WE ARE BACK :héhé:
Amis du soir, bonsoir,
Nous venons ici vous proposer notre projet. Je vous avoue que notre contexte est d'une longueur importante, mais on a vraiment mis du cœur à l'ouvrage et du temps. Cela fait quelques semaines que nous tentons par mer et par vent de mener ce projet à bien, après des engueulades, des désertions (oui nous aimons l'effet mélo-dramatique que ça fait), nous vous offrons notre contexte. On serait très reconnaissantes si vous le lisiez en entier et encore plus si vous vous arrêtez pour mettre des avis, ce qui nous encouragera, nous permettra de savoir si cela vous donne envie de voir le forum naitre.
Nous, Ambre.L et moi-même, vous présentons donc The Forest's Trump, soit littéralement l'Atout de la Forêt. C'est notre petit bébé :waii: . Il s'agit d'un forum médiéval-fantastique, inspiré en priorité par la série The Legend of The Seeker. Attention cependant : C'est une base mais effacée, il ne reste quasiment rien de la série à part les groupes magiques, Richard & Kahlan sont morts depuis bien longtemps, la face politique & territoriale a changée du tout au tout. Le sourcier n'est plus qu'un vague souvenir. En cela, nous nous rapprochons aussi bien d'un dérivé de Game of Thrones, tant les facettes sont nombreuses.
Place au contexte dans sa version longue.
The Forest's Trump
[ Extrait d'une lettre de Kahlan Amnell, destinataire inconnu, An 416]
Il est mort...
Simplement parti. Simplement comme ça, comme une simple et cruelle évidence. J'ai simplement un goût amer sur la langue, ma salive devient terre dans ma bouche. J'ai l'impression qu'un vide est né, un gouffre à la place de mon cœur. Et qu'au fond, tout au fond, Son image se perd dans une lente chute qui balaye tout mon corps au passage. C'est une évidence, il est mort. Et la pierre roule. La pierre chute. La pierre touche le sol ; tout s'ébranle en moi. Elle devient tremblement sur mon cœur, larme muette dévalant ma joue. Ça fait tellement mal. [...] Tu disais que ce n'était pas pour longtemps. « Pas pour longtemps » voulait dire « Toujours » ? [...] Je ne veux pas t'oublier. Je veux tout garder. Je veux tout de toi, je veux tout ce qu'il reste. Je refuse qu'on t’enlève à moi. Je refuse ta perte. [...] Je sens que malgré la corde de la colère, de la douleur et du chagrin qui se mélangent, s'affrontent et buttent les unes sur les autres, il y a toi. Et malgré ta mort, malgré l'absence de vérité sur elle, malgré le poison cruel de la haine qui se déverse, je ne veux pas que tu t'en ailles. [...] Comprendre cette mort sans queue ni tête. [...] Et quand j'aurais trouvé, capturé l'ombre d'un fautif, je te vengerais. Je noierais ma dague du sang de l'indigne. Je brulerais le traitre, l'enflure. J'érigerais un échafaud. Je condamnerais. Je tuerais. Je dénoncerais, je cracherais. J’achèverais cet enfoiré. Je le conduirais en Enfer pour qu'enfin je puisse regagner ma place auprès de toi.
Kahlan.
