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    He's Alive #2 ▬ In Time

    Jadelina
    Jadelina
    FémininAge : 32Messages : 7899

    Sam 9 Fév 2013 - 16:45

    Un monde qui pourrait être le nôtre... Et qui pourtant, a tout de différent. La modernité a pris le pas sur beaucoup de choses, les habitants semblent heureux, pourtant l'inquiétude ne cesse d'être présente dans leur cœur. Bienvenue dans un monde où le temps a remplacé l'argent. Plus question ici de payer par carte bancaire ou à l'aide de billets, tout ne se monnaie plus qu'avec... votre vie. Car en effet, l'argent, le temps et la vie sont ici liés plus que jamais. Les hommes de maintenant, génétiquement modifiés, ne vieillissent plus dès l'âge de 25 ans, mais en contrepartie, ils doivent gagner du temps pour rester en vie, temps qui s'affiche sur leur avant bras, qui se décompte ou s'ajoute. Les milliardaires sont donc parfaitement en sécurité, car peuvent vivre éternellement et n'ont pas de soucis d'argent... Quand la basse classe, elle, doit lutter pour chaque minute gagnées, chaque petites secondes qui pourra les faire tenir en vie, leur payer leur loyer ou encore un simple café.
    Certains, trop perdus et désemparés, volent a autrui le temps qu'ils n'ont pas... tandis que d'autres, meurent simplement, trop fatigués de lutter. Pourtant, même si la basse classe doit continuellement lutter pour son temps, est-ce que les riches sont à envier... ? Vivre éternellement dans une parfaite vie simple et conforme peut rapidement donner l'impression d'étouffer...

    Dans un monde où vous ne pouvez pas "perdre votre temps", il vous faudra trouver votre place.



    Un univers, un personnage à incarner...
    Son nom est Abigail Millers, elle a 38 ans mais ne paraît pas en avoir plus de 25, comme tous les autres. Depuis que le compte à rebours de ses vingt-cinq ans s'est enclenché, elle vit depuis lors sur le fil du rasoir, à travailler pour un salaire dérisoire, qui ne lui suffit qu'à peine à payer son loyer. Elle a un enfant de six ans, Jason, pour le moment à l'abri de cette cruelle course contre le temps. Malgré tout, ils semblent heureux tous les deux, l'amour étant finalement vainqueur face à la dureté de cette vie.
    Abigail est une femme déterminée, courageuse, impulsive mais aussi rancunière, pour qui la vie parait être un perpétuel recommencement. Si elle pouvait choisir, ce n'est évidemment pas la vie qu'elle voudrait mener, pour elle mais surtout pour son enfant. Vivant seule avec lui, le père de Jason est mort lors d'une soirée de poker ayant mal tourné... là où il a perdu tout le temps qu'il lui restait pour vivre. La force d'Abigail l'a beaucoup aidée à ne pas sombrer lors de cette période difficile. Pour son fils, elle serait prête à tout...
    Ce soir pourtant, quelque chose risque de bouleverser sa vie à jamais.

    Il ne lui reste... que quinze minutes.

    Un second "He's Alive !", pour lequel vous devrez à nouveau incarner le personnage donné. L'essentiel vous est indiqué, entre l'univers, la situation d'Abigail et son caractère... Il ne vous reste plus qu'à faire fonctionner votre imagination ! Soyez cohérent, car en plus de votre plume, sera jugée bien sûr la concordance avec le contexte indiqué.
    Certains l'auront peut-être d'ailleurs reconnu, mais l'univers s'inspire très largement du film "Time Out" :p
    Postez simplement votre participation à la suite, vous pouvez utiliser une mise en forme RP, c'est à votre choix.
    Vous avez jusqu'au 20 février.


    Dernière édition par Jadelina le Mer 20 Fév 2013 - 18:44, édité 1 fois



    Gnuh
    Gnuh
    FémininAge : 26Messages : 87

    Mar 12 Fév 2013 - 17:00

    Voilà voilà ! J'espère que l'on ne m'en voudra pas pour les fautes. J'ai relue et je suis passée par bon patron. Bonne lecture !

