Contexte insipiré film Les Autres

« Maman, maman ! »
Le petit garçon criait dans la pièce. Énervé contre sa sœur plus âgée que lui, il cherchait à se protéger en appelant sa même. Peut être voulait il aussi se venger. Il ne voulait plus entendre les bêtises de la jeune enfant.
« Chut ! » mime t-elle en cri mais avec une voix basse. « Tu sais bien que maman est folle. » affirme l'ainée.
- Non ! C'est pas vrai !
« Calmez vous les enfants, que se passe t-il ? » dit doucement la domestique.
- Julie dit que maman est folle ! Dit Nicholas en reniflant bruyamment, au bord des larmes.
- C'est vrai ! Crie la grande sœur comme pour le convaincre de quelque chose...
- Non ! S'énerve le jeune enfant aimant sa mère comme personne.
- Si !
Folie. Ne serions nous pas tous fous ? Personne ne sait vraiment ce qui fait dire de telles paroles à cette jeune fille. La vérité sors de la bouche des enfants... mais jusqu'à quel point ? Anne ne l'est elle pas, elle qui pourtant raconte qu'elle voit une jeune homme invisible dans la maison ? Qui est le plus fou de la maison. La fille, la mère ou encore le curieux jardinier impassible...Au fur et à mesure que le temps passe, la mère finit par reconnaître les paroles de sa fille. Il y a des pas. Il y a des rires. Elle ne sait plus ce qui se passe autour d'elle. Perdant les moyens, elle cherche à affirmer qu'elle n'est pas folle. Pas folle. Désespérée. Déboussolée d'avoir cherché à tuer ses enfants. Elle a craqué. Elle l'avoue. Pourtant, rien de s'est passé. Elle aime ses enfants, il n'est pas possible qu'elle les tue. Faisant attention aux rideaux, refermant les portes derrière elle pour protéger ses enfants phobique de la lumière... ce n'était que délicates attention. Mais les domestiques alors ? Que sont ils vraiment pour cette maison, pour cette famille ? Morts. Leurs tombes cachées mais découvertes par les deux enfants curieux. Ainsi le voile sur la vérité peut se découvrir.
« Vous ne pouvez plus vous échapper. » chuchottent en cœur les âmes errantes de l'autre côté de la porte enclenchée. Courez. Courez pauvres âmes prisonnières. Vous n'avez toujours pas prit conscience que vous ne pouvez plus vous enfuir. Courez. Courez vers la vérité. Elle sera dur à accepter mais tellement facile à comprendre.
« Peut-on vraiment communiquer avec les présences de la maison ? » demande une femme chic, paniquée et qui n'a qu'une envie : partir d'ici au plus vite.
- Oui bien sûr, il y a une jeune fille qui nous parle.
- Nous ne sommes pas morts... nous ne sommes pas morts... crie Anna en cœur avec son frère caché derrière elle.
Vous êtes morts. Une bourrade de vent. Elle comprit. Elle avait tué ses enfants. Ils étaient morts...Quelle est vraiment la limité entre le passé et le présent ? Que savons nous sur l'apparence des limbes ? Maintenant que vous êtes prisonnier, il vous faudra vivre sans regrets. Sans remords. Vous devez errer sans but dans cette maison qui est désormais à jamais la votre. Faites fuir ceux qui chercheront à gâcher votre calme éternel.