Avis sur mon contexte ^^

Je m'appelle Jude Keynes Rosenbach, une adolescente anglaise, tout ce qu'il y a de plus normal... si on omet mon incroyable chevelure argentée et mes yeux pourpres qui en dérangent plus d'un et qui me gâchent la vie. Même si moi je n'y vois rien de bizarre et que j'aime même ces particularités, les autres me craignent et me fuient, comme si j'étais une sorcière tout droit sortie d'un mauvais conte et que j'allais leur jeter un mauvais sort.

Tenez, par exemple, a l'école il y a une fille qui attire beaucoup l'admiration et l'amour des autres. Elle s'appelle Emma, une jolie blonde aux yeux bleus, presque angélique. Elle et son groupe m'ont toujours fasciné et attiré, mais elles à part parler de moi, elles ne font rien d'autres pour me connaître. Je les ais déjà entendu dire que j'étais aussi belle qu'une poupée de porcelaine, mais que je leur faisais peur... vraiment peur. Entendre ces mots m'ont profondément blessée, tant et si bien que j'ai voulu réparer l'erreur en allant leur parler, leur expliquer que je suis comme elles. Mais non, elles ont paniqué et m'ont dit de partir parce que je les terrifiais et qu'elles ne voulaient pas être amies avec moi ou même me parler...

La routine a continué... Je suis toujours assise seule en cours, personne n'ose s’asseoir à mes côtés. Les professeurs s'en fichent et ne me voient pas. Ils évitent eux aussi de me parler le plus possible, faisant comme si je n'existais pas. A l'extérieur de l'école, c'est la même chose. Dans la rue, les gens soit me regardent comme une bête de foire, soit détournent le regard pour ne pas croiser mes yeux... Je n'ai jamais compris pourquoi c'était tombé sur moi, et je n'ai pas eu d'autres choix que de me rattraper à mes études. Je suis devenue une élève brillante, un être intelligent et réfléchit. Et c'est ma plus grande fierté.

Malheureusement, ça n'a pas changé le regard de mes parents sur moi... enfin... le regard qu'ils n'ont pas sur moi. A leurs yeux, je suis invisible, sans importance. Des fois, je me demande même si j'existe dans leur monde ou si l'assiette qui mettent pour moi sur la table est une vieille habitude dont ils ont oubliés l'origine. Et encore, ça c'est quand ils mangent à mes côtés. Le reste du temps, je le passe seule, loin d'eux. Mes parents ne me parlent pas, ne me voient pas, ne m'aiment sûrement pas. Depuis que mes études sont payées, j'ai totalement disparu de leur vie...

Et puis, hier, perdue dans mon ennui quotidien à la maison, j'ai décidé de faire un tour dans le grenier, une idée derrière la tête. J'ai réussis à remettre la main sur une vieille boite contenant les effets de mon grand-père. Un vieux lègue dont je n'avais eu cure tant ma jeunesse était grande. Mais je ne sais pourquoi, hier soir j'avais envie d'y jeter un œil... Ma découverte fut grande puisque mon grand-père parlait dans ses lettres de magie et d'héritage. Comme s'il savait ce à quoi je rêvais depuis des années. Mon évasion passait toujours par l'imagination et la magie. Tant et si bien que je m'étais convaincu que cela existait bel et bien ! J'avais donc emmené le tout dans ma chambre, en silence.

Aujourd'hui, en ce jour de mon seizième anniversaire. Aujourd'hui, je vais faire confiance à mon grand-père et passer à mon cou cette fameuse amulette qu'il désignait comme mon lègue le plus précieux. Et à peine ai-je fini mon geste qu'un grand bruit retentit et que, par magie un homme d'un âge mur se matérialisa devant moi...

*~*

Suite à cette rencontre et à sa proposition de me donner ma liberté j'avais suivi l'homme qui, comme je l'appris plus tard, s’appelait Heath G. Adams. Il m'avait conduite à l'aéroport en m'expliquant qu'il remplissait sa part d'un contrat passé avec mon grand-père. Il m'avait payé et accompagné jusqu'en Italie où une école : Ecole de Magie de la Croix d'Ombrie m'attendait, comme tous les enfants possédants les lègues d'une magie que l'ont transmettait de génération en génération... Et je l'avais suivi sans chercher plus loin, mon espoir me portant loin de tout ce que j'avais connu jusqu'alors !

