Bonsoir,
Récemment, j'avais ouvert un sujet sur mon projet de forum rp, dans un univers arabisant à l'image des contes des milles et une nuits. J'avais rédigé un contexte afin de vous demander un avis, mais plus je le lisais, plus je me disais que j'avais foiré mon contexte. Je ne sais, ça ne me donnait pas trop l'impression d'être dans un monde attrayant. C'est pour cela que j'ai supprimé le sujet, afin de le réécrire.
En navigant sur la toile, je suis tombé il y a quelques jours sur un jeu de rôle du nom de Capharnaüm. Je n'ai pas acheté le livre, mais en lisant les diverses descriptions, je suis tout de suite tombé sous le charme. Pendant un moment, j'ai pensé abandonner mon projet actuel afin de créer une adaptation de JDR sur forum, mais son univers me semblait trop riche pour coller à un forum. Même si j'ai pensé à moment à forum de type "Recueil d'histoires" où des personnages étaient crée seulement pour une campagne, un peu comme un forum chronologique. Le problème, reste que ce types de forum ne sont pas très appréciés des joueurs.
Tout ce monologue pour dire que j'ai décidé de puiser du jeu de rôle papier quelques bases d'inspiration, même si je compte acheter un supplément contenant de nombreuses créatures pour un bestiaire.
Voici le contexte réécrit :
La première version du contexte :
Voilà voilà, comment vous pouvez voir, j'ai mis la première version du contexte, qui est moins attrayante. En tout cas, n'hésitez pas à pointer quelques défauts, incohérences ou fautes d'orthographe. Je vous remercie d'avance pour votre aide.
Récemment, j'avais ouvert un sujet sur mon projet de forum rp, dans un univers arabisant à l'image des contes des milles et une nuits. J'avais rédigé un contexte afin de vous demander un avis, mais plus je le lisais, plus je me disais que j'avais foiré mon contexte. Je ne sais, ça ne me donnait pas trop l'impression d'être dans un monde attrayant. C'est pour cela que j'ai supprimé le sujet, afin de le réécrire.
En navigant sur la toile, je suis tombé il y a quelques jours sur un jeu de rôle du nom de Capharnaüm. Je n'ai pas acheté le livre, mais en lisant les diverses descriptions, je suis tout de suite tombé sous le charme. Pendant un moment, j'ai pensé abandonner mon projet actuel afin de créer une adaptation de JDR sur forum, mais son univers me semblait trop riche pour coller à un forum. Même si j'ai pensé à moment à forum de type "Recueil d'histoires" où des personnages étaient crée seulement pour une campagne, un peu comme un forum chronologique. Le problème, reste que ce types de forum ne sont pas très appréciés des joueurs.
Tout ce monologue pour dire que j'ai décidé de puiser du jeu de rôle papier quelques bases d'inspiration, même si je compte acheter un supplément contenant de nombreuses créatures pour un bestiaire.
Voici le contexte réécrit :
- Spoiler:
- Contes magiques d’ArabiaMedersa d’Al Sabah– an 950 du calendrier SaïdienTous les élèves de la classe de Moussa Ibn Mahmoud, un kahini du Sultanat d’Al Nasr, étaient réunis pour la leçon du jour. Leur précepteur était sur le point de leur enseigner l’histoire d’Arabia. Tous les jeunes enfants appréciaient leur professeur, en effet ce dernier avait l’art de raconter les histoires. Il leur narrait d’accoutumé, les contes de Shéhérazade, qui chaque nuit, racontait une histoire au grand Calife Mostafa Al Saïd, afin de pouvoir vivre un jour de plus. Mais ce jour-là, il n’était pas question de fiction, mais bien de l’Histoire avec un grand H de la péninsule d’Arabia. Bien qu’il fallût avouer que nombre de passages furent nébuleux. Le brouhaha de la salle de classe fit lentement place au silence, à l’arrivée du kahini. Tous les regards se tournèrent en direction de l’homme à la sagesse de l’âge, et à la longue barbe grisonnante. Ce dernier se dirigea vers sa place attitrée d’un pas claudicant, et ce n’est qu’à la suite d’un long raclement de gorge, qu’il s’adressa à ses élèves avec sa bienveillance habituelle.