    He's Alive ! #2
    Abigail regardait par la fenêtre. Il faisait déjà nuit. Un soupire s'extirpa de ses lèvres entre-ouvertes alors qu'elle posait sur la table nappée une assiette en porcelaine de couleur blanche. Les chaises en bois qui entouraient la table étaient toutes trois éloignées de cette dernière. Abigail s'approcha de l'ouverture qui séparait la pièce à manger du couloir menant aux chambres ainsi qu'à la salle de bain principal.

    - Jason ? Jason ! Viens à table s'il te plaît ! Et tu te laves les mains !

    Lui cria-t-elle tout en gagnant sa chaise en bois. Elle la plaça près de la table, s'assit dessus et aperçut la frimousse enfantine de son fils, Jason, apparaître dans l'ouverture. Elle l'enviait drôlement. Il lui reste encore quelques années avant de vivre l'enfer. Protégez mon fils... Il ne mérite pas ça... Pensa-t-elle en ayant pitié d'elle-même d'avoir osé implorer le « tout puissant ».

    - Tu t'es lavé les mains, Jason ?

    - Oui maman, avec du savon !

    Elle lui sourit affectueusement et comme à chaque repas, elle remonta ses manches au niveau de ses coudes. Ses yeux s'abaissèrent comme dans un mouvement tout à fait naturel sur les marques vertes inscrites sur son bras... 0000.00.0.00.15.58. Les yeux d'Abigail s'ouvrirent grandement, faisant comprendre à Jason que quelque chose ne tournait pas rond. De sa voix d'enfant, attrapant la nourriture avec ses doigts, il demanda à sa mère.

    - Qu'est-c'y a maman ?

    Abigail ne répondit pas, fixant sont poignée dont les secondes s'écoulaient bien trop rapidement. Ni une, ni deux, Abigail poussa la chaise en arrière à l'aide de ses jambes, fit reculer son corps et l'objet de bois et se releva dans un mouvement vif. Elle enfila sa grande veste en laine verte et attrapa une petite sacoche posée entre un mûr et un meuble. Abigail, dont la sueur coulait par tous les ports, sourit à son petit garçon et lui dit d'une voix mi-tremblante, mi-troublée.

    - Mon chéri, n'ouvre à personne et ne sort sous aucun prétexte. D'accord ? Je te fais confiance. Maman revient vite.

    Peut-être était-ce à cause de toute cette pression, mais, Abigail allait laisser son fils seul, sans personne - mise à part lui-même - pour le surveiller. Ce soir-là n'était pas n'importe quel soir. Ce soir-là était un soir qui semblait être plus que tous les autres soirs important. Ce soir-là se jouait sa vie, son avenir avec son esprit n'était pas clair, embrouillé presque enfumé. Dans son sac en bandoulière entourant tout son buste se tenait son avenir. Combien de temps cela durerait ? Est-ce qu'un jour elle se ferait prendre ? C'était à coup sur son avenir et sa place au paradis qui se jouait à ce moment précis. La seule chose qu'Abigail avait dans la tête c'était le prénom de son fils, Jason. Elle en voulait à son mari, à sa mère, à son père pour l'avoir mise au monde sur une planète aussi terrible que celle-ci. Abigail en voulait également à toutes ses amies, tous ses amis, toutes les personnes du gouvernement. En fait, il n'y avait qu'une seule personne à qui elle n'en voulait pas. Son enfant, son petit garçon.

    Abigail traversa une forêt, il y avait deux couples, toujours très amoureux et dans les bras l'un de l'autre... Puis, soudainement, cette ombre qui se dressait derrière un arbre, cette ombre, seule, complètement seule. Une crinière de cheveux s'était formée sur le côté - sans doute dans le dos de la demoiselle ou du jeune homme qui se tenait droit comme un I. Elle s'approcha, à pas de loups, si l'on peut dire et glissa lentement sa main dans son sac. Le froid de l'acier fit frissonner sa peau, elle eut la chaire de poule un bref instant. Empoignant l'arme lourde qui, un moment, la fit douter, Abigail s'approcha un peu plus de sa proie. Là, devant elle, se tenait une femme dont les bras étaient découverts, laissant voir le temps qu'il lui restait. 0000.00.0.24.12.48 était inscrit sur son bras...