Me voilà désormais devant la grande grille d'entrée de l'école. J'ai encore le choix de faire demi-tour et de repartir chez moi, de reprendre ma vie normale... Mais... je ne peux pas m'y résoudre. Je hais mon ancienne vie. Moi ce que je veux... c'est de la magie !


Et toi, après t'être retrouvé face à la grille de l'Ecole de la Croix d'Ombrie, quel choix feras-tu ? Magie ou Réalité, il n'y a qu'un pas pour passer de l'un à l'autre, ne l'oublie pas !

Code par Nemalus

Un enfant ne cesse de faire le même rêve, un songe étrange où il voit un homme entrer en ville à cheval, à la tête d'une grande armée lumineuse. Il ne parvenait pas à voir son visage malgré la répétition du rêve, ni a en comprendre le sens. Chaque jour, un nouveau détail se faisait plus clair et l'enfant en saisit enfin le sens avec stupeur. Il fit part de sa découverte aux Anciens de la région d'Ombrie. Il ne s’agissait pas d'un rêve quelconque, mais bel et bien d'une prémonition : l'enfant a en effet découvert le pouvoir de son héritage, sans le maîtriser tout à fait. Il lit l'avenir. C'est ainsi qu'il a su que la magie était de retour dans ces terres ; c'est l'homme à cheval qui l'avait libéré.

Les mages s'étaient cachés pendant longtemps, à cause de l'inquisition ; très mal vue pendant le moyen âge, la renaissance et la révolution. Ils ne sont pas mieux traités par les humains dépourvus de magie. Cependant, grâce au rêve de l'enfant, seul Napoléon voit en eux une sorte d'arme, capable d'assouvir ses rêves de grandeur. C'est donc dans un mélange de peur et d'espoir que les habitants d'Ombrie accueillirent l'Empereur Napoléon quelques années plus tard, derrière lui l'armée française plus forte que jamais grâce aux mages. Une question subsiste : pourquoi Napoléon a-t-il choisi ce coin sombre de l'Italie alors qu'il avait tout le pays à ses pieds ? La réponse ne se fit pas tarder : près de la ville se trouvaient les vielles ruines de ce qui était avant un temple dédié à une quelconque divinité, on disait que des rituels païens se célébraient encore de temps en temps et l'Empereur voulait donner à ces pierres leurs grandeurs d'antan. Pour cela, une jeune femme, Agrippina, fut retenue. Elle se chargea dès le premier jour de la construction de l’école. Un détachement de l'armée impériale protégerait pour toujours les villageois, en échange bien sûr d'envoyer les meilleurs élèves en France et que les magiciens excellant dans l'art de la magie de vie s'occupent personnellement de la santé de Napoléon I.



« C'est grâce à Napoléon, l'arrivée de tous ces mages pour protéger notre ville ! S'il n'était pas devenu notre empereur en 1805, dans notre belle Italie, Ombrie n'existerait plus aujourd'hui. Ces personnages dotés de pouvoirs magiques font partie de son armée, nous ne craignons plus rien. »
Giuseppe, commerçant.

« Des... HIC ! mages noirs... HIC ! sé... sé... vissent en vi... ville ! Ils se reb... HIC ! rebellent contre Nap... HIC ! Napoléon, ils c... c... croient HIC ! que notre HIC ! empereur se sert d'eux c... co... comme bon lui semble HIC ! P... pour... HIC ! Pourquoi la magie HIC ! n... noi... noire existe-t-elle HIC ! pour semer la z... ziza... HIC ! zizanie en Ombrie ? HIC ! Fort heu... heureu... heureusement, les autres là HIC ! mages sont intervenus : ils ont enfermés HIC ! les re... les rere... les rebelles quelque part HIC ! et ne pourront plus revenir là ! HIC ! nous faire du mal. Ils sont dans un bâ... un baba... un bâtiment scellé HIC ! par une p.. une pui... une puissante magie HIC ! selon une r... une ru... une rumeur. HIC !»
Tea, aubergiste.

