'arrivée de celui-ci dans ce monde. ^^
2 candidats ont relevé ce défi avec brio ! Ces textes sont de petites merveilles ! Je vous laisse sans attendre les découvrir ♪
- N°1:
- Réalité ou Fiction ?Ne plus distinguer le vrai du faux, la réalité de la fiction...
Un bruit de moteur, un crissement de roues sur les graviers. Maman venait de partir faire les courses, le moyen pour moi de profiter de mes jeux vidéos. Lundi soir, tard dans la nuit, mes amis et moi sommes partis dans la boite de nuit la plus proche, maman avait été catégorique, c'était « NON ! ». À l'évidence, je ne l'ai pas écouté, ça allait être une soirée palpitante, pas question de rater cette occasion. Je n'aurais sûrement pas dû...car j'étais à présent privé de jeux vidéos pendant deux semaines ! La honte... Mais elle était partie, elle en aurait pour longtemps, maman n'était jamais à l'aise dans les magasins, la foule tout ça, ça la stressait. Alors que je sautais sur ma console pour essayer le tout nouveau jeux « Dinosaures Destruction » que Vincent, mon meilleur ami m'avait prêté, une détonation assourdissante retentit. Cette étrange sifflement qui me pinçait les oreilles, venait de ma console. À pas lent, je m'approchas de celle-ci et introduis le jeu. D'où venait ce terrible sifflement ?! C'était insupportable...
Mais introduire le jeu à ce moment-là, fut une fatale erreur.
La Terre tournait, elle tournait très vite autour de moi. Ma petite chambre, toujours sans-dessus dessous, disparaissait peu à peu. Chancelant, je n'avais plus rien pour me rattraper. Le noir, un immense tourbillon noir semblait m'aspirer vers l'inconnu. Que ce passait-il ? Qu'allait-il m'arriver ? Pourquoi ? Des bribes de phrases et de questions tourbillonnaient à la manière d'un lave-linge dans mon esprit. Une terrible migraine semblait vouloir posséder mon crâne et mon corps. Par peur ou par réflexe, je fermais les yeux. De longues secondes, ou de longues minutes, ou bien même de longues heures se passèrent sans que je les rouvrirent. Le temps semblait s'être arrêté, il m'était impossible de définir une durée exacte. Un vent frais s'était levé, il me caressait doucement le visage me faisant frissonner. Un immense sentiment de peur m'envahit, paralysant mes muscles.« Je ne finirais jamais de tomber, je ne sais plus où je suis, peut-être que je ne sais même plus qui je suis ?! Vais-je atterrir un jour ? Où se trouve ma chambre... je ne sais plus, je ne sais pas, tant de mystères... »Puis mon corps chuta, dans quelque chose... d'étrange, de froid, liquide...de l'eau ! J'avais atterri dans de l'eau ! Je rouvris les yeux, effectivement, j'avais plongé dans l'eau, une eau glaciale et profonde. Bras ballants, je tentas désespérément de remonter à la surface. Au-dessus de moi, je voyais le soleil se refléter sur l'eau. S'en était presque beau. Mes poumons commençaient à manquer d'air, il fallait que je remonte...et vite. Puis dans un dernier effort, je parvins enfin à la surface. Autour de moi, de grands arbres, très hauts et très costauds qui entouraient l'étang où j'avais chuté. Derrière la végétation on distinguait à peine les dunes de sable qui dansaient au rythme de la bise fraiche. J'avais froid. Mais je n'avais pas le temps de me réchauffer car un terrible hurlement - provenant de l'étang - me vrilla les tympans.