[ Carnet de Voyage de Sœur Rixende, dernier écrit, An 578]
Dame Abbesse, une chose très grave s'est produite. C'est avec regret que je vous annonce que nous avons perdu l'enfant. Nous l'avons perdu juste avant de passer par la frontière, après trois semaines de marche dans les bois. Je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi, mais cela représente une perte énorme aux yeux de tous. Le sacrifice de Sœur Dornia aura été vain. Peut-être aurais-je du prévoir ce qui allait se passer. Peut-être aurais-je du anticiper ses pleurs. Il se plaignait sans arrêt de douleurs terribles, et nous avons jugé à tort que c'était dû à la force de son Han. Qui aurait pu juger cela autrement? Une terrible erreur, ma Sœur. Au petit matin, je le découvrais misérable. Ses yeux étaient d'un blanc vitreux et sa peau atrophiée d'un mal incurable. Sa peau n'était que sillon craquelé et bien trop laiteuse. J'ai n'ai jamais vu pareille chose en deux cent ans. C'était une vision de la mort elle-même. Une vision qui restera à jamais gravée. Il va falloir trouver un autre moyen pour rejoindre le Palais des Prophètes. Je crains qu'il n'y en ait pas d'autre. Pardonnez-moi de ne pas avoir su le protéger. Pardonnez ma faiblesse et ma lâcheté. La mort de ce garçon est un bien triste présage pour l'avenir. Nous savons ce qui nous attend. Et je courbe l'échine devant vous, m'offrant à votre miséricorde, honteuse. J'accepte la punition. J'accepte le fruit de mon erreur. Pardonnez-moi.
[ Mémoires d'Elvendir Orben, roi de Tálith, Ancien Monde, An 603]
Le bruit des fers teintaient aux oreilles du prisonnier, ses haillons pestilentiels répandant une odeur de moisissure et de donjon dans la cour des Arrigon. Il voyait derrière ses yeux tuméfiés les jolies mains blanches de ces dames porter un mouchoir à leurs lèvres pour atténuer le dégout autant visuel qu'émotif. Lui qui avait été si beau, dans les étoffes les plus précieuses, riant en compagnie de ces dames, mangeant les mets les plus délicats, il était devenu le paria, l'insecte pour avoir cru toucher un jour le soleil et s'être brulé les ailes. Hier, il avait été un de ces seigneurs aimés et respectés, un de ces hommes qui usent et abusent de leur privilège. Aujourd'hui, il n'est plus qu'un criminel. Et il sent l'enfer s'ouvrir sous ses pieds alors que son corps tombe lourdement contre le sol et que le cliquetis de l'armure s'éloigne.
C'est la fin. La chaise racle le parquet, une voix claire et féminine résonne, ferme : « Sir Elvendir Orben, chevalier de Bloisbeau, seigneur de Ribaut, la Créatrice et la Justice vous ont entendus. A la lumière de vos actes de trahisons envers Lord Arrigon, aux vérités et aux mensonges soufflés de votre langue, nous vous avons jugé, nous avons trouvé la vérité sur vos secrets. Nous vous avons accusé de trahison, de vouloir attenter à sa vie et d'avoir manigancé à cette fin. Tous ces actes se sont avérés réels, toute cette perfidie confirmée. Vous êtes coupable de haute trahison et nous vous condamnons. Vous êtes Banni. ». La gorge de l'homme se serra, réalisant combien son châtiment et sa chute étaient douloureux, réalisant le prix de son ambition réduite en cendre. Il avait convoité, œuvré en cette voie et était tombé de la plus haute marche. Les cheveux blancs de l'Inquisitrice capturaient la lumière et il lui semblait qu'il s’enfonçait dans l'ombre, elle acheva : « Vous ne serez néanmoins pas seul. Pour réaliser le fruit de votre erreur et faire mourir votre ambition dévorante, nous avons choisi de lier votre famille à votre sort. Toute votre lignée est bannie, ainsi, les Orben sont rayés de la noblesse et vous mourrez comme un maudit dans une Terre malade et épuisée. ». Sa salive lui brule la gorge. Il ne peut rien dire, les larmes lui montent aux yeux. Sa vision se trouble sur la juge de Vérité et sur les hommes assis autour d'elle. Devant lui, Lord Arrigon affiche un demi-sourire.
[ Conversation autour d'un feu de camp, soldats, Forêt Elvynd, Hiver 632]
"_ Je n'ai pas peur.