_ Que la paix et l’inspiration soient sur vous, mes enfants. Aujourd’hui comme vous le savez très bien, je vais vous raconter l’Histoire d’Arabia. Cette terre bénie des dieux a connu nombre d’évènements de grande importance. Et comme je vous l’ai enseigné : « Oublier son histoire, c’est comme être un ruisseau sans source, un arbre sans racines ». Nous pouvons commencer. Il était une fois...-------
Il était une fois, dans un lointain passé, un chaos indescriptible régnait sur la péninsule. Un chaos causé par une terrible guerre entre les tribus qui peuplaient Arabia. Jusqu’au beau jour où apparurent les cinq Prophètes, qui furent à l’origine de la fondation du Califat. Les cinq Sages avaient par leur enseignement, apporté la paix à notre terre sacrée, et mirent fin à l’anarchie causée par les nombreuses tribus barbares. On raconte que les sauveurs étaient immortels et qu’ils possédaient de très grands pouvoirs, semblables à des dieux. Néanmoins, ils refusèrent d’être traités comme tels. Ils étaient en fait, les messagers des Ilahs, qui vivaient dans le sublime Royaume des Cieux. Leur tâche sacrée, fut d’apporter la sagesse aux hommes, afin que ceux-ci puissent vivre en harmonie, comme le souhaitaient les dieux, qui étaient à l’origine de la création du monde et de la vie qui le peuplait. Ce fut ainsi qu’ils racontèrent la grande histoire de la création.
Au commencement n’existait qu’Al Ilhâm, la personnification même de l’inspiration. Cette grande masse de création donna naissance à Maâ la déesse des océans, et à Torab la divinité des continents. Bénis par Al Ilhâm, ils utilisèrent ce pouvoir conjointement afin de réciter le poème de la création. Ainsi, les eaux de Maâ fusionnèrent avec la terre de Torab et naquirent alors l’univers, les étoiles et les planètes. La puissance d’Al Ilhâm fit naître le temps et tout l’univers y fut soumis. En l’honneur de la grande création, les deux divinités célébrèrent un mariage, et de cette union, naquirent les dieux. Alrahd, le sage et charismatique dieu de la foudre et des tempêtes, fût nommé roi des Ilahs. Il descendit avec sa cour du Royaume des Cieux, bâtissant la majestueuse cité de Samaouette, dans le cœur du monde, la péninsule d’Arabia.
Cette dernière était une terre, ô combien fertile ! Les forêts recouvraient les terres de Torab. La flore était quant à elle munie d’une diversité extraordinaire. Diverses races fabuleuses s’approprièrent Arabia. Des êtres magnifiés par l’aura d’Al Ilhâm. Les Dragons furent les premiers à s’agenouiller devant les Ilahs, des créatures impressionnantes aux pouvoirs extraordinaires. Ils furent suivis par les Djinns, des êtres étranges aux puissants pouvoirs. Les sages citèrent également les magnifiques Rukhs, les Sphinx, les Manticores et bien d’autres créatures se rallièrent aux dieux. Toutes ces créatures se partagèrent le monde sous l’égide bienveillante des Ilahs. Naquirent en dernier les humains dont l’avenir démontrera leur potentiel inavoué. Durant plus d’un millénaire, les dieux vécurent en harmonie avec les diverses races qui peuplaient le monde. Mais la jalousie folle de Shaytan, qui était le dieu le plus béni d’Al Ilhâm, et donc doté d'un grand pouvoir, transforma Arabia en un gigantesque champ de bataille aride, entre les partisans démoniaques du maléfique Shaytan, et l’armée des Ilahs. Cette guerre fratricide qui eut de nombreuses victimes, ne put se conclure que par le sacrifice des dragons qui permit aux dieux d’enfermer la majorité des monstres et leur maître dans un monde désolé appelé l’Enfer de Shaytan. Afin qu’une telle guerre ne puisse jamais se reproduire, Alrahd et sa cour quittèrent pour toujours Arabia, retournant auprès de Maâ et Torab dans le Royaume des Cieux. Seules les créatures mythiques, telles que les Djinns, qui vivaient, et vivent toujours pour la plupart dans le Royaume des Mirages, ainsi que le désert qui recouvrait la péninsule se rappelaient cette guerre.