Derrière-moi, la pire chose qui puisse exister sur terre, surtout au XXIème siècle, un géant et monstrueux dinosaure. Il n'avait pas l'air très content que je sois atterri dans son étang... Paralysé de peur, je n'osais pas bouger. L'horrible monstre me fixait furibond, il devait faire près de 24 mètres de haut, ses mâchoires, immenses et puissantes aux terribles dents aiguisées qui faisaient deux fois la taille de ma tête, ses yeux globuleux qui me foudroyaient avec colère et gourmandise, le dinosaure était à la fois surprenant et terrifiant. Qu'allait-il se passer ? Que faire ? Luttant pour rester à la surface de l'eau et ne pas me noyer, je cherchais affolé, une solution pour me sortir de ce pétrin. Puis une idée lumineuse me vint à l'esprit. Les dinosaures, les trous noirs, les monstres et tout, ça n'existait pas ! J'étais dans un rêve... ou plutôt un cauchemars, mais ce n'était pas la réalité. Pire encore, je rêvais du jeu vidéo, « Dinosaures Destruction » qui parlait de dinosaures, de survie, Vincent m'avait raconté des tas de choses dessus.
Une lueur d'espoir et de joie brillait dans mes yeux, je savais à présent où j'étais et que je n'étais pas en danger, ce n'était pas la réalité. De la fumée noire et malodorante sortait des naseaux du monstre, il se préparait à charger. Il fallait peut-être que je fuis... sûrement...peut-être... arrêtez de réfléchir... et prendre les jambes à son cou. Je fis au mieux, battants des jambes et des bras pour sortir de l'eau - bien que cela ne soit pas très intelligent comme tactique - je sentais le dinosaure approcher, se glisser dans l'eau. Redoublant de force, je mis enfin pied-à-terre et la boule au ventre m'élança au triple galop vers les dunes de sable.« Je tiendrais sur mes deux jambes jusqu'à mon réveil, je promets... »Le dinosaure n'était pas loin, j'arrivais à sentir son haleine chaude et nauséabonde derrière moi, et puis il faisait un boucan d'enfer derrière. Boule au ventre, je transpirais à grosses gouttes, je n'avais jamais été fort en course, surtout avec un gros point de côté... Puis à deux centimètres de mon dos, j'entendis les mâchoires du monstre, puissantes et terrifiantes claquer. Dans un hurlement de frustration, le monstre bondit sur moi. Sous le choc, je ne pouvais pas réagir. La seule chose que je parvins à faire, c'est fermer les yeux.
Les hurlements du terrifiant dinosaure avaient cessés, une douce chaleur me mordait le visage et me cuisait la peau. Apaisé mais toujours tremblant de peur, je rouvris soudainement les yeux. J'étais dans ma chambre, devant ma console, totalement détruite, la manette de jeu dans la main. Je risque un coup d'œil par la fenêtre, de peur que mon cauchemars se poursuive chez moi, mais rien, la cour devant ma petite maison de campagne était vide. Un bruit de moteur retentit. Je tente de marcher jusqu'à la fenêtre, avec mes jambes en coton pour apercevoir le nouveau venu : ma mère.
Plus jamais, vous m'entendez ? Plus jamais je ne toucherai de jeux vidéo de ma vie. Cette expérience m'a traumatisé, ma mère est arrivée, elle a découvert ma console en petits morceaux et m'a envoyé trois semaines plus tard dans un pensionnat loin de ma ville natale. Des fous, des folles, des malades mentaux, je ne suis pas à ma place ici...« Docteur ! Comment va mon fils ?!! Va-t-il survivre ?!
- Je ne suis pas encore en mesure de vous le dire madame, cependant il est plongé dans un profond coma, il va falloir être forte et patiente !
- Etes-vous en mesure de me dire, ce qu'il lui arrive Docteur ?!
- C'est très simple, cela arrive de plus en plus chez les jeunes accros à la technologie, arrivés à un stat, ils ne sont plus capables de distinguer la réalité de la fiction, ils sombrent alors dans le coma.
- C'est grave ?!