_ La peur ? Mais tu ne sais pas ce que c'est. Il existe des choses dans cette forêt que tu n'imagines même pas. Des choses qui se glissent parmi les ombres épaisses des arbres, des formes furtives qui rôdent au-delà de la frontière de la vie normale. Des mains qui attendent l'occasion de se nouer silencieusement autour de ta gorge afin d'y aspirer ton âme. Et pendant que tu te pisseras dessus, ton ultime pensée sera pour les gens que tu aimes. Tu n'auras pas le temps de te demander si ça fait mal. Je l'ai vu. J'ai vu une femme essayer d'y échapper. À ce moment-là, tu ne joues pas les héros, tu pries pour ta vie en sachant que c'est toi ou elle. Elle était pratiquement entièrement dénudée, à plat ventre contre le sol. Ses doigts cherchaient en vain une souche, où n'importe quoi lui permettant de se relever. Elle n'avait même plus à se battre. La lune éclairait ses boucles brunes ; et je l'ai regardé mourir. Je n'oublierais jamais son visage ; je le vois chaque nuit que m'accorde cette misérable vie. Non, tu n'as vraiment aucune idée de ce qu'est la peur."
[ Correspondance entre une mère et sa fille, Terres du Soleil , Ete 633]
Mère,
Avant toute chose, je vais bien, ne t'en fais pas. Je te demande de me pardonner si je t'ai blessée par mon silence, mais j'avais besoin de vivre ailleurs, de me changer les idées. De me donner un petit peu plus de temps, peut être. On dit bien qu'il guérit toutes les blessures. Et je ne pouvais ignorer la proposition de l'Oncle. Les Terres du Soleil semblent infinies, je suis sûre que tu t'y habituerais. Ici, le travail dans les champs est tel qu'il l'avait décrit ; répétitif, usant et sous une chaleur qui n'en finit jamais. J'ai également revu le garçon dont tu m'avais parlé. Je sais d'avance ce que tu vas me dire, mais s'il te plaît, continue de lire. Les cauchemars ont recommencé. Je n'ai pas vu la nuit depuis des mois, peut être est-ce ce qui me fait dérailler. Je ne sais pas, c'est comme si je voyais les souvenirs d'un autre. Comme si quelqu'un essayait d'introduire ces images dans mon esprit. Comme s'il essayait. Mère, je n'arrive pas à fermer les yeux, et ce n'est plus la lumière qui m'en empêche. Par le Créateur, je deviens aussi perturbée que l'Oncle.
E.
2e lettre
Mon état à empiré. La guérisseuse du village m'a donné un peu d’élixir de pin et m'a conseillé de boire beaucoup d'eau. Elle pense que le soleil m'a rendu gravement malade. Je donnerai cher pour te serrer dans mes bras à nouveau. L'Oncle est furieux, je deviens inutile. Bran vient me voir tous les jours après son travail, je vois bien qu'il est inquiet, qu'il se demande si je ne deviens pas folle. À travers la fenêtre, je vois maintenant une masse noire qui se dessine au loin. J'ai l'impression qu'elle se rapproche, cela semble pourtant si réel.
E.
[ Discussion à la Taverne du Corbeau d'Argent ,sorciers, Cytha, Autonme 633]
_ Aaaagh, ( sa bouche s'étira en un large sourire satisfait) rien de tel qu'une bonne chope de bière pour se rafraîchir les idées. On aura beau dire ce qu'on voudra, c'est bien meilleur que la saloperie de vigne qu'essaye de nous fourguer le Tavernier. Un bon jour je lui ferais exploser un de ces tonneaux. Comme ça, Pschitt. ( Il mima un claquement de doigts avant de rire à gorge déployée).
_ Oui, et tu as déjà bien assez bu pour aujourd'hui, Reoran. Écoute...
_ Ah non. Non non et non, tu entends ? Pas question d'écouter encore une fois tes illusions de grandeur en étant conscient.
_ Le Sourcier....
_ Il est mort, Madley. Mort depuis des décennies. Il avait tout compris, ce petit gars. Il s'est tiré bien avant qu'on le charge à nouveau de sauver le monde.