Sous l’égide des Prophètes, les tribus s’unirent et bâtirent la grande cité d’Al Sabah, celle où nous nous trouvons actuellement. Les Cinq Sages abolirent le régime tribal, et instaurèrent le système des trois castes. D'honorables guerriers, ils firent les Sharifis. Des prêtres qui transmettraient leurs enseignements, aux futures générations, ils firent les Kahinis. Des industrieux artisans et paysans qui œuvraient pour que personne ne manque jamais de nourriture ou d'équipement, ils firent les Shaâbis. Les parias et les esclaves étaient des hors-castes. Le plus grand trésor confié par les Prophètes fut la magie. En effet, les sages enseignèrent aux hommes l’art de manier l’énergie qui est en soi, l’Ilhâm ou l’inspiration. Cette énergie permettait aux inspirés d’accomplir des miracles. Après avoir mis en place une société plus harmonieuse et avoir enseigné la magie, les messagers des Ilahs nommèrent d’un commun accord, Omar Ibn Khalil Al Saïd premier Grand Calife d’Arabia, l’homme à l’origine de la prestigieuse dynastie des Abba’Saïds. Après cela, ils disparurent.
La dynastie des Califes Abba’Saïds régna sur Arabia pendant plusieurs siècles, gouvernant les citoyens sédentaires et les nomades. Au cours de son histoire, le Califat connut un certain nombre de crises majeures, mais les descendants du grand Omar Al Saïd surent protéger la paix de la péninsule. Au sein de l’imposante cité d’Al Sabah, des temples religieux furent érigés afin d’entretenir la foi des Ilahs qui avaient autrefois protégé le monde des démons de Shaytan. Les dragons ne furent jamais oubliés de par leur sacrifice. Quant à la magie, elle était pratiquée par tous les citoyens du Califat, certains la pratiquaient à l’aide d’instruments de musiques, d’autres récitaient des poèmes magiques extraordinaires, et ainsi de suite. Cependant, les Kahinis étaient de loin les plus grands magiciens. Mais à l’image du règne des dieux, la paix entretenue par la dynastie ne pouvait hélas ! durer éternellement.
En fait, il existait un grand nombre de dissensions religieuses et politiques au sein du peuple. Les habitants de l’Armala de Sashma pratiquant la foi de la Trinité Divine, formée par la déesse Sashma du soleil, Riyaf du vent ainsi qu'Akmar de la lune, souhaitaient reformer le régime tribal traditionnel. D’un autre côté, il y avait les Ilhâmis des Souhoubes de Riyaf, qui pratiquaient le culte monothéiste d’Al Ilhâm. Croyants qu’Alrahd et les autres Ilahs étaient en fait, une manifestation d’Al Ilhâm, le seul et unique dieu. Ces dissensions intestines avaient empoisonné la vie dans le Califat, provoquant même des escarmouches entre les pratiquants des différentes fois. Néanmoins, les souverains eurent la poigne assez forte pour apaiser les divers conflits. Mais avec le sacre de Hamid Al Saïd, le climat de tension prit des proportions alarmantes.
