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Bilan des vingt dernières années de recherche sur le projet Abrosyah

Automne 2005 – deux neurologues de renommée mondiale, Karl Elijah Meyer et Pierre Ambroise Masson, découvrent lors de recherches sur le cerveau humain une glande au centre de tous les lobes, reliée directement à toutes les parties du cerveau par des neurotransmetteurs puissants. Meyer et Masson appellent cette glande Abrosyah, mélangeant leur deux noms. Celle-ci permettrait d'intervenir directement dans chaque lobe et permettrait, en autre, de guérir plusieurs formes de maladies mentales. Cependant, les recherches démontrent rapidement que les chances de guérir la maladie mentale sans affecter les autres parties du cerveau sont pratiquement nulles. En effet, les synapses de la glande, ressemblant à un oursin, sont si fines et entremêlées qu'il est difficile de ne pas endommager les connexions voisines lorsqu'on intervient sur une connexion.

Janvier 2009 – Rassurés par la réussite d'une intervention sur un premier prototype humain, Meyer et Masson présentent leur découverte au monde. Quelques mois plus tard, ils sont approchés par la compagnie de recherche biomédicale Neuropharma. Celle-ci est intéressée à entreprendre des recherches plus approfondies sur le traitement des maladies mentales.

Hiver 2010 – On entreprend la construction d'un centre dédié aux recherches sur l'Abrosyah. Celui-ci est situé en Polynésie française, plus précisément à Hiva Oa dans l'archipelle des îles de la Marquise.

Été 2013 _ Le centre de recherche de l'île Hiva Oa est prêt à recevoir du personnel et des patients. Il faut maintenant engager des directeurs pour gérer le nouveau centre de recherche.

Mars 2014: Meyer et Masson mettent au point une technique de traitement leur permettant de minimiser les dommages au cerveau lors des opérations. Il s'agit d'une injection de cellules souches génétiquement modifiées qui ont pour fonction de dilater les synapses que l'on souhaite déconnecter ou reconnecter.

Décembre 2014 _ Les sujets d'étude se retrouvant à l’état végétatif dû à des complications postopératoires semblent de moins en moins fréquents. Le pourcentage de réussite des intervention passe de cinq pourcent à vingt-cinq pourcent.

Février 2015 _ L'administratrice Meleyne Stronghold, secondée par son collègue généticien Lewis Snowskin sont engagés pour diriger le projet des îles de la Marquise.

Printemps 2018 _ Une nouvelle technologie mise au point par des ingénieurs biomécanique de la section Projet Abrosyah de Neuropharma réussie à isoler l’Abrosyah lors des opérations, ce qui permet non seulement de limiter les dégâts causés par les chirurgiens mais également de modifier le cerveau de l’individu avec une plus grande précision.

Automne 2019 – Les recherches afin de localiser la source des maladies et les enrayer ne sont pas concluantes. L'Abrosyah se montre très difficile à manipuler. Cependant, nous savons désormais qu’il est possible de :

Tuer de façon cérébrale un individu en détruisant la glande Abrosyah;
Remodeler et effacer les souvenirs d’un individu;
Remodeler et effacer la personnalité d’un individu;
Décupler de façon significative les capacités intellectuelles d’un être humain, tel la concentration, la capaciité d'apprentissage;
Neutraliser un lobe sans affecter les autres.


Juin 2020 _ Le taux de réussite des interventions passent de vingt-cinq pourcent à trente-cinq pourcent.

Avril 2021 _ Le Ministre de la Santé et des Service Sociaux français propose d'organiser une campagne d'assainissement des centres psychiatriques. On désire fermer les différentes institutions psychiatriques du pays. Toutefois, bien que Mme Stronghold voit l'avantage financier de cette nouvelle mesure, les neurologues Masson et Meyer refusent catégoriquement.

Septembre 2021 _ Disparition du neurologue Pierre Masson.

Novembre 2021 _ Disparition du docteur Karl Meyer.

Juin 2022 _ Le taux de réussite des interventions passe de trente-cinq pourcent à cinquante pourcent.

Avril 2023 _ Le taux de réussite des interventions sur l'Abrosyah passe de cinquante pourcent à soixante-quinze pourcent.

Mai 2023 _ La lois de fermeture des institutions psychiatrique du Ministère de la Santé et des Services Sociaux vient d'entrer en vigueur à l'Élysée. La branche polynésienne de Neuropharma reçoit donc plusieurs sujets d'études afin de faire avancer les recherche.

Dre. Meleyne Stronghold, Responsable du Projet Abrosya

• Peut-être une autre compagnie pharmaceutique qui aurait infiltré un agent dans les laboratoires de Neuropharma et qui tenterait de récolter des données illégalement. Un tel événement lancerait la grande majorité des membres sur les traces d'une taupe, voire même de plusieurs taupes, qui auraient été découvertes par les patients et auraient acheté leur silence (ça, je ne sais pas comment).
  
• Il y a aussi la possibilité d'une évacuation d'urgence due à un incendie ou à une autre catastrophe. Les patients se verraient alors confrontés les uns aux autres dans un petit refuge avec les membres du personnel tout autour d'eux. Toutefois, vu le nombre de tes membres, un événement de la sorte pourrait devenir difficile à gérer et virer rapidement à l'anarchie. Je dis donc : à creuser.
  
• Sinon, si je réfléchis pour te trouver une troisième idée, je me dis que peut-être que l'introduction d'une substance illicite (ou quoi que ce soit d'autre) dans les laboratoires, circulant surtout parmi les patients, met les scientifiques sur un pied d'alerte car le nombre d'échecs et de morts augmente drastiquement sans raison apparente.