_ Tu ternis sa mémoire. Richard Cypher n'aurait pas abandonné son peuple.
_ Oui oui oui (Distrait, il reprit une gorgée de bière), toujours est-il que les choses ont pas mal déraillé depuis. Et tu ne peux dire le contraire, Vieux Bouc.
_ Ce n'est pas ce que j'ai dit. Mais tu es tellement saoul que tu ne m'as pas laissé terminer. Il est temps de montrer un peu plus de courage que nos Ancêtres.
_ Et quel est donc ce plan merveilleux ?
_ Nous devons trouver un autre Sourcier.
_ Oh oh. Et où comptes tu le dénicher celui-là ? Fais comme tu veux, mais je reste ici. Pas question de m'aventurer je ne sais où pour un avorton.
_ Tu iras où ton devoir te dira d'aller, Reoran, sorcier du Premier Ordre. ( La table commençait à trembler dangereusement)
_ D'accord, d’accord, j'accepte ! Cesse le coup de la lévitation, ce truc-là m'a toujours fait flipper.
WICKED TIME GOT US
fiche créée par ell
EXPLICATIONS :
• Notre idée principale est l'idée d'un déséquilibre magique au niveau du temps, en insistant particulièrement sur le côté « le temps nous rattrape ».
Nous avons donc 5 grandes Terres.
1. Normal sur tout les plans, c'est la plus grande et la plus habitée.
2. Il fait jour tout le temps, avec des vagues de chaleur plus ou moins intense selon les saisons (très pénible l'été mais doux l'hiver)
3. Le corps vieillit moins vite. Ex : 200 ans pour 20 ans d'âge physique. Ce sont les terres d'immortalité, tous les plus puissants veulent y aller. A savoir : les sorciers y font tout leur apprentissage.
4. Le corps vieillit plus vite, mais pas forcément en passant par exemple du stade adulte au stade vieillard en une nuit. Cela passe plutôt par tout ce qui est maladies,perte de résistance physique, etc. C'est le lieu avec le plus de grands espaces inhabités.
5. La terre des bannis. Il fait nuit tout le temps, rien ne pousse,etc. C'est l'endroit le plus difficile à vivre et le plus excentré.
A savoir : il faut passer par les Terres 4 et 5 pour accéder au 3. Il existe une sorte de fusion sur quelques lieux, entre ces 2 terres où il fait donc à la fois nuit et à la fois le corps vieillit plus vite
• The Forest's Trump propose un système de jeu spécifique afin de mieux respecter l'univers médiéval/fantastique. Tout au long de votre jeu, des quêtes vous seront proposées en fonction de l'intrigue et des secrets à découvrir. Leur réussite vous donnera des points de réputation utilisables en jeu et en Hors-Jeu. A savoir : ils permettent d’accéder à des lieux, a des secrets, des intrigues, des objets...
En ce qui concerne le système de quêtes, je préfère ne pas trop en dévoiler tout de suite. Nous considérons que nous "innovons" en la matière, et on n'aimerait pas voir certains se réapproprier l'idée.
Je sais que ce n'est pas la politique de la maison, mais prévenir vaut mieux que guérir, n'est ce pas ?
• Le Sourcier de Vérité est bien évidement présent. C'est à la fois un privilège et un honneur que d'occuper ce poste et en aucun cas vous ne pouvez vous autoproclamer Sourcier. Le Sourcier sera désigné pour le récompenser de son jeu et de son activité sur le forum. Il en va de même pour son Inquisitrice et son Sorcier. Une fois ces distinctions faites, une quête spéciale leur sera proposée. Ces trois personnes peuvent également être désignées aléatoirement, peu importe leurs motivations personnelles, bonnes ou mauvaises. Vous pouvez également postuler pour le devenir. Enfin, sachez qu'un roulement en temps donné se fera, afin de permettre à un autre joueur d'incarner ces personnalités...