    Son doigt se plaça sur la détente et en un rien de temps, le bruit de la balle qui sortit de l'arme afin d'aller tuer le corps de la « proie » fit s'envoler tous les oiseaux qui se trouvaient dans la forêt. Il y eu un hurlement strident qui vint déchirer le calme plat de l'endroit puis un gémissement et enfin, le corps de la « proie » tomba au sol. Abigail rangea l'arme et fit en sorte de cacher aussi soigneusement le corps dans le lac qui se trouvait à côté, l'enfonçant bien dans l'eau afin que l'on ne puisse jamais le retrouver. Elle venait de récupérer un temps précieux... Mais, à quel prix ? Maintenant, elle ne serait plus Abigail Millers, 38 ans, mère de Jason et bonne cuisinière. Elle serait Abigail Millers, 38 ans, mère de Jason et meurtrière de sang froid.

    La sueur qui coulait sur son front lui rappela son douloureux geste. Le bruit de la balle qui sortait de l'arme afin de venir achever sa proie retentissait plusieurs fois dans sa tête. C'était donc le prix pour pouvoir sauver sa vie ? Pour pouvoir vivre quelques heures de plus auprès de son enfant ? Si c'était la solution alors elle recommencerait autant de fois qu'il le faudrait.

    Abigail rentra chez elle et comme elle le pensait, y trouva son fils, toujours devant son assiette à moitié pleine. Abigail lui souriait, elle rangea son arme derrière le fauteuil et mit sa veste sur le porte manteau.

    - 'ava 'aman ?

    Demanda-t-il la bouche à moitié pleine. Abigail se contenta de hocher la tête tout en commençant à manger son repas. Les aliments avaient un goût amer qui au fil du temps disparaîtrait sûrement.

    shibari
    shibari
    MasculinAge : 29Messages : 281

    Mar 12 Fév 2013 - 18:09

    voilà ma participation.

    Pardonnez l'orthographe, j'ai une petite dysléxie.





















    ❝ Love You, My Little Heart ❞
    The Is Not Harder Love Than The One A Mother Bear To Her Children ~



    Le désespoir est latent. Subconscient. Suspendu sous le filin pale de l'amour. Les gestes sont machinaux. Si souvent repetté. Rien n'as de sens au fond ? O Jason si tu savais comme je regrette de t'avoir fait naître. La dedans. La machine aux rouages infernaux. Sombre les peurs. Sourire. Pour lui, juste pour lui. « Tu n'auras pas la force ». Murmure la voix. Le rire se mue en un sanglot silencieux. Le dos tourner. Le couteau frappe contre l'inox. La viande se déchire. S'ouvre. Comme le gouffre au creux de sa poitrine. Elle est une femme forte, certes, mais à quel point ? Toutes ces années pour ça. Pour ces putains de minutes qui vident son bras. Pour ce putain de sablier percé. C'est comme pisser dans un tonneau percer. Le monde est fou. Il l'a toujours été. O Jason sauras-tu un jour me pardonner ? La viande frétille. L'odeur se repend. La bile monde. La salle de bain, courir sous le regard interrogateur de Jason. Cracher. Se laisse glisser lentement, inexorablement contre le mur. Comment tu vas faire cette fois Aby ? Comment. Regarder son bras. 13 minutes... Comment tu vas faire ? Tirer un cigarette, la dernière. Celle là même qui te guideras d'un pas sur vers la mort. Pas pour les présomption cancéreuses des anciens. Cette cigarette qui te tueras aussi sûrement qu'une balle. Cette cigarette qui t'as coûter tes dernières minutes. Si seulement tu avais vérifier avant ? Tu ne l'as pas fait. Alors elle brûle. La fumée se dissipe dans l'air, avec elle l'ombre de ce que tu étais. Tu t'es bien battu tu sais ? Des années sur le fil des secondes, dans les rouages rouillés de l'horloge de ta maudite vie. Tu t'es battue comme une chienne, comme une lionne.
    Tous ça pour ça.
    Tous ça pour lui.