Bien qu’étant l’ainé de la fratrie, et de ce fait, héritier du précédent Calife, Hamid Al Saïd ne fit jamais preuve d’ardeur pour les affaires politiques. Il s’intéressait plutôt à l’art, comme l’écriture de poèmes, ainsi que la pratique de la calligraphie. Sous le règne de son père, il eut la fonction de vizir chargé de promouvoir les arts, et sous sa direction, l’art s’était grandement développé. Mais en devenant Calife, son manque de charisme et de poigne provoqua la chute du Califat. Le souverain commença par accéder à la requête des fervents de la Trinité Divine, avec la réinstauration du système tribal. C’était le début de la fin. Les tribus de l’Armala de Sashma s’allièrent créant une puissante confédération. Les Tribus Ilhâmis s’unirent avec la volonté de faire valoir leur culte. Cette période connut un grand nombre d’assassinats menés par une société secrète mystérieuse. Des magiciens noirs formèrent le culte de Shaytan et des Djinns s’étaient associés à eux. Ce fut une sombre époque, où il était dangereux d’affirmer ses convictions. Et finalement, l’inévitable arriva. Une guerre civile déchira Arabia pendant plusieurs décennies. La confédération de la Trinité finit par fonder le Royaume de Nakheel dont la capital Palmyria fut bâti au cœur de l’Armala de Sashma. Les Ilhâmis fondèrent au nord de la péninsule, dans les Souhoubes de Riyaf, la république Ilhâmi, dirigés par un conseil. Les loyalistes au Califat remirent à neuf la grande Al Sabah et formèrent sous l’autorité d’Ahmed Ibn Aziz Al Kader le Sultanat d’Al Nasr dans le Boustan d’Alrahd, au sud d’Arabia.------Avec l’avènement des trois pouvoirs, la paix fut instaurée à Arabia. Une paix qui dura trois cents ans et qui dure encore aujourd’hui. Malgré quelques dissensions entre quelques fanatiques, les relations entre les trois peuples sont heureusement sereines. Ce fut possible grâce aux accords commerciaux entre les différentes souverainetés. Les magiciens qui formaient le culte de Shaytan furent tous exécutés, du moins c’est ce que l’on raconte. On pouvait dire que tout était rentré dans l’ordre. Néanmoins, il est vrai que la récente pluie d’étoiles qui précéda l’apparition de structures étranges à Arabia, semble intriguer tous les Arabis. Prions pour que cela ne soit pas de mauvais augure…
La première version du contexte :
- Spoiler:
- Au commencement n’existait qu’Al Ilhâm, la personnification même de l’inspiration. Cette grande masse de création donna naissance à Maâ la déesse des océans, et à Torab la divinité des continents. Bénis par Al Ilhâm, ils utilisèrent ce pouvoir conjointement afin de réciter le poème de la création. Ainsi, les eaux de Maâ fusionnèrent avec la terre de Torab et naquirent alors l’univers, les étoiles et les planètes. La puissance d’Al Ilhâm fit naître le temps et tout l’univers y fut soumis. En l’honneur de la grande création, les deux divinités célébrèrent un mariage, et de cette union, naquirent les dieux. Arad le dieu de la foudre fut nommé roi des Ilahs, et accompagné de son frère Naâr du feu et Sashma la déesse du soleil, ils formaient la trinité divine.
Descendant sur terre, les dieux bâtirent la majestueuse cité de Samaouette dans le cœur du monde, une péninsule qui fut nommée plus tard Arabia. Autour de la cité, la vie créa la faune et la flore, peuplant le monde de couleurs et de formes différentes. Autrefois, Arabia était une terre ô combien fertile, les forêts recouvraient les terres de Torab. La flore était munie d’une diversité extraordinaire, mais ce qui arriva plus tard changera toute la physionomie de la péninsule. Diverses races fabuleuses s’approprièrent Arabia. Des êtres magnifiés par l’aura d’Al Ilhâm, tel que les Dragons, les Rukhs ou les Djinns. Toutes ces créatures se partagèrent le monde sous l’égide bienveillante des Ilahs. Naquirent en dernier les humains dont l’avenir démontrera leur potentiel inavoué. Durant plus d’un millénaire, les dieux vécurent en harmonie avec les diverses races qui peuplaient le monde. Mais cet âge d’or de paix arrivait hélas à sa fin, la jalousie et l’ambition allaient bientôt causer le malheur.