- Oui. »
Sauney de Never Utopia
- N°2:
- C'était une belle blonde. Grande, mince, élancée, à l'allure gracieuse. Ses cheveux étaient lisses, parfaitement brossés. Ses yeux étaient bleus et semblaient s'amuser du monde. Ses lèvres étaient fines, allongées et dessinaient un charmant sourire. Une petite pin up. A cet instant présent, elle franchissait le seuil de sa porte. En avant pour une nouvelle journée, rien de plus, rien de moins. Quelques minutes avant c'était un homme, grand, mince et musclé qui s'était adonné à la même action. Un bel homme avec qui elle appréciait passer du temps. En secret c'était une relation tout à fait platonique. Officiellement, soit dès qu'on fermait la porte et qu'il n'y avait plus d'yeux pour juger ou bien devant quelques caméras pour bien se faire voir, c'était le couple parfait, et tout était parfait. Triste utopie.
Notre mannequin sorti donc de sa maisonnée avec ce même sourire quotidien. Vêtue d'une belle robe aux couleurs flashs et d'escarpins assortis elle marcha le long de la rue avec une assurance étrange. Non pas bancale mais presque. Elle arriva à un carrefour, laissa une voiture passer à toute allure et continua sa route. Soudain elle perdit tout moyen. Nous vîmes alors une belle blonde aux allures de mannequin se manger violemment le sol. Expérience peu agréable pour le sujet à mon avis mais croyez moi c'était bien plus sécurisant pour ce qui allait suivre.
Le sol se mit à trembler. Des bruits hideux non identifiables emplirent la tête de tous les sujets. Les maisons tombèrent les unes après les autres. Son homme parti bien au loin dans un sens, la voiture qu'elle avait vue précédemment fit de même dans l'autre sens. Soudain elle s'éleva dans les airs. Elle ne sentait plus tout le tumulte du sol c'est un fait mais en revanche de là où elle était elle voyait clairement l'ampleur des dégâts. C'était une véritable catastrophe.
Le monde qu'elle avait connu était détruit et à la fin de la rue qu'elle longeait pour atteindre son objectif encore inconnu de tous siégeaient, là, les monstres. Ils étaient immenses pour certains, minuscules pour d'autres. Certains volants, certains bipèdes, certains quadrupèdes. Un tout impressionnant. Cela relevait de l'hallucination. Les secousses se firent plus pressantes et les pieds de notre belle blonde retrouvèrent le contact du sol. Elle fit face avec courage et ferveur à ces monstres venus de nul part.
Etrangement au bout de quelques instants ce monde relevait d'une harmonie suprême. C'en était pour le moins déconcertant. Mettez vous une seconde à la place de notre demoiselle. Imaginez votre vie contrôlée par d'immenses bipèdes. Vous saisissez ? Reprenons notre histoire.
Léola jouait paisiblement dans la salle dédié à cela. Elle marmonnait les dialogues entre ses poupées. Le problème était le suivant : On avait qu'un ken et douze barbies alors il fallait trouver des occupations à chacune pendant que monsieur faisait la tournée. Pas de jalouse il faut comprendre. Ce qu'il y avait d'intéressant c'était les activités de chacune. Celles de Ken personne ne s'y intéressait. Il entrait dans une maison faisait ce qu'il avait à faire et passait à la suivante. Cette fois ci c'était au tour d'Irène, la secrétaire entreprenante qui avait recommencé ses études après un drame familial. Il faut le dire Léola avait une imagination débordante. Elle avait construit son monde et en jouait de tout coté cependant imaginez son désarroi quand, emmenant Irène à l'université, elle trouva une forêt playmobil envahi de dinosaures en tout genre de plastique et caoutchouc. Papa et Maman avaient souvent répété qu'il fallait partager l'espace avec Jonathan quand il venait en plus d'être gentil avec lui sinon pas de goûter. Léola avait beau être une gamine ouverte elle avait horreur qu'on lui stoppe ainsi son monde mais aujourd'hui on mangeait des crêpes. Comme toute petite fille intelligente elle fit comme si de rien n'était. Irène n'était plus secrétaire mais scientifique de Jurasic Park désormais.
A vos votes...prêt...PARTEZ !!!
Dernière édition par Lunda le Sam 7 Mar 2015 - 9:28, édité 1 fois