    Jason comme je t'aime. Tes dents s'enfoncent dans ta lèvres inférieur. Un océan prend place au bord de tes cils, menacent de dépasser les digues. Une goutte ce suspend. Puis coule, glisse d'un caresse sur ta joue. 8 Minutes 35. Son sourire. Auras-tu le courage ? Son rire. En auras-tu seulement la force. L'ombre c'est insinuée en toi. Un jour ce seras son tour si tu ne fais rien. Cela vaudrait-il le coup. Tu pourrait sortir. Le revolver est chargé. Tout pourrait sortir dans ces foutues rue noire. Il y aura un junkie quelques part. Il y a toujours des junkie. Tu pointeras ton revolver sur lui. Au fond tu le sauveras non ? Tu tireras. Pour quelques minutes. Ou alors tu peux aller te vendre. Offrir tes chaires au premiers venue. Mais tu seras morte avant. Tu n'as pas le temps. Tu ne l'as jamais eu. Courir. Toujours courir après les secondes. Les minutes s'enfilent comme des perles. Les masque. Ton sourire est aussi faut que toute ta vie. Un balais de mensonges. De « ce seras mieux demain ». De « t'inquiète pas Jason, tu seras riche toi, tu vivras pour toujours ».

    Comment te jugeront-ils ? Tu t'en fout. Tu le sauveras au fond. Du monde. Des griffes du temps, des griffes de l'univers vampire qui le suceras comme tu fut sucée. Aby  en auras-tu le courage. Tu ressors de la salle de bain. La viande est cuite. Le sachet entre les doigt. Du sirop à l'eau. C'est pour les grandes occasion le sirop, tu avais dit. C'est une grande occasion, on ne meurt pas tous les jours non ? La poudre se mêle au liquide. Tu lui amène son repas. Ton sourire est toujours là, rassurant, mais sans que tu le veuille, tes joues se sont trempées de larmes. O Jason comme je t'aime...

    -Ca va Maman ?

    -Oui mon cœur, Maman est juste un peu triste.

    Tu regardes. Ses petits doigts s'enrouler autour du verre. Tous ce passe au ralentis. Ces lèvres, embrasse le verre et le liquide verre coule. Tu tombe à genoux. Dans un sanglots. Il se lève.

    -Qu'est ce qu'il y a Maman ?

    Tu le prends dans tes bras. Il comprend qu'il se passe quelques choses de grave. Le berçant, ta voix fredonne.

    «Oh dans le lac
    Ou brille la Lune
    Dans le lac
    Ou brillent les runes.
    Il y a des monstres
    Mais n'ai pas peur
    Maman est là
    Avec toi... 
    »

    Tes yeux se baissent sur son petit visage. Ses yeux sont fermés. Il semble paisible. Il pourrait dormir. Mais il ne bouge plus. Sa respiration est morte dans sa gorge. Il ne sourira plus. Ne rira plus. Il ne chanteras plus. Ne sauteras plus. Ne joueras plus. Ne dormiras plus. Tes lèvres se posent sur son front.
    30 seconde. « O Jason si tu savais comme je t'aime. Il dirons que j'ai été faible, mais j'ai été forte pour toi. Dors mon ange, Maman est là. Maman arrive ».Le temps. Son heure. Ne laisseras qu'un souvenir, un nom dans un journal. Un dernier soupir.

    « Je t'aime ».








    © Code de Phoenix O'Connell pour Never-Utopia



    He's Alive #2 ▬ In Time 140117011601839279

    Merci Dakota pour ce kit.
    Jadelina
    Jadelina
    FémininAge : 32Messages : 7899

    Mar 12 Fév 2013 - 22:45

    Oh ! Merci beaucoup à vous deux Very Happy



    Jadelina
    Jadelina
    FémininAge : 32Messages : 7899

    Mer 20 Fév 2013 - 18:44

    Je vais lancer les votes ^^



    Toupimero
    Toupimero
    FémininAge : 64Messages : 56

    Sam 6 Avr 2013 - 8:09

    Désolée de poser cette question que vous allez trouver ridicule mais j'ai beaucoup aimé le dernier texte mais ... je n'ai pas bien compris la fin et ça m'embête un peu car j'ai vraiment aimé à part ça :)
    Quelqu'un pourrait-il m'expliquer la fin s'il vous plait ?
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