De tous les Ilahs, Sheitan était le dieu le plus béni d’Al Ilhâm, et à ses yeux, le plus apte à régner sur les dieux. Mais cet honneur revint à Arad. Face à cet affront, l’Ilah jura secrètement de prendre un jour sa revanche et de régner sur le monde. Durant plusieurs siècles, Sheitan affichait un masque de bienveillance à la cour des dieux. Mais dans le secret, il préparait minutieusement son avènement. Le malin avait secrètement rallié diverses créatures, formant ainsi une grande armée de démons appelés les Ashuras, corrompus par son terrible pouvoir. Les Ilahs furent totalement pris au dépourvu le jour où les monstres assiégèrent Samaouette. Face à leur nombre et à l’effet de surprise, Arad et sa cour ne purent que fuir leur royaume. Sheittan s’autoproclama roi des dieux.
Arad et ses semblables ainsi que les créatures qui étaient à leur service, trouvèrent refuge chez Saïd, le grand roi qui avait récemment rallié toutes les tribus humaines à sa cause. Ce dernier accepta avec un immense honneur de réfugier les Ilahs. Il jura également de mettre sa grande armée au service des divinités. La déesse Ashtar bénit les humains de son Ilhâm, et enseigna aux plus inspirés la pratique du Shîr.
Les deux grandes armées se rencontrèrent dans les plaines verdoyantes d’Arabia. La bataille débuta immédiatement dans un immense fracas. Elle fut terrible, sanglante, et dura de nombreux jours. Le sang couvrait la plaine et les hurlements d'agonie couvraient même l'entrechoquement des armes. Mais au final, les Ilahs durent se replier face à la force de l’armée de Sheitan. La trinité divine décida ainsi d’organiser un grand conseil de guerre afin de réfléchir sur les options possibles. Alors, Baâl, le roi des dragons, s’adressa à l’assemblée et prit une décision lourde de conséquences. Au petit matin, les dieux allèrent accompagnés que par les dragons à la rencontre de Sheitan. Nul ne fut témoin de ce qui se produisit. Sacrifiant leurs existences aussi sacrée que celle des dieux, les dragons périrent se transformant en un Ilhâm d’une grande pureté. Les Ilahs utilisèrent ce pouvoir ainsi que le leur, afin de réciter le shîr du bannissement. Ils créèrent une dimension parallèle et stérile, un monde désolé nommé l’Eltard, dans lequel Sheitan et ses démons se retrouvèrent emprisonnés pour l'éternité.
Afin qu’une telle guerre ne se reproduise jamais, les dieux décidèrent de quitter Arabia afin de retourner auprès de leurs parents au palais des cieux. Face à la disparition des Ilahs, l’humanité sombra dans le désespoir. Néanmoins, Maâ et Torab ne purent se résoudre à laisser les humains sans guide. Ils bénirent cinq personnes de leur pouvoir et de leur sagesse afin de guider l’humanité. C’est ainsi qu’apparurent les cinq prophètes. Alors que les humains, sous l’égide des Sages, bâtirent une grande cité dans les ruines de Samaouette, les créatures mythiques se dispersèrent évitant le contact avec les hommes. Arabia qui était autrefois une contrée verdoyante s’était transformé en un grand désert aride à cause de la Grande Guerre, mais certaines terres avaient échappés à ce triste sort. La guerre touchait à sa fin et tout semblait rentrer dans l’ordre.