« Au début, nous avions peur de ces mages. La magie, ça peut être dangereux ! Cependant, nous avons confiance en notre empereur. C'est lui qui a demandé à ce que l'école soit reconstruite, après des années d'abandon, ces pauvres ruines n'allaient pas rester éternellement ainsi. Et puis, cette jeune femme, Agrippina... ce qu'elle peut être gentille ! C'est elle qui a repris les rennes de l'école et c'est en ce lieu que certains gosses apprennent la magie. C'est un grand soulagement pour nous, habitants de la ville d'Ombrie. La magie n'est pas utilisée à mauvais escient pour sûr. »
Erica, lavandière.

« Je suis heureuse que des personnages aussi puissants acceptent de nous protéger. Une fois, j'ai bien cru être dévorée par une bête sauvage mais il est intervenu. Un mage m'a sauvé la vie, sans aucune hésitation. »
Osanna, mendiante.

« Moi j'vous le dis : je n'ai aucune confiance en eux ! Ces sinistres individus, ils sont là pour nous piller. Ils cachent bien leur jeu ! J'me tirerais bien de cette ville mais j'suis trop pauvre. Que quelqu'un nous débarrasse d'eux et vite ! »
Rocco, paysan.

« Agrippina, j'sais pas pourquoi elle a accepté ce boulot. La magie, c'est vraiment n'importe quoi. Qui croirait à ce genre de conneries ? Elle m'a déçue lorsqu'elle s'est installée à l'école, mais j'dois bien reconnaître qu'elle est douée. Elle a un certain don pour aider les autres, surtout pour ce qui est de la magie. J'ai beau ne pas y croire, je l'admire pour tout ce qu'elle fait. »
Drago, ami d'Agippina.

« La directrice de l'école, je la connais bien. C'est elle qui m'a appris à maîtriser la magie, mon héritage n'a plus aucun secret pour moi. Mon frère... c'est un idiot. Il a égaré son héritage exprès pour ne pas aller à l'école, mais je pense savoir où il est. Il n'aura pas d'autre choix que de m'y rejoindre lorsque je mettrais la main dessus. Moi, je veux devenir une grande mage afin de protéger mes proches. »
Penelope, petite sœur de Drago.

« Cette école... je la trouve à la fois impressionnante et intimidante. La première fois que je l'ai vu, j'ai cru que c'était un château alors qu'elle n'a rien d'un château ! Néanmoins, je peux vous assurer qu'il y a une tour à l'intérieur de ce bâtiment. J'ai bien essayé de m'y faufiler pour la voir de plus près, mais la directrice m'en a empêché. Je suis sûre que ça cache quelque chose. »
Jude, écolière.

« J'suis allé en cours de magie aujourd'hui, pour la première fois de ma vie ! J'sais pas pour vous, mais moi j'trouve ça curieux que ce cours se déroule dans les catacombes de l'école. J'ai interrogé le prof à ce sujet, il est resté évasif. En parlant de lui, j'me demande s'il est humain. Sa petite taille m'intrigue, pour un adulte. »
Freddy, écolier.

« Pourquoi j'ai fini enfermée dans un lieu sombre ? Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? Je ne sais même pas où je suis et les autres non plus. Nous sommes une dizaine ou une douzaine dans une pièce, où il n'y a qu'une fenêtre à barreaux et une porte cadenassée. Où sont ces soit-disant mages ? Ne sont-ils pas censés nous protéger ? »
Heather, prisonnière.



Nous voilà une vingtaine d'années plus tard, plus précisément en 1825. Napoléon, en politicien avisé, réussi à faire sortir les mages de l'ombre, les ralliant à sa cause grâce à sa promesse : faire construire une école de magie en Ombrie. Agrippina, qui fait partie des premiers mages qui sont apparus devant l'empereur, a été désignée par les siens pour devenir la directrice de l'école de magie. Elle accueille des élèves de toutes les nationalités pourvu qu'ils aient trouvé leur héritage. Les choses semblent aller pour le mieux, mais il y a toujours un mais. Certains habitants refusent de voir la magie comme un don divin et se révoltent en secret. Certains apprentis de mages explorent les domaines de la magie noire et des rumeurs concernant Napoléon ne font que croître. Que se passe-t-il vraiment à l'intérieur de ce château ?

L'empereur va-t-il finir par y laisser sa peau ? Les mages rebelles sont-ils enfermés dans l'aile interdite de l'école ?

Code par Nemalus