Avant la Grande Guerre, le roi Saïd avait cinq fils, mais qu’un seul d’entre eux survécut au conflit. Les cinq prophètes l’élevèrent au rang de roi et mirent leur sagesse à son service dans la fondation d’un grand empire. Les cinq sages étaient puissants et immortels, semblables à des divinités, mais refusaient d’être vénérés comme tel. Ils agencèrent la société en quatre castes. Des vaillants soldats qui avaient combattu auprès des Ilahs, ils firent les Sharifis. Des éclairés poètes disciples d’Ashtar, ils firent les Shaïrs. Des industrieux artisans et paysans qui avaient œuvré pour que l'armée ne manque jamais de nourriture ou d'équipement, ils firent les Shaâbis. Enfin des lâches qui s'étaient cachés et avaient refusé d'aider les dieux, ils firent les Hâbides. La dynastie des Abba’Saïds régna sur Arabia pendant plusieurs siècles, régnant sur les tribus sédentaires et les tribus nomades. Au cours de son histoire, l’empire connut un certain nombre de crises majeures, mais les descendants du grand Saïd surent protéger la paix d’Arabia. Au sein de l’imposante cité d’Al Sabah, des temples religieux furent érigés afin d’entretenir la foi des Ilahs. Les dragons ne furent jamais oubliés de par leur sacrifice. Mais à l’image du règne des dieux, la paix entretenue par la dynastie ne pouvait hélas durer éternellement. Un évènement allait bientôt tout changer. Une terrible maladie avait soudainement frappé le vingtième grand empereur, décédant sans avoir eu le temps de désigner son héritier parmi ses trois fils.
Lors du grand conseil des Cheikhs, les chefs de tribus. Chaque héritier fut soutenu par des tribus et aucun accord ne permit de désigner un nouveau roi. De fil en aiguille, la mésentente se transforma en une guerre de succession. Arabia fut déchirée par la guerre pendant dix années. Les jeunes garçons étaient désormais des hommes, mais continuaient de lutter pour un empire qui n’existait plus à présent. Face à cette guerre continuelle, les prophètes sortirent de l’ombre et réunirent les trois prétendants, leur demandant de choisir les terres de leurs futurs royaumes. Ainsi, Arabia fut divisée en trois royaumes. L’ainé Hassan le fort, devint le Malik Al Nasr, le royaume belliqueux. Le cadet Quassim l’érudit, fut proclamé Malik d’Al Marifa, le royaume de la connaissance. Et le benjamin Moussa, un fin commerçant, allait régner sur Al Najah, le royaume opulent. Certaines tribus décidèrent de s’allier afin de créer des cités indépendantes. Quant à la grande Al Sabah, les cinq sages la déclarèrent citée religieuse indépendante aux trois royaumes et ouverte à tout le peuple d’Arabia. Trop occupés à bâtir leurs royaumes, les trois frères se firent la paix. Une paix qui dure encore aujourd’hui, mais pour combien de temps encore .
Les caravanes d’Al Nasr furent dernièrement la cible de nombreux raids de tribus nomades, des sables de Naâr. Soupçonnant le royaume opulent d’être derrière ces attaques, les relations entre Al Nasr et Al Najah se détériorèrent ces dernières années. L’alliance qui se profilait entre le royaume belliqueux et Al Marifa, par l’annonce d’un mariage politique ne fut quant à elle guère bien accueillie par le roi Moussa. Mais la récente pluie d’étoiles qui précéda l’apparition de structures étranges à Arabia fit passer ces discordes au second plan. Tous les Arabis, toutes castes confondues, avaient à cœur de percer le mystère de cet étrange évènement.
Voilà voilà, comment vous pouvez voir, j'ai mis la première version du contexte, qui est moins attrayante. En tout cas, n'hésitez pas à pointer quelques défauts, incohérences ou fautes d'orthographe. Je vous remercie d'avance pour votre aide.
Dernière édition par Katsura le Dim 28 Sep 2014 - 17:02, édité